Le capital imposé ! mais dans quel monde sommes nous ?

Ah oui ! mais dans quel monde vivons nous ? Au delà de l’épaisse brume médiatique  qui nous enveloppe, quels repères nous reste-t-il pour notre gouverne ?

En effet ne voila-t-il pas que notre président, aux convictions ultra libérales affichées et réaffirmées vigoureusement (l’économie de marché pure et dure, la concurrence, etc., etc..), annonce, et sans prévenir, créer un impot sur les revenus du capital. Ce que notre gauche social démocrate n’aurait jamais osé faire, mais passons…

Bigre, les choses iraient si mal que les plus riches, les plus nantis, pris de panique, renonceraient à leur égoisme et se disputeraient pour redistribuer une petite partie de leur fortune aux plus démunis dans, enfin, un peu (un tout petit peu) de soucis d’équité et de justice sociale ?

A moins que ce ne soit plus bassement la crainte d’une rentrée sociale trop explosive et accompagnée d’une nouvelle dégringolade dans les sondages toujours embétante quand des élections – européennes – se profilent dans les prochains mois. Et donc, hélas, ce ne serait qu’une nouvelle petite entourloupe, un peu de poudre aux yeux, beaucoup de démagogie, comme d’habitude, destinée à brouiller un peu plus l’esprit de l’électeur moyen.

Bien sûr comme cela l’a été justement souligné, avec le bouclier fiscal, cet impot va épargner les plus nantis, les vrais spéculateurs, et va atteindre un peu plus ceux qui épargnent, souvent difficilement, pour améliorer leur retraite,  c’est à dire les classes moyennes,  déjà fortement touchées par la baisse du pouvoir d’achat.

Mais tant pis, ne boudons pas notre plaisir: voir un président de la droite ultra libérale annoncer un impot sur le capital, c’est pas tous les jours, et ca ne peut que donner des idées exellentes dans l’avenir.

lignes et perspectives à la Passerelle des Deux Rives

La passerelle sur le Rhin entre la France et l’Allemagne dans le jardin des Deux Rives est un lieu classique de promenade dominicale pour les Strasbourgeois. Et c’est bien sûr un lieu très photographié, avec l’immense difficulté de le photographier avec originalité. Et chaque fois que je m’y trouve, mon regard recherche une solution sans artifice facile à cette difficulté.
Et bien je crois avoir eu le déclic lors d’une récente balade à travers la photo que voici:

 

Dans cette photo, Je me suis intéressé à la composition (le cadrage) avec les lignes constituées par les haubans (qui donnent du rythme à la photo), les poutres métalliques et la main courante sur la gauche de la photo (qui lui donne une dynamique forte).
Cette photo me plaît bien ainsi. A vous aussi, j’espère.

 

photos dans une friche industrielle

Le Port du Rhin à Strasbourg, un souvenir de mes cours de géographie du lycée en terminale (ca fait quelques quarante ans…) le classait comme deuxième port de France, donc avant bien d’autres ports en eaux de mer en France. C’est toujours un site important d’activités économiques avec des projets d’envergure et qui investit toujours fortement.
Mais bien des choses ont changé et des anciens fleurons de cette zone d’activités ont péri, laissant  comme des squelettes décharnés  les anciens bâtiments vides  et abandonnés.

Ces endroits longtemps habités par une société laborieuse et intégrée, sont souvent devenus le refuge d’êtres marginaux autant que désespérés, et parfois géniaux comme en témoignent les nombreux tags qui s’étalent à présent sur leurs murs.

Et en attendant de futures résurrections (qui ont tendance à se multiplier ces derniers mois), la lente usure de ces vieilles bâtisses et les nombreux tags qui les ont peu à peu remeublés leur ont façonné un visage et une identité si différente. 

Nous avons dû nous accommoder et prendre garde à la présence de deux pelles mécaniques à l’oeuvre pour raser ce bâtiment; dans quelques jours rien de ce que nous avons pu photographier ne subsistera !

vers des médias sous contrôle ?

La  publicité  va déserter les chaines publiques de télévision.

