De faillites en faillites, la dégringolade dans la crise financière…

La nouvelle faillite frappant aujourd’hui la principale caisse d’épargne américaine, souligne encore plus la gravité et la profondeur de la crise qui secoue le monde de la finance  américaine et mondiale. Car aujourd’hui en France, il n’y a plus personne, à la tête de l’état comme ailleurs, pour exclure tout risque de faillite dans notre beau pays et pour nier les effets très négatifs que cette crise va avoir rapidement sur notre quotidien.

Et on ne reviendra jamais assez sur les causes et responsabilités, ici comme de l’autre côté de l’Atlantique, dans cette crise. L’image du président  au second semestre 2007, entre « bling bling » et paquet ou cadeau fiscal,  véhiculait largement  l’idée de l’argent et de la richesse facile et décomplexé (si les pauvres sont pauvres, c’est de leur faute, et si les riches sont riches c’est qu’ils l’ont bien mérité), donnant de fait un quitus à tous les excès (les fameux parachutes dorés) et aux spéculateurs de tout poil. Le schéma était simple (voire simpliste): l’argent devait appeler l’argent et générer activités et croissance, et en conséquence donner du pouvoir d’achat.

Et donc pour attirer l’argent « on » l’a défiscalisé au maximum. C’est le schéma ultra libéral bien connu, dont notre bon président et son parti ont toujours été des adeptes convaincus (la croissance que l’on va cherché avec ses dents…).

Comme il y a eu une bulle internet alimentée par l’aveuglement collectif du monde politique et de la finance, et qui s’est rapidement crevée, laissant sur le carreau des dizaines de milliers d’emplois, il y a explosion de la bulle immobilière et de la bulle financière, qui vont avoir des conséquences toutes aussi dramatiques.

Alors aujourd’hui, les mêmes qui péroraient il y a un an, nous servent des discours misérabilistes et alarmistes. Gouverner, c’est prévoir.  Là est leur échec politique majeur: leur incapacité à prévoir un minimum la situation présente.

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