Vous vous en souvenez, en janvier 2018, donc quelques mois après son élection, c’était sa formule magique: « France is back ! » – attention, pour être dans le ton, il faut prononcer ‘franz’ – pour dire que vive le business, et encore le business !
Vous vous souvenez aussi, face au Gilets Jaunes, de sa contrition tardive en décembre 2018 : « …cette colère est plus profonde, je la ressens comme juste à bien des égards. … Il a pu m’arriver de vous donner le sentiment que ce n’était pas mon souci, que j’avais d’autres priorités. Je sais aussi qu’il m’est arrivé de blesser certains d’entre vous par mes propos. … » etc… etc…
Et puis il y a eu la crise du COVID19 et sa toute aussi inoubliable intervention le 16 mars 2020 ! : » …mais cette période nous aura beaucoup appris. Beaucoup de certitudes, de convictions sont balayées, seront remises en cause. Beaucoup de choses que nous pensions impossibles adviennent. Ne nous laissons pas impressionner. Agissons avec force mais retenons cela : le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant. Nous serons plus forts moralement, nous aurons appris et je saurai aussi avec vous en tirer toutes les conséquences, toutes les conséquences. » et bla et bla…
Aujourd’hui tout cela est loin, bien loin. Le Macron version campagne 2022 avec son penchant naturellement arrogant et droitiste, c’est « LES FRANÇAIS NE TRAVAILLENT PAS ASSEZ », assertion pourtant largement contredite par les données statistiques.
Pour le candidat Macron, pur produit du système ultra libéral obsédé par la croissance économique et la performance technologique, il est impossible d’envisager un autre modèle sociétal et économique basé sur l’économie des ressources, sur le respect de la vie et sur la justice sociale; aux oubliettes, la Convention Citoyenne pour Le Climat ! Oubliés Fukushima et Tchernobyl ! la solution pour l’énergie de demain, mais c’est bien sûr le tout nucléaire partout et pour tous !