"Traine pas trop sous la pluie" – Richard Bohringer au Point d'Eau à Ostwald.

Superbe, crâneur, touchant, déroutant, énervant aussi, humain quoi, c’est Richard Bohringer l’Africain, l’apatride avec ses deux pays, l’acteur du vrais peuple (pas des bobos en velib au marché bio), avec ses 70 ans et 3 mois, avec ses anges gardiens là haut qui veillent sur lui, Léotard (pas François) Philippe et Bernard Giraudeau, et les femmes, ses femmes ! Sa grand mère bien sûr, et puis cette belle femme noire d’un soir de dèche en hiver à Harlem à qui il avait offert son pull over vert et qui l’a rendu HUMAIN pour la vie.

Richard Bohringer nous livre ainsi ses souvenirs réels ou imaginaires, ses coups de gueules, ses certitudes et ses doutes, et surtout ses amours, les femmes, les amis, sa vie d’acteur, le vin, l’alcool, la maladie, l’hôpital, les infirmières, écrire…


Et il nous invite à bien voter en mai prochain, parce que depuis 5 ans, il doit prendre des tranquillisants – suivez mon regard ! Parce qu’il n’aime pas du tout Sarko et sa bande, lui l’Africain, et parce qu’il doute aussi du candidat de la rue de Solférino, rue trop huppée pour lui, il veut voter pour Melanchon au premier tour.

Pour finir, l’Homme nous embrasse ou nous bénit tous généreusement puis nous salue du V de la victoire. Rideau. Il a promis de revenir l’année prochaine parce qu’il aime bien l’Alsace et le riesling…
Enfin pour le 6 mai, pas de problème Richard, pas de problème, on va voir ce qu’on peut faire !

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