Cahuzac, c’était celui qui, la main sur le cœur et le regard droit dans les yeux, nous contait des comptes off-shore soit disant inexistants. Fillon, c’était la discrétion, l’intégrité, la rigueur un peu austère mais avec sérieux et efficacité. Une évidence…
C’était.
Ni l’un ni l’autre ne font plus du tout illusion aujourd’hui et il y a à l’évidence plus qu’une similitude entre ces deux éminents politiciens avec comme dénominateur commun un opportunisme très cynique. Comme candidat à la présidentielle, la situation de Mr Fillon est inédite puisque sa démission est souhaitée avant même qu’il n’ait été élu !