Non, il ne s’agit pas d’un circuit autour des grands lacs du Canada. Il s’agit d’une randonnée dans les Hautes Vosges du côté de Munster au départ du col de Wettstein et qui nous amène sur les hautes chaumes à partir desquelles s’offrent aux randonneurs les magnifiques panoramas sur les lacs des Vosges.
Voici une vue panoramique sur le Lac du Forlet aussi appelé Lac des Truites:
Et maintenant voici le détail du circuit qui a totalisé quelques 23 kilomètres et un dénivelé plus raisonnable de 500 m:
Auteur/autrice : cherob
"Le Sel de la Terre", un film actuellement dans les salles, à voir absolument.
Ce filme est un documentaire signé par Win Wenders et Juliano Robeiro Salgado.
Ce dernier est le fils du très grand photographe brésilien Sébastiao Salgado dont le documentaire nous propose de découvrir et la vie et l’oeuvre, les deux étant bien sûr intimement liés.
Fuyant le Brésil pendant la dictature des années 70, il s’est exilé en France pendant près de 10 ans et c’est ici, après avoir terminé des études d’économie, qu’il devient finalement, soutenu par femme Lélia, photographe.nDans les années 80, lié avec l’ONG Médecins sans Frontière il témoigne de la famine en Éthiopie et au Sahel…
…puis plus tard, dans les années 90, des atrocités commises au Rwanda et en République du Congo. Il en ramène des images d’une réalité inimaginable et insoutenable.
Et les populations d’Afrique ne sont pas les seules a touché ainsi le fond; dans l’Europe des années 90 Sébastiao Salgado photographie les conflits qui déchirent l’ex Yougoslavie et ses photos témoignent de la même sauvagerie et inhumanité.
Profondément humaniste, il écrit : Plus que jamais, je sens que la race humaine est une. Au-delà des différences de couleur, de langue, de culture et de possibilités, les sentiments et les réactions de chacun sont identiques. Les gens fuient les guerres pour échapper à la mort ; ils émigrent pour améliorer leur sort ; ils se forgent de nouvelles existences dans des pays étrangers : ils s’adaptent aux pires situations…
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Bien que simple témoin, il est très affecté par les scènes d’horreurs qu’il a photographiées et Il délaisse la photographie et son statut de photographe social
Rendu – littéralement – malade par le génocide du Rwanda qu’il avait couvert pour Magnum, il avait perdu sa foi en l’humanité et en lui-même. C’est à ce moment de dépression que sa famille lui a suggéré de reprendre la ferme de son père au Brésil. Pris de court, Salgado a hésité, puis accepté dans un réflexe de survie: il s’est soigné lui-même en soignant ce bout de terre que le développement avait ravagé. Il a créé une fondation et y a fait replanter des arbres, par milliers. Je ne sais pas si c’était aussi sponsorisé par Vale, mais toujours est-il qu’il a fait revivre la ferme, y a recréé des équilibres naturels. Dans la vidéo, on voit deux images, la première d’une sorte de cratère nu – le paysage qu’il a trouvé en revenant -, la seconde du même endroit rendu à la végétation.
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Ce retour aux sources dans son pays le ramène à la photographie, son regard se tournant à présent vers les beautés de la nature. Après une dizaine d’année de travail, il vient de publier et d’exposer Genesis qui se veut au travers de somptueuses photographies un hymne à la nature et à la Terre.
