Aujourd’hui, plus de 2 millions de signatures contre la loi Duplomb, l’acétamipride, les méga bassines, etc…

non à la loi Duplomb

La loi Duplomb , du nom de sénateur très lié à l’industrie agro-alimentaire ( cf wikipédia) qui l’a proposée, a été adoptée par l’Assemblée Nationale sans débats selon une procédure très anti démocratique.

Cette loi prévoit:
  • le retour dérogatoire de l’acétamipride (cancérigène, destructeur de la faune),
  • la révision du rôle (bridage et limitation) de l’ ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et de l’OFB (Office Français de Biodiversité) ,
  • la facilitation des réserves d’eau agricoles (mégabassines),
  • le relèvement des seuils d’autorisation pour les élevages (pour facilité les élevages intensifs).

    De très nombreuses associations (dont la Ligue Contre le Cancer, la LPO), des professionnels de la restauration, les apiculteurs, le monde de la recherche, des agriculteurs se sont élevés contre cette loi.

    Une pétition claire et intelligente a été initiée par une étudiante inconnue sur le site de l’Assemblée Nationale pour demander le retrait de cette loi. Cette pétition a rencontré un succès fulgurant et sans précédent en France.

    Voici le lien vers la pétition pour la signer à votre tour (si vous ne l’avez pas déjà fait !), et en voici aussi le texte complet:

    Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.
    10/07/2025
    Identifiant: N°3014

    Je m’appelle Eléonore PATTERY, j’ai 23 ans, et je suis actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises).

    En tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, j’apprends chaque jour à appliquer ce que vous — législateurs — refusez aujourd’hui de respecter vous-mêmes.

    La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.

    – Cette loi est un acte dangereux.
    Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes, les services écosystémiques, et pour l’humanité tout entière.
    Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement — dont nous dépendons intégralement.
    https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014# Nous sommes ce que nous mangeons, et vous voulez nous faire manger quoi ? Du poison.

    📚 Les grands textes l’avaient déjà dit :
    Le rapport Brundtland, l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MEA), les rapports du GIEC, les études de l’OMS, de l’INRAE, de Santé Publique France… Tous alertent depuis des décennies sur les conséquences des politiques destructrices du vivant et de la santé.
    Et pourtant, vous persistez à légiférer contre l’intérêt général.

    ⚖️ Un acte possiblement inconstitutionnel.
    Selon l’article L110-1 du Code de l’environnement, l’État français est garant de principes environnementaux comme:


    « 6° Le principe de solidarité écologique, qui appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence notable sur l’environnement des territoires concernés, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ; »

    Et la LOI constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l’environnement (JORF n°0051 du 2 mars 2005 page 3697) (annexée à la Constitution de 1958) dans son chapitre 1er :
    « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »

    En validant cette loi, vous violez potentiellement ce droit constitutionnel, et portez atteinte à l’obligation de précaution, pourtant consacrée par le principe n°15 de la Déclaration de Rio et repris dans notre droit.

    Je m’oppose donc à la Loi Duplomb.
    Par cette pétition, je demande :
    – Son abrogation immédiate ;
    – La révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ;
    – La consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit.

    Aujourd’hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.

Harlem Quartet – James Baldwin

James Baldwin


Harlem Quartet est un livre qui se lit et qui ne peut être résumé. C’est un livre attachant qui vous porte à ouvrir les yeux et l’âme.
Avec ce livre James Baldwin nous emporte profondément dans la vie, les passions, la pureté et la ferveur de la jeunesse noire américaine des quartiers de Harlem dans les années cinquante.
Ce livre est un hymne et un appel à l’amour, à l’humanité, à la tolérance, à l’altruisme et à la justice. et vous porte

Le quartet de Harlem, c’est Arthur, Red, Crunch et Peanut, quatre ados qui essaient sans souvent y parvenir de devenir adultes.
Ensemble et depuis toujours, ils chantent du gospel dans les églises de Harlem d’abord, puis dans celles de toute l’Amérique du Nord par la suite.
C’est leur intimité la plus secrète, la plus crue et la plus charnelle, et leurs destinées que James Baldwin nous invite à comprendre et à partager, et surtout celle d’Arthur.
Arthur, adolescent si tôt et définitivement abusé, est le cœur palpitant de ce livre.

Harlem Quartet - James Baldwin


Il y a Arthur et son quartet, et tous les proches, avec d’abord ses parents Paul et Florence, ses sœurs et son frère ainé, Hall, sentinelle bienveillante qui se raconte et nous raconte son petit frère aimé, et les autres.
Et la miraculeuse, l’inconcevable Julia, devenue prédicatrice dès sept ans, puis écrasée, torturée, et pourtant encore et toujours passionnée, vivante et résiliante, et son petit frère Jimmy aimé. Et son père Joël, qui devient brutal et cynique, violeur monstrueux et qu’elle se refusera toujours à dénoncer.
Il y a toujours la foi et les cantiques et leurs mots si importants – ciel, péchés, chagrin, foi, chemin, saint esprit, croix, rivière, douleur, sauveur, Jésus, lumière, phare avec la religion qu’ils chantent.

Et il y a les amitiés et les amours sans fard, sincères, intenses et jamais trahis, ceux des parents d’Arthur et de Hall, ceux d’Arthur avec Crunch et puis Jimmy, ceux de Hall avec Martha, Julia puis avec Ruth, et les autres bien sûr.

« Derrière le visage de quiconque nous avons aimé pour de bon – qui nous avons aimé, nous aimerons toujours, l’amour n’est pas à la merci du temps et il ne connait pas la mort, ils sont étrangers l’un à l’autre -… L’amour aide alors, si la mémoire ne le fait pas, et la passion, excepté dans son intense relation avec l’agonie, travaille à l’ombre de la mort. La passion est terrifiante, elle peut vous faire vaciller, vous transformer, vous faire courber la tête comme un vent qui se lève du fond de la mer alors que vous êtes au large sur le bateau de votre mortalité ».

Et il y a le Pays et l’Histoire, avec la guerre qui envoie les plus âgés se battre en Corée et éloigne les amours.
Et il y a les couleurs de peau diverses et les origines, avec plus loin l’Afrique dont ils sont tous issus, et l’Asie aussi présente dans le sang et les visages.
Avec le Sud, toujours barbare autrefois, esclavagiste et aujourd’hui massivement enfermé dans une atrophie sociale et spirituelle une obsession de la différence de couleur, une paranoïa de l’intelligence si elle n’est pas portée par la bonne couleur.
Peanut y sera englouti, disparu et à l’évidence assassiné après un concert donné la-bas , victime du mépris, de l’esprit de revanche et de la haine des Noirs. C’est la vrais fin du quartet .


« Je regardai autour de moi.
Un Noir ne regarde pas autour de lui de la même manière qu’un Blanc: il y a une différence. Un peu comme j’ai appris à vivre, plus ou moins, avec ma peur de l’avion, j’ai appris à vivre dans un monde blanc.
Cela peut paraitre banal ou inamical, mais cela doit être dit: quand un Noir regarde autour de lui, il regarde, après tout, les gens qui contrôlent sa situation sociale, sinon sa vie, les gens que ses enfants rencontreront, les gens qui menacent tout ce qu’il aime.
Impossible pour un Noir de ne pas anticiper la catastrophe qui peut lui venir de ses compatriotes ».