l'après des élections européennes

Les élections européennes sont passées, avec dans notre pays, tout près de 60% d’abstentions, un record qui entache les résultats et leur interprétation. Je suis toujours surpris de la présentation des résultats en pourcentage de votants et non en pourcentage d’inscrits. Donner les résultats en pourcentage d’inscrits aurait beaucoup plus de sens pour la représentativité réelle des scrutins et des élus.
 
Avec quand même, une note de fraîcheur et d’optimisme (c’était quand même le printemps) avec le succès réel d’Europe Ecologie, et la claque même anecdotique pour le Modem et surtout de Monsieur Je Sais Tout.
Néanmoins, l’évidence s’impose le PS est à la ramasse. Et après son congrès de Reims, où le PS est apparu coupé de la société réelle, beaucoup plus préoccupé par ses rivalités internes que par la crise économique, les conflits sociaux et les difficultés du pays, ce n’est que très logique. On ne peut que sourire quand on pense que au leitmotiv de la candidate du PS au présidentielle qui voulait faire de la France une société enfin apaisée et solidaire, à l’image du PS peut-être ? La droite, même minoritaire, peut exulter avec en face d’elle une gauche apparemment majoritaire, mais émiettée, quasiment brisée, sans capacité d’agir.
Donc, pour les prochains mois, ce sera vers l’écologie, toute. Avec en ligne de mire la taxe Carbone dont les revenus vont remplacer ceux de la taxe professionnelle qui doit disparaître l’an prochain. Et qui va toucher, ça c’est nouveau, les particuliers et les professionnels. En bref, ce sera une augmentation d’impôts surtout pour les particuliers. L’écologie comme nouvel espace de croissance et échappatoire à la crise, et, après la Chine, nouvel eldorado des taux de profit ?