Pour justifier la réforme des retraites, Mr Macron depuis l’Espagne a tenu un raisonnement d’une logique plutôt simpliste et manipulatrice.
Puisqu’il a été élu, dit-il, et que la réforme des retraites était dans son programme, cette réforme a donc été approuvée par la majorité des Français et doit donc être appliquée.
Ce qu’il oublie volontairement de dire c’est que sa réélection réelle s’est appuyée sur bien des voix d’électeurs qui étaient et sont toujours défavorables au recul de l’age de départ à la retraite et qui n’ont voté pour lui que parce qu’ils ont voulu faire barrage à l’extrême droite représentée, hélas, au second tour par Marine Le Pen.
Si Macron était si sûr de lui, pourquoi lui et son gouvernement ne lance-t-il un référendum d’initiative populaire pour faire approuver cette réforme ? En fait le souhait de Macron est bien d’imposer de force cette réforme, contre l’avis de la majorité des habitants de ce pays. Sous ses airs modernistes, Mr Macron s’avère de plus en plus être comme un personnage froid, réactionnaire, méprisant et hautain ainsi que comme un vulgaire manipulateur de l’opinion publique.