Beyrouth, Paris, Bamako. Novembre 2015

Beyrouth le 12 novembre 2015: 43 personnes tuées 239 personnes blessées
Paris le 13 novembre 2015: 130 personnes tuées 352personnes blessées
Bamako le 20 novembre: 21 personnes tuées 7 personnes blessées.

La souffrance, le sang et les larmes sont partout les mêmes et les sourires des disparus resteront gravés à jamais dans l’esprit des vivants d’ici ou d’ailleurs comme une honte et un remord.
La barbarie renaît de nos égoïsmes. Les barbares d’aujourd’hui et de demain sont les oubliés et les parias d’hier et d’aujourd’hui.
Le pétrole n’a pas d’odeur mais il suinte et purule.
Les barbares n’entendent plus et, aveuglés de certitudes, ils ne voient plus le monde des humains. Ils ne se battent pas pour une cause, contre la souffrance, pour une justice. Ils foncent vers leur idéal morbide, vers leur ultime néant, en y précipitant ceux qui par malchance se trouvent sur leur chemin.
Ils tuent indistinctement, aveuglément. Leur victimes sont seulement de vrais vivants de toutes origines et de toutes croyances, qui eux aiment leurs proches et leurs semblables.

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