Nous avions eu les éloges des premiers de cordée, montrés largement en exemple.
Et puis voilà, voilà que les « rameurs » invisibles et laborieux, au mieux rémunérés au smic, largement oubliés des hautes sphères et des médias viennent de leur rappeler leur existence étriquée et souvent solitaire.
Il a suffit d’une étincelle pour que l’explosion sociale se produise. Et c’est la France de Zola et du 19ième siècle repeinte aux couleurs technologiques des GAFAM qui se dessine en jaune sur les multiples écrans de notre quotidienneté.
Les lumpenprolétaires du 21 siècles peuvent inquiéter à juste titre. Légitimement révoltés par leur condition mais très inorganisés et dépolitisés, ils sont ici et maintenant comme avant et ailleurs le terreau antidémocratique d’un extrémisme de droite antisémite, raciste et xénophobe.
Avec la lutte contre le réchauffement climatique, c’est un double défi majeur qui est posé à nos démocraties. Seules les solutions basées sur une répartition équitable des efforts et des richesses sont aujourd’hui aptes à relever ce défi.
Que chacun sache en tirer les leçons qui s’imposent !