… encore un coup du « cabinet noir » ?
Catégorie : actualités
Préférence ?
Voici d’abord un texte qui a été diffusé sur facebook et qui a été rédigé par une personne de la région de Strasbourg et qui mérite plus que jamais d’être lu et relu et méditer…
J’AI PEUR.
J’ai 92 ans et quelques souvenirs qui en ce moment se font lancinants. En voulez-vous ? Je les partage !
J’avais 9 ans quand Hitler fut élu par le peuple allemand, je dis bien fut légalement élu, chancelier du Reich. J’en avais 10 quand les ancêtres français du Front National d’aujourd’hui tentèrent par coup d’Etat de renverser la République Française, et c’est en se levant contre eux que la rue républicaine les en empêcha.
J’en avais 12 quand advint le Front Populaire. Le débat gauche/droite était chaud et partout, en Alsace aussi, les idées fascistes faisaient leur nid. J’ai souvenir de mon père enlevant sans ménagement, de la table du bistrot voisin, où perché il pérorait, le nazillon en chef de Wasselonne.
Pendant ce temps, le gouvernement de Léon Blum assista sans bouger le petit doigt à l’étranglement de la jeune République Espagnole.
En 1938 à Munich, Daladier signait le lâche et catastrophique accord qui autorisait la bête à avaler la Bohême tchèque, en attendant l’Autriche…etc….
Un journal français titrait : « Plutôt Hitler que le Front Populaire »
En 1940/41 ? Hitler défilait à Paris.
POURQUOI Je vous raconte tout cela ?
C’est que je voudrais vous empêcher de tomber dans le panneau de Mme Le Pen ! Ne lui confiez pas notre pays et votre liberté ! Ne soyez pas dupes de ses promesses sociales : ce sont de leurres. Après avoir débauché Guy Moquet et Simone de Beauvoir, elle est prête même à « frontiser » Karl Marx. Puis elle gouvernerait par la haine et la peur comme font les dictateurs. Et vous pourrez chanter : « tu l’as voulu, t’en plains pas…. »
J’ai 92 ans et moi j’ai peur de Mme Le Pen.
Edouard Winterhalter.
Préférence :
C’est un mot bien courant. C’est un mot qui indique que l’on fait une différence entre ce qui est préféré et ce qui ne l’est pas. Ce qui ne l’est pas est forcément mis au second plan vis à vis de ce qui préféré, s’il n’est pas carrément rejeté, nié.
Avoir une préférence est la marque d’une faiblesse, d’une incapacité et d’un renoncement à l’universalité, à l’idéal ou à Dieu pour les croyants.
La faiblesse en politique n’est jamais permise.
Le FN est le parti qui porte l’emblème de la préférence nationale, un des piliers de leur conception politique avec le rejet ici de celles et ceux qui sont d’ailleurs, qui sont dans leur façon de vivre et dans leurs apparences differents et quelles que soient les circonstances dramatiques, les souffrances insupportables vécues par ces personnes et qui expliquent leur présences ici. Jusqu’à leur nier leur humanité.
Le FN n’est pas un représentant du peuple, il se parre aujourd’hui d’un programme pseudo social comme on présente un appas pour mieux asservir les consciences à ses thèses profondement xenophobes et racistes.
Ca dépasse vraiment l'entendement !
Quoi qu’il dise quoi qu’il fasse Mr Fillon ne pourra convaincre personne de la légitimité morale du million d’€uros gagné par sa femme ou par ses enfants de par sa position et son influence en tant que personne politique élue ou en responsabilité dans les rouages de l’état.
Aujourd’hui ceux sont des personnalités de son camp qui l’appellent à la raison et à laisser la place. Espérons qu’elles seront entendues. Parce que son manifeste aveuglement et son entêtement à se maintenir coûte que coûte comme candidat ne font qu’attiser le sentiment général et par ailleurs dénaturent considérablement le déroulement de cette élection, avec le risque réel de voir le FN profiter de cette situation fortement dégradée.
Parce que à gauche aussi, l’entêtement des deux candidats à se maintenir coûte que coûte mène aussi droit dans le mur et est de ce fait complètement incompréhensible. Mrs Mélanchon et Hamon ont quand même dans leurs convictions et dans leurs démarches assez de points de convergence pour pouvoir négocier et s’accorder sans se trahir; ensuite ils n’ont qu’à faire un tirage au sort pour choisir celui qui sera candidat ! ou pourquoi pas choisir une tierce personne et je suis sûr que les électeurs de la primaire préféreront cette solution au maintien des deux candidatures.
Allez, il reste encore deux semaines pour assainir la situation.
La gauche unie ?
J’ai écouté avec attention Mr Mélanchon sur France2 jeudi dernier. J’ai compris, il ne veut pas trahir. Il ne veut pas trahir ceux qui ont perdu confiance en Hollande et en Walls et qui lui font confiance à lui. Il ne veut pas brader leur confiance.
Je comprends, mais à quoi bon, si c’est pour perdre. Et sans unité, c’est sûr que c’est perdu. Pour lui Mélanchon, et pour Hamon aussi.
