Michel n’a pas eu de chance.
Lors de son contrôle l’autre soir, il n’a pas rencontré le Colonel Arnaud Beltrame. Les images du Colonel Beltrame en train de contrôler Michel n’auraient pas déshonoré la gendarmerie ou la police. Et nul de besoin de flouter son visage symbole de courage et d’exemplarité, au contraire.
Pour son malheur, Michel a été contrôlé par des brutes fourbes, lâches et totalement hors de contrôle et pour lesquelles l’uniforme ne représente qu’une assurance d’impunité. Le rapport qu’elles ont fourni de leur passage à tabac de Michel bien sûr parfaitement reçu par la hiérarchie est un amas de mensonges venant de fonctionnaires pourtant assermentés et contredits par les vidéos fort heureusement enregistrées.
Et la honte suscitée par ces ignominies rejaillit à présent sur toute l’institution. Et se pose alors la question : la loi sur la Sécurité Globale ne va-t-elle pas servir essentiellement à rejeter dans le silence ce genre d’agissements et que se serait-il alors passé en l’absence des images qui ont témoigné de la réalité de ce passage à tabac ?
La révolte gronde fort justement et les manifestants présents dans toute les grandes villes de France souvent malgré les interdictions montrent que nombreux sont celles et ceux qui refusent cette loi et le couvercle de plomb sur les brutalités commises.

Dans cette atmosphère irrespirable de cette fin d’année 2020 entre pandémie, attentats islamistes, loi liberticide et bavures policières, écouter l’humour et l’humeur de Waly Dia dans sa chronique récente sur France Inter: