56 milliards pour une douzaine de sous marins (à l’esthétique très discutable !), c’était le contrat dit « du siècle » que l’Australie avait passé avec la France et qui vient d’être annulé. Les 56 milliards vont filer vers d’autres poches, d’accord c’est moche…

Et puis maintenant, qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de ces « beaux » sous marins ? Tiens, mais on pourrait peut-être essayer de les vendre à la Chine ? Non ! Je plaisante…
Encore que, il ne semble pas qu’en matière de vente d’armes on soit si regardant sur la nature autoritaire des régimes politiques et sur les droits de l’homme des pays acheteurs tels que l’Égypte ou l’Arabie Saoudite pour ne citer que ceux là, mais la liste est très très longue.
Et puis à quoi vont servir tous ces jouets malfaisants d’ici quelques décennies, voire avant ? Que ce soit en Chine, en Australie, aux USA, en France ou en Angleterre (tout ce petit monde – la Terre n’est pas si grande – va d’ailleurs se retrouver bientôt à la COP26), les catastrophes climatiques récentes et présagées devraient suffisamment alerter les dirigeants politiques de tous bords qui, au lieu d’engloutir tous ces milliards dans une course aux armements et à la domination puérile et d’un autre âge, seraient bien mieux inspirés de les affecter à la réduction du réchauffement climatique et de ses effets qui ne feront de quartiers ni aux uns ni aux autres.
La France a perdu un contrat de drôle de façon (c’est pas des manières entre alliés, c’est vrais !), mais d’ici quelques années, ça n’apparaîtra que comme un incident minime, pas bien grave au regard du sort qui sera alors le nôtre.