Tempo pour une catastrophe inévitable.

Le 10 mai, c’est un peu un anniversaire pour celles et ceux qui ont eu la chance de vivre le 10 mai 1981 et la victoire tant attendue de François Mitterrand à l’élection présidentielle avec son lot d’espoirs et d’enthousiasmes, bien sûr vite douchés, mais ça c’est une autre histoire…

Le 10 mai prochain, 39 années auront passé et pourtant en quelques semaines le monde entier a brutalement basculé dans la pire des pires situations rencontrées depuis la dernière guerre mondiale.

Depuis de très longues années, nombreux parmi les scientifiques et les écologistes ont été ceux qui ont cherché à alerter les populations, leurs représentants et leurs dirigeants sur la fragilité croissante et sur les dérives de notre société actuelle marquée par le productivisme, l’exploitation sans limites des ressources de la nature, la recherche complètement insensée et obsessionnelle du profit maximum.

La catastrophe générale est arrivée. Elle avait déjà failli arriver à plusieurs reprises dans les 20 dernières années. Par pure chance, les précédentes crises (Fukushima, le SRAS par exemple) ont été limitées dans leur envergure et dans leurs conséquences.

Cette fois, de chance, il n’y en a pas eu. Un microscopique virus a malencontreusement muté, s’est répandu sur la planète des hommes et sème aujourd’hui et pour des mois et peut être des années la maladie, la souffrance, la mort et bientôt la pénurie, encore plus de pauvreté et peut-être la famine.

Cette catastrophe sans précédent est arrivée et va continuer longtemps de nous pourrir la vie.

Si ce n’avait pas été celle-là, il n’y a aucun doute que c’aurait été une autre, climatique par exemple ou nucléaire ou …, avec des conséquences peut-être pire encore.

Espérons que les terriens sauront tirer les leçons de ce qui nous arrivent et seront capables de retrouver sagesse, altruisme, retenue et harmonie dans leur façon de vivre entre eux et dans leur environnement.

Le 10 mai prochain maquera le début de la reprise progressive des activités humaines dans notre pays, comme pour d’autres pays ici et ailleurs. C’est bien nécessaire ne serait ce que pour assurer nos besoins vitaux tels que se nourrir, se loger, se vêtir, se laver, se soigner, éduquer. N’oublions demain pas la leçon, continuons à honorer celles et ceux qui nous soignent, nous nourrissent, etc…

Et méprisons celles et ceux qui spéculent sur notre santé et sur nos vie, en bourse ou ailleurs.