Malgré une arrivée tardive du printemps et une météo plutot ingrate depuis début avril, le jardin a maintenant à peu prêt pris forme en cette fin mai, le plus dur étant la préparation de la terre.
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Mois : mai 2008
un an déjà !
Les élections (pas les dernières, c’était les municipales) présidentielles, ça fait un an déjà, ou bien ça n’en fait qu’un seulement, selon les opinions des uns et des autres.
Finalement, les déçus, il parait qu’il y en a beaucoup, ont tort: nous avons eu la campagne présidentielle et nous avons le président que nous méritons, avec du spectacle (merci les médias), des promesses démagogiques, beaucoup de tape-à-l’oeil et une démocratie sans panache, rongée par les thèmes chers au FN et repris largement par notre cher président et, à présent, par les institutions européennes (douce Europe, beau pays de mon enfance !…).
En apparté, pourquoi vouloir chasser les immigrants, alors qu’on nous l’a assez dit la mondialisation est inéluctable, et si la main d’oeuvre pas chère ne peut plus venir chez nous, ce n’est pas un problème, c’est l’activité économique qui s’exilera un peu plus chez eux, avec là aucun moyen de contrôle sur les conditions de cette concurrence (voir les conditions de travail ubuesque au Kazakstan, en Indes ou au Bengladesh, etc…, et une énumération complète est impossible !).
Il serait quand même trop facile de renvoyer les ex-candidats dos à dos et des différences importantes existaient entre les principaux candidats. Mais il ne fait aucun doute que si un autre candidat l’avait emporté, la déception serait également là, pour des motifs finalement assez peu différents (promesses crédulité déception). Et les décus auraient également torts: après tout, ils sont majeures et vaccinés (pas assez peut-être) et ils n’avaient qu’à garder les pieds sur terre et ne pas croire n’importe quoi.
Après tout, une campagne électorale authentique devrait indiquer clairement quels efforts sont demandés et pourquoi faire, et quelle équité dans la répartition de ces efforts est proposée, au lieu de ne devenir plus qu’un catalogue de promesses. Equitable, avez vous souvent entendu ce mot pendant la campagne électorale ? Et notre président a jusqu’à présent montré un sens de l’équité perfectible.
L’aggravation inéluctable des crises actuelles (pétroles, banques, matières premières, catastrophes diverses, etc…) ne peuvent que rendre plus aigu le besoin de transparence (ou d’informations indépendantes et objectives) et de volonté démocratique véritable.
Voila, si j’ai été déçu, c’est par la tournure prise par la campagne électorale, qui n’annoncait rien de bon pour la suite; et là, c’est vrais qu’on n’est pas déçu !