Quand la droite populiste (pléonasme ?) n'en finit pas d'ouvrir et de réouvrir la boite de Pandore.

« Elections pièges à c… ? », ce slogan, certes un peu ancien et suranné, aurait-il un fond de vérité ?
Pour les anciens de soixante huit et pour les autres, le tour actuel pris par la campagne électorale dégage une odeur de plus en plus nauséabonde et ne peut qu’amener chacun en son âme et conscience à se poser cette salutaire question.
En effet, des slogans des candidats se réclamant du (bas) « peuple » se dégagent une surenchère de coups de plus en plus bas et d’appels du pied à des réflexes populistes xénophobes et revanchards.
Ah ! à quand les « Gandrange » au Fouquet’s invités par leur sauveur pour fêter sa victoire le temps d’un (grand) soir, en attendant les petits matins qui déchantent ? Et à quand notre Marine nationale, citant Jaurès ou pourquoi pas Marx dans le texte (d’autres s’en sont bien réclamés) et le poing (droit tout de même) levé, osera entonner l’internationale revisitée et privée de son préfixe globalisant ?
Et Il faut prendre date: gageons que dans les prochaines semaines ces mêmes candidats du « peuple » vont tenter de sortir de leur manche l’atout maître du thème sécuritaire pour, comme en 2002, submerger cette campagne de leurs slogans débilitants.

Un référendum sur les traders !

C’était dans l’air du temps depuis le début de la crise et la campagne électorale frémissante exacerbe les passions et accélère les décisions.
Le non encore candidat, légendaire pourfendeur des paradis fiscaux et dompteur sans peur et sans reproche du capitalisme sauvage n’en peut plus de taire ses projets magnifiques.
Aujourd’hui, il vient de lever un pan du voile de ce qu’il nous prépare et le monde de la finance est sous le choc. Dans le marigot de la bourse, les crocodiles et autres caïmans en sont tout retournés : finie la lucrative spéculation, terminées les super excitantes primes. Ainsi Il va donc falloir dire adieu au luxe et aux privilèges ? Et Il va falloir trouver un job utile ?
Et en plus, il paraîtrait que tout ce fric serait redistribué aux chômeurs en fin de droit et aux émigrants en demande de carte de séjour…
Ah ! on me dit que non, cette information ne serait pas exacte et serait du à une méprise sur une radio périphérique. Ah il s’agirait d’un référendum sur l’indemnisation des chômeurs, pour l’augmenter ? Heu ! non me dit-on. Et les paradis fiscaux ? et le capitalisme sauvage ?
Ah ! Ah Ah !
Rideau.