« Elections pièges à c… ? », ce slogan, certes un peu ancien et suranné, aurait-il un fond de vérité ?
Pour les anciens de soixante huit et pour les autres, le tour actuel pris par la campagne électorale dégage une odeur de plus en plus nauséabonde et ne peut qu’amener chacun en son âme et conscience à se poser cette salutaire question.
En effet, des slogans des candidats se réclamant du (bas) « peuple » se dégagent une surenchère de coups de plus en plus bas et d’appels du pied à des réflexes populistes xénophobes et revanchards.
Ah ! à quand les « Gandrange » au Fouquet’s invités par leur sauveur pour fêter sa victoire le temps d’un (grand) soir, en attendant les petits matins qui déchantent ? Et à quand notre Marine nationale, citant Jaurès ou pourquoi pas Marx dans le texte (d’autres s’en sont bien réclamés) et le poing (droit tout de même) levé, osera entonner l’internationale revisitée et privée de son préfixe globalisant ?
Et Il faut prendre date: gageons que dans les prochaines semaines ces mêmes candidats du « peuple » vont tenter de sortir de leur manche l’atout maître du thème sécuritaire pour, comme en 2002, submerger cette campagne de leurs slogans débilitants.