Si les photos présentées sont très peu contestées, la démarche de ce travail l’est davantage : Mais la question qui se pose est: est-ce que le photographe brésilien le plus connu du moment n’aurait pas vendu son âme au diable? Ce photographe a-t-il encore une crédibilité pour parler des problèmes environnementaux? Lors du vernissage à Lausanne, le public était nombreux et, pour La Nuit des musées, près de 5000 personnes sont venues. Le succès de Salgado devient un phénomène international, mais progressivement une rumeur se lève, le photographe reconnu est soutenu pour ce travail par l’entreprise Vale ou Companhia Vale do Rio Doce, l’un des plus grands opérateurs énergétiques et logistiques du Brésil, cette dernière ayant financé entièrement le projet Genesis. Et cela pose un problème moral et éthique important. Là où le bât blesse, c’est que cette quête photographique à l’échelle de la planète, issue de trente voyages jusqu’aux confins du monde, a été financée exclusivement par un groupe d’extraction minière du Brésil et géant mondial mis en cause dans de nombreuses affaires. De plus, cette entreprise, en raison de son activité souvent douteuse, a reçu le Prix public Eye Awards en 2012 qui est reconnu comme «le Nobel de la honte» pour une entreprise privée. Ce prix désignant Vale comme étant la «pire entreprise de la planète» en raison de sa responsabilité pour des dégâts environnementaux graves.
C’est à chacun de se faire une idée mais, à mon avis, cela n’entache pas la personnalité émouvante de ce photographe et la qualité du filme qui le présente.
une chouette balade…
Avec un week end d’automne radieux comme on n’en fait plus, il était impossible ce week end de rester en ville, d’aller s’enfermer dans une piscine ou, pire, de rester devant la télé (beurk!).
C’était un temps idéal pour aller traîner dans les Vosges qui commencent à prendre leurs belles couleurs ocres jaunes orangers roux. N’y tenant plus nous avons pris nos chaussures, nos sac à dos, nos bâtons et quelques sandwichs et direction les Vosges et plus particulièrement le village de Belmont près du Champs du Feu qui propose une très jolie randonnée avec de beaux passages en sous bois et en balcon au dessus de la vallée de la Bruche. Le circuit est sans grande difficultés ce qui ne gâche rien (on n’a pas tous les jours vingt ans…).
Voici le circuit que nous avons fait:
et voici quelques photos pour l’ambiance:
Quand je vous disais que c’était beau !
Le racisme expliqué au enfants.
L’excellente série « Les dessous des cartes » présentée par Jean-Christophe Victor et diffusée régulièrement sur la chaîne de télévision ARTE (http://ddc.arte.tv/) nous propose régulièrement une réflexion passionnante et dépassionnée au monde géopolitique dans lequel nous nous trouvons.
Voici un très bon exemple qui mérite une diffusion très large des analyses proposées par cette émission à propos du racisme et de l’antisémitisme dont la permanence dans nos pays dits civilisés a de quoi interroger .
Les BOBO en grève.
C’est toujours comme ça: la crise et les privations c’est pour les autres, pas touche à ma situation. Les professions libérales se crispent dès la possibilité d’annonce de mesures d’économies à définir et étant susceptibles de les concerner.
Comme la possibilité de vente de « médicaments » de consommation banalisée hors pharmacie, en grande surface ou ailleurs qui semble tant effrayer les pharmaciens, déjà très fortement opposés à l’ouverture de pharmacies mutualistes.
Je ne vois pas quelle objection peut être soulevée pour la présence hors pharmacie, à côté des dentifrices, des désinfectants et autres pansements, de tubes de cachets de paracétamol ou d’aspirine du moment que ces médicaments sont disponibles pour une consommation de confort et hors ordonnance.
Perros Guirec.
Si ce n’est des matinées un peu brumeuses et la température de l’eau toujours fraîche, la Manche avait pris ses airs de Méditerranée pour cette fin d’été.
C’est vrais que la Bretagne a été LA destination à ne pas manquer pour les vacances de cet été. Nous avons eu bon nez en choisissant de passer quelques jours à Perros Guirec et nous n’avons pas été déçus.
Les environs de Perros que nous avons parcourus en bus et à pieds n’ont plus de secret pour nous, de la plage Trestignel à celle de Trestraou, de Tregastel à Trébeurden, de Ploumanc’h à l’Ile Grande dont nous avons fait le tour sans oublier le célèbre sentier des douaniers. Et nous avons pu pousser jusqu’à l’Ile de Bréhat grâce à une navette maritime au départ de Perros.
