D’une certaine manière, on pourrait se croire à la fin de l’empire romain, c’est à dire dans une vulgaire farce de boulevard.
Après la perte de pouvoir du césar il y a six mois, voici qu’aujourd’hui ses héritiers, successeurs et rivaux, toute honte bue, s’écharpent et se déchirent férocement, s’envoient à la figure accusations et menaces.
Et dire que ceux là voulaient continuer à gouverner !
Il y a François, le challenger favoris, ombrageux, sérieux et moral, et Jean François en embuscade, le vrais et fier de l’être, héritier assumé, au sourire caméléon et très publicitaire, à la courtoisie très féline, de façade façon FN.
Légitimement peut-on se demander aujourd’hui: mais, en définitivement quelles sont donc leurs valeurs authentiques ? ou plutôt leur restent ils encore des valeurs à défendre ?
C’est vrais François parle aujourd’hui de crise morale, de crise de confiance, ce qui est quand même mieux que rien, mais n’est ce pas un peu tardif comme déclaration ? Pour lui cette crise qu’il n’invoque qu’aujourd’hui, n’a-t-elle que son échec personnel pour origine ?
Quant à Jean François, avec sa dégaine de droite extrêmement assumée, il défend sans états d’âme, cette fois becs et ongles, sa victoire à la légitimité pourtant très légitimement contestée.
Quand on pense que ces mêmes promettaient sans rire de moraliser la vie politique française. Et dire que ceux là voulaient continuer à nous gouverner.
C’est bien la fin d’un règne.