Alors s’ils ne veulent pas trahir, ni l’un ni l’autre, ils doivent s’entendre, sans compromis certes, mais ils nous le doivent.
Cahuzac Fillon, même combat !
Cahuzac, c’était celui qui, la main sur le cœur et le regard droit dans les yeux, nous contait des comptes off-shore soit disant inexistants. Fillon, c’était la discrétion, l’intégrité, la rigueur un peu austère mais avec sérieux et efficacité. Une évidence…
C’était.
Ni l’un ni l’autre ne font plus du tout illusion aujourd’hui et il y a à l’évidence plus qu’une similitude entre ces deux éminents politiciens avec comme dénominateur commun un opportunisme très cynique. Comme candidat à la présidentielle, la situation de Mr Fillon est inédite puisque sa démission est souhaitée avant même qu’il n’ait été élu !
Non mais ! z'avez vu leur tête !
Oui, je veux parler de la tête des candidats à la primaire. Bon je parle de celle de gauche, mais ça vaut également et rétrospectivement pour celle de droite et certains outsiders ne font pas mieux. Non mais, vous avez vu leur tête…très clean, quasiment enfarinée : costard impeccable, cravate très digne. La perfection, je vous dis; on les dirais sortis d’une réunion de conseil d’administration, ou d’un bureau national .
Ah quand même il y a les très très rares femmes, forcement, qui détonnent un peu mais qui restent très classiques quand même .
Et puis il y a Bennahmias. Alors lui, le look, la dégaine, qu’est ce que ça fait du bien ! pas bcbg pour deux sous (bcbg, aujourd’hui c’est pour le pen, sans majuscules bien sûr).
Donc voilà, vous en pensez ce que vous voulez mais, par delà les discours qui ont aussi bien sûr leur importance et ceux de Bennahmias valent bien ceux des autres candidats, je trouve que Bennahmias président, ç’aurait vraiment de la gueule !
Bennahmias président ! Bennahmias président !
On va en avoir bien besoin….
Il parait que, à défaut d’y croire, en y pensant très fort, des fois, ça peut marcher (si, si…) !
Alors, crions le bien bien fort et tous ensemble (Enfin, presque tous, pas les méchants bien sûr. Bon, zut, on me dit qu’ils sont maintenant les plus nombreux) et dans toutes les langues: » bonne année 2017 !! « , quand même.
Et si…
Et si !
C’est bien comme dans les mauvais contes ou dans les cauchemars bien sombres dans lesquels c’est le méchant loup (Donald) qui triomphe, pour ne pas dire pire, de la pauvre brebis (Hillary). Bon chez nous, c’est différent et la pauvre brebis s’appellerait plutôt François et le loup serait plutôt une tarentule. Sans parler de quelques autres chacals…
Mais bon, tout ça ce n’est que des histoires, et ces histoires sont faites par des individus d’aujourd’hui sûrement un peu dingues et accessoirement électeurs, en Amériques ou ailleurs. Et en définitive nous ne recevons que les histoires tristes ou tragiques que nous méritons ou que nous ont léguées nos prédécesseurs dans ce bas monde.
A la réflexion, on se demande finalement si vu l’état de désorientation et de dégradation de plus en plus prononcé d’une importante partie (majoritaire ?) des opinions publiques, le niveau d’impopularité de notre cher François n’est pas devenu quelque part un constat à mettre à son crédit même si bien sûr sa pugnacité n’est peut être pas toujours à la hauteur des exigences de notre époque un peu trop épique de coeur?
Celui qui vous dit la vérité droit dans les yeux.
Il s’est sûrement pris pour le roi soleil et il a cru pouvoir berner son auditoire en l’aveuglant de son regard hypnotique.
Heureusement, il s’est trouvé des journalistes qui n’y ont pas vu que du feu et qui ont mis en lumière sa félonie.nA présent il faut que la justice prenne soins de lui et une bonne dose d’ombre est un excellent remède qui lui fera le plus grand bien, et lui laissera tout le temps nécessaire pour méditer sur ce que sont l’honnêteté, la probité et la sincérité, surtout lorsque l’on prétend être un représentant du peuple et qui plus est socialiste.
Le silence.
Le silence.
Juste le silence, le bruit du vent et de la poussière.
Même les enfants se taisent, sans savoir pourquoi, juste parce qu’ils ressentent l’indicible, les regards fous tordus fuyants, les lèvres et les mains qui tremblent, les corps et les têtes hébétés courbés abattus. Et les morts et les blessés, sans voix.
Juste le silence de la mort, du vide, de l’inepte, de l’horreur.
Nice, bien sûr et Saint-Etienne-du-Rouvray et Paris, Londres, Madrid, Bruxelles et ailleurs, plus loin, en Turquie au Mali en Irak en Syrie, etc…, etc…, comme une lourde noire et irressitible tempête lentement murie dans des eaux polluées obscures et surchauffées, et qui se déchaîne et se propage.
L’humanité, la sagesse, le sang froid et le courage et la justice comme seules réponses civilisées possibles.