La nouvelle a eu un côté sympathique, parceque la pub, bof c’est pas passionnant, et c’est même souvent franchement rasant, pour ne pas dire plus…, surtout quand il vous en mettent pendant presque un quart d’heures à l’heure de grande écoute. Au début on supporte mais, rapidement, on est plus que lassé !
Donc plus de pub sur plusieurs chaines, à première vue, c’est une bonne nouvelle !

Oui mais cette mesure venant de qui l’on sait, à qui la roublardise manipulatrice ne fait pas défaut, un doute s’est quelque peu installé: cherchons l’erreur !

Il n’a pas fallu chercher longtemps, puisque à quelques jours d’intervalle l’autre mesure annoncée par le même a concerné la nomination du président de France Télévision, non plus par le CSA comme actuellement, mais directement par le gouvernement ! Donc exit l’indépendance, même relative, de la télévision publique.
Et voila que transparait de plus en plus clairement le schéma de l’information à la sauce ultra libérale:
            – d’un côté une télévision privée (TF1, M6) largement assujétie au buisness et à l’audimat, regorgeant de publicité et bien sûr très partiale
            – de l’autre côté une télévision publique soumise aux décisions et au financement de l’Etat, donc tout le laisse supposer, une télévision aux ordres et tout aussi partiale.

A ce rythme là, nous pourrons bientôt nous croire en Italie, en pleine faillite politique, et où roublardise et franche truanderie s’étalent à présent sans fard (projet de loi proposé par Berlusconi accordant l’immunité à… Berlusconi lui même !). Quand à l’Europe, elle semble se désintéresser de ce sujet (liberté de l’information), plus préoccupée d’aménager son espace économique (le marché !) et de contrôler ses flux migratoires.

un an déjà !

Les élections (pas les dernières, c’était les municipales) présidentielles, ça fait un an déjà, ou bien ça n’en fait qu’un seulement, selon les opinions des uns et des autres.

Finalement, les déçus, il parait qu’il y en a beaucoup, ont tort: nous avons eu la campagne présidentielle et nous avons le président que nous méritons, avec du spectacle (merci les médias), des promesses démagogiques, beaucoup de tape-à-l’oeil et une démocratie sans panache, rongée par les thèmes chers au FN et repris largement par notre cher président et, à présent, par les institutions européennes (douce Europe, beau pays de mon enfance !…).

En apparté, pourquoi vouloir chasser les immigrants, alors qu’on nous l’a assez dit la mondialisation est inéluctable, et si la main d’oeuvre pas chère ne peut plus venir chez nous, ce n’est pas un problème, c’est l’activité économique qui s’exilera un peu plus chez eux, avec là aucun moyen de contrôle sur les conditions de cette concurrence (voir les conditions de travail ubuesque au Kazakstan, en Indes ou au Bengladesh, etc…, et une énumération complète est impossible !).

Il serait quand même trop facile de renvoyer les ex-candidats dos à dos et des différences importantes existaient entre les principaux candidats. Mais il ne fait aucun doute que si un autre candidat l’avait emporté, la déception serait également là, pour des motifs finalement assez peu différents (promesses crédulité déception). Et les décus auraient également torts: après tout, ils sont majeures et vaccinés (pas assez peut-être) et ils n’avaient qu’à garder les pieds sur terre et ne pas croire n’importe quoi.

Après tout, une campagne électorale authentique devrait indiquer clairement quels efforts sont demandés et pourquoi faire, et quelle équité dans la répartition de ces efforts est proposée, au lieu de ne devenir plus qu’un catalogue de promesses. Equitable, avez vous souvent entendu ce mot pendant la campagne électorale ? Et notre président a jusqu’à présent montré un sens de l’équité perfectible.

L’aggravation inéluctable des crises actuelles (pétroles, banques, matières premières, catastrophes diverses, etc…) ne peuvent que rendre plus aigu le besoin de transparence (ou d’informations indépendantes et objectives) et de volonté démocratique véritable.