Le grand air, les randonnées et les baignades quotidiennes (une eau 17° c’est très supportable et même bien agréable si on sait s’armer de patience pour s’y acclimater)ont été au menu de nos journées, agrémenté de quelques spécialités locales comme poissons, coquillages, moules, crêpes, cidre et autres fraises.
Et puis bien sûr les photos faites dans la lumière magnifique des bords de mer dont voici une sélection féroce:
Ta vie et celle des autres.
Il n’y a rien, absolument rien au dessus-de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres.
Lorsque les hommes auront adhéré à cette logique, ils auront enfin atteint la maturité.
Yasmina KHADRA – « L’Attentat »
Les 50 années du photographe Albert Huber.
Jusqu’au 15 octobre, le photographe Albert Huber expose ses photos dans les rues de Bishheim sous le titre » Qu’est-ce que l’homme pour que tu te soucies de lui ? » dans une rétrospective de son oeuvre photographique débutée il y a 50 années.
50 ans, 50 photos réparties sur 5 lieux d’exposition dans la ville de Bishheim, et sur chaque lieu 10 photos grand format réunies par thématique :
1 Hôtel de ville : Lieux à vivre 2 Parc Wodli : Vie libre 3 Église protestante (rue Nationale) : Naître, vivre et mourir 4 Pont du Canal : Eau & vie 5 École des Prunelliers : Enfances d’une vie
Mais sur une carte, c’est mieux pour vous y retrouver surtout si, comme moi, vous ne connaissez pas encore Bishheim:
Allez y et vous ne serez pas déçus; les tirages sur aluminium comme les photos sont magnifiques ! Vous y retrouverez toute l’humanité, la noblesse, l’exigence, la bienveillance, la justesse et l’acuité du regard d’Albert Huber.
Sur les pentes du Mont Lozère.
Emboîtant les pas de Stevenson et de sa célèbre mule, nous avons repris le périple entamé il y a déjà cinq ans et qui nous a conduit cette fois du village de Chasseradès à Saint Jean du Gard près d’Alès.
La marche avec son inévitable immersion, sa lente progression nous amène sur des lieux aussi inattendus que les rencontres que nous y avons faites et nous offre des instants de sensations inégalables.
En ce mois de juin bien ensoleillé, le passage aux sources du Lot avant d’arriver au Bleymard et l’ascension du mont Lozère et la descente vers Finiels puis le Pont-de-Montvert nous ont enivrés d’espaces, de couleurs et de paysages impressionnants.
"Aux les sources du Lot."
"En descendant du Mont Lozère avant Finiels."
"Vue sur les Cévennes"
PIB ! PIB ! Hourra !
C’est officiel, l’argent de la drogue et de la prostitution et de quelques autres activités peu recommandables vont être intégrés (et pour certains états de l’UE le sont déjà) dans le PIB. Le PIB en tant qu’indicateur économique principal de mesure de la production économique réalisée à l’intérieur d’un pays donné, vise à quantifier — pour un pays et une année donnés — la valeur totale de la « production de richesse » effectuée par les agents économiques résidant à l’intérieur de ce territoire (ménages, entreprises, administrations publiques).
Doit on en conclure que pour l’UE la drogue, la prostitution, le racket, etc… sont des « richesses » et qu’il faudra aussi pour l’UE rajouter d’autres agents économiques comme les mafias et malfrats, les trafiquants, les dealers sans oublier les souteneurs actifs de la croissance et d’autres délicieux personnages du même acabit ?
Dernière minute: un black (Paul Pogba né d’un père guinéen) envoie l’équipe de France en quart de finale du mondial de foot. Tout le monde s’en félicite, à part peut être Mme Le Pen (merci à Renaud pour la formule). Vive l’immigration et vive la France !