George Floyd.

Je n’ai pas regardé la vidéo montrant l’assassinat de George Floyd.

C’est en écoutant France Inter que j’ai appris son existence par les mots d’Augustin Trapenard qui clamait son horreur et son désarrois devant l’acte innommable qui venait d’être commis par un policier.

Et il aura fallu la présence d’une caméra pour que soit révélé aux yeux du monde toute l’atrocité de ce meurtre. Et nous ne saurons jamais combien d’autres ont été commis là bas ou ailleurs dans le silence et l’absence de témoins ?

« L’Etat, une bande d’hommes en armes » disait Engels. Dans un état démocratique le droit et le port des armes est délégué à ces hommes pour qu’une justice sans passion sans violence puisse exister . Alors l’Etat, son armée et sa police sont dans l’obligation de se montrer moralement et socialement irréprochables.

Les révélations de la presse concernant les échanges entre policiers observés sur facebook montrent combien les dérives constatées sont importantes et inquiétantes.

Dans un état démocratique, le contrôle permanent par le citoyen est la seule garantie contre la dérive de l’état, de son armée et de sa police.

Contrairement à Ciotti qui voudrait interdire de filmer ou de photographier les policiers en action, il est primordial que les citoyens aient à tout moment un droit de regard et de dénonciation sur les faits, paroles et gestes de ceux qui sont censés les protéger.

Sinon, c’est la fin de l’état démocratique.

Vive la fête des Travailleurs et vive le 1er Mai !

Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago..

Ce n’est rien de le dire, mais oui il faut applaudir tous les jours et plus particulièrement en ce jour de mémoire des luttes du monde ouvrier pour la reconnaissance de leurs droits, toutes celles et ceux qui donnent sans compter leur temps, leur volonté, leur intelligence, leur courage et leur humanité.
Applaudissons donc tous les soignants (les médecins, les infirmières, les aides soignantes, les agents hospitaliers) mais aussi ceux qui de la même manière contribuent par leur travail à nous nourrir, à nous vêtir, à nous loger , à nous éduquer, à nous transporter.
N’oublions pas non plus les artistes de l’ombre qui comme les chercheurs nous ouvrent les portes d’un monde plus authentique, plus juste et plus humain.

Tempo pour une catastrophe inévitable.

Le 10 mai, c’est un peu un anniversaire pour celles et ceux qui ont eu la chance de vivre le 10 mai 1981 et la victoire tant attendue de François Mitterrand à l’élection présidentielle avec son lot d’espoirs et d’enthousiasmes, bien sûr vite douchés, mais ça c’est une autre histoire…

Le 10 mai prochain, 39 années auront passé et pourtant en quelques semaines le monde entier a brutalement basculé dans la pire des pires situations rencontrées depuis la dernière guerre mondiale.

Depuis de très longues années, nombreux parmi les scientifiques et les écologistes ont été ceux qui ont cherché à alerter les populations, leurs représentants et leurs dirigeants sur la fragilité croissante et sur les dérives de notre société actuelle marquée par le productivisme, l’exploitation sans limites des ressources de la nature, la recherche complètement insensée et obsessionnelle du profit maximum.

La catastrophe générale est arrivée. Elle avait déjà failli arriver à plusieurs reprises dans les 20 dernières années. Par pure chance, les précédentes crises (Fukushima, le SRAS par exemple) ont été limitées dans leur envergure et dans leurs conséquences.

Cette fois, de chance, il n’y en a pas eu. Un microscopique virus a malencontreusement muté, s’est répandu sur la planète des hommes et sème aujourd’hui et pour des mois et peut être des années la maladie, la souffrance, la mort et bientôt la pénurie, encore plus de pauvreté et peut-être la famine.

Cette catastrophe sans précédent est arrivée et va continuer longtemps de nous pourrir la vie.

Si ce n’avait pas été celle-là, il n’y a aucun doute que c’aurait été une autre, climatique par exemple ou nucléaire ou …, avec des conséquences peut-être pire encore.

Espérons que les terriens sauront tirer les leçons de ce qui nous arrivent et seront capables de retrouver sagesse, altruisme, retenue et harmonie dans leur façon de vivre entre eux et dans leur environnement.

Le 10 mai prochain maquera le début de la reprise progressive des activités humaines dans notre pays, comme pour d’autres pays ici et ailleurs. C’est bien nécessaire ne serait ce que pour assurer nos besoins vitaux tels que se nourrir, se loger, se vêtir, se laver, se soigner, éduquer. N’oublions demain pas la leçon, continuons à honorer celles et ceux qui nous soignent, nous nourrissent, etc…

Et méprisons celles et ceux qui spéculent sur notre santé et sur nos vie, en bourse ou ailleurs.

Pandémie !

Le coronavirus est la dernière calamité à laquelle l’humanité est en train d’être soumise, mais à l’heure du réchauffement climatique, malheureusement pas l’ultime !

Envahie par le covid-19, il n’y aura bientôt plus sur cette terre qu’un immense rond rouge nous laissant tous exsangues et abattus !

Il parait que les économies souffrent et c’est très regrettable .

Ce qui ne manque pas d’étonner, ceux sont les ressources énormes (des centaines et des centaines de milliards) qui sont soudain disponibles pour venir en aide aux sociétés et entreprises (et donc aux banques) en difficultés alors que depuis des dizaines d’années rien n’est fait pour les pays sous développés, les personnes sans ressources, etc..

A l'heure virale….

A l’heure virale, pas de panique, il nous vous reste la culture.

A l’heure virale, il y a Flèche Love et Flèche Love nous offre une respiration musicale humainement profonde, ample et sincère.

Elle nous offre l’oubli lumineux dans ses rythmes de lenteurs et de suppliques. Et soudain elle nous crie le soleil de ses vibrations rauques et graves.

Flèche Love danse et vit dans sa musique et dans ses mots comme des arabesques sur sa peau.

Fleche Love, de son vrais nom Amina Cadelli, est une artiste féministe suisse d’origine berbère.

Ecoutez,  écoutez la, c’est magnifique ! et soyez ailleurs !

Et quelques liens bien utiles:

https://www.flecheloveofficiel.com/

Retour sur le réel.

Macron Philippe: le duo briseur de grèves et briseur de rêves.
De rêves ? Oui de rêves de plus de justice sociale et d’une meilleure répartition des richesses.
Le bilan de Mrs Macron et Philippe, c’est d’ores et déjà le tapis rouge déroulé pour les banques, les spéculateurs et les actionnaires, c’est les tous droits sociaux tronqués.
Avec toujours les mêmes arguments complètement éculés tant ils ont servis, il faut être CONCURRENTIEL, garantir du PROFIT pour attirer les INVESTISSEURS et ce à tout prix, aux prix de tous les sacrifices, etc…
Au XXI siècle, les vrais investisseurs, les vrais créateurs d’entreprises ne cherchent pas le profit. Macron et Philippe sont d’une vieille vieille époque !

France is not back !

Aujourd’hui la grève, c’est assurément la recherche d’un avenir plus juste et plus vivable  pour tous ! Vive la grève !

Monsieur Macron et son ministre regarde et cherche naturellement  leur salut à droite. Quoique ils tentent de faire croire, ils restent résolument ancrés dans un monde vieillisant  moisi et lézardé, celui du tristement  célèbre « enrichissez vous  ! » comme seul horizon et seule morale, celui de l’illusion de la croissance débridée et sans limite, celui des inégalités croissantes et de la nouvelle pauvreté , bref le monde ultralibéral brutal et inégalitaire.

Les grévistes et tous ceux, dans la seule gauche, qui les soutiennent sont porteurs d’un monde alternatif respectueux des idéaux humanistes du partage des ressources et de l’altruisme culturel et social.

Vive la grève.

Haro sur les chômeurs !

C’est la devise toute trouvée pour ce gouvernement décidément aussi ultra réactionnaire