Dostoïevsky.

Voici un court extrait de la magnifique et longue série (presque huit heures) retraçant la vie tourmentée et aventureuse de l’écrivain russe Dostoïevski qui après avoir échappé de justesse au peloton d’exécution tsariste a été déporté au bagne en Sibérie pendant cinq ans. Il est revenu de cet univers impitoyable et écrasant avec un amour du peuple russe et des convictions très fortes. En proie au démon du jeu, il reste très longtemps couvert de dettes et ne doit son salut qu’à son talent d’écrivain.

« … et je compris l’architecture des Cieux et le vol des anges au dessus des monts, et la voie des essaims d’animaux marins sous les ondes, et le travail souterrain de la plante qui germe. Et l’ange, se penchant vers ma bouche, m’arracha ma langue pécheresse, la diseuse de frivolités et de mensonges… »

Méprisé par l’aristocratie russe (bagnard un jour, bagnard toujours), et décrié par les avant gardes intellectuelles russes (il est devenu paradoxalement tsariste), il est un personnage attachant et profondément humain. Et un des grands écrivains russes.