Voila,  si j’ai été déçu, c’est par la tournure prise par la campagne électorale, qui n’annoncait rien de bon pour la suite; et là, c’est vrais qu’on n’est pas déçu !

la gare de Hoenheim

La gare de Hoenheim à quelques kilomètres au nord de Strasbourg est sans nul doute une des gares les plus photographiées de France.

Construite en 2001 comme terminus nord de la seconde ligne du tram de Strasbourg, cette gare présente une architecture audacieuse et pleine d’originalité ceci grace au talent de l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid qui a su créé un univers de béton très esthétique et très structuré.

 
Les individus que j’y ai pris en photos sont seuls, dans un attente indifférente, ou paraissent se frayer un chemin dans une forêt de bétons obliques entre la rame et la rue.
 

traces de neiges au pringtemps

Comme vous l’avez vous-même constaté, le week end pascal a été aux tisons conformément au proverbe. Et la neige, quasiment absente de tout l’hiver, a voleté tout le week end. Bien sûr, en ce début de printemps, cela éveille les sens des photographes à la recherche de photos un peu insolites associant pendant quelques instants les éléments hivernaux (la neige ou la glace) et printaniers (les fleurs nouvelles principalement).
Plutot que courir la campagne par un froid pareil, nous sommes allés faire un tour au parc de l’Orangerie (à Strasbourg bien sûr), et voila le réultat obtenu avant que la neige ne fonde complètement.

Et il ne reste plus à présent qu’à attendre enfin la venue réelle du printemps.

Une belle exposition photos à Bischheim

J’invite ceux qui peuvent s’y rendre à aller à la cour de Boecklin, c’est à Bischheim, où se tient une exposition de photos de Albert Hubert, qui relate une très belle histoire quelque part dans le nord de l’Argentine, une histoire de liberté, de solidarité, d’amitiés, d’entr’aide et de rencontre entre deux peuples, les Kanaks de Nouvelle Calédonies et les indiens Tobas d’Argentine.
Ces indiens Tobas ont reconquéri après plusieurs dizaines d’années de manifestations, de démarches, d’informations, de luttes, le droit de disposer de leur terres ancestrales dont ils avaient été chassés. Et une fois revenus sur leur territoire, pour se réapproprier leur ancien mode de vie oublié après tant d’années, ils ont eu besoin de l’aide d’un peuple qui avait pu garder le contact avec un mode de vie équivallent.
Ainsi est née grâce à une chaine de solidarité d’églises protestantes, cette « improbable rencontre » entre les Kanaks et les Tobas, que nous relatent les magnifiques photos d’Albert Hubert.
voici une des photos de l’exposition:

aspects pratiques:
– l’adresse:
* Espace Expositions – Cour des Boecklin
17 rue Nationale 67800 BISCHHEIM
– les horaires:
l’espace expo est ouvert jusqu’au 30 mars 2008
* mardi, mercredi et dimanche de 14h à 18h
* samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h.
– le prix:
* les visites sont gratuites.
– le site internet de la mairie de Bishheim:
* http://www.ville-bischheim.fr
– le livre:
* « Kanaks et Tobas » de Albert Hubert
aux Editions Olivetan

 

le carnaval de Bâle

C’est une tradition du photoclub, tous les ans au mois de février, nous nous retrouvons à quelques uns pour profiter du carnaval de Bâle, de son ambiance si particulière et de ses cortèges masqués.
Les costumes et les masques souvent originaux , la foule sont autant de sujets captivants pour les photographes de tout poil; et cette année, avec le beau soleil et l’atmosphère printanière , les photographes étaient nombreux à rechercher l’image insolite et le bon point de vue.
Mais sous l’apparente facilité d’une belle lumière éclatante, les pièges sont nombreux et les déceptions fréquentes entre photos trop « faciles » et photos impossibles. Cependant, avec un peu d’attention et un regard débarassé des clichés habituels, de beaux instantanés  sont toujours possibles, entre inquiétudes, rires et splendeurs. Voici quelques photos parmi celles que j’ai réalisées au cours de cette journée (l’ensemble des photos est visible à cette adresse) :


le visage de la mort

 

kaléidoscope

 
le rire salvateur

le regard de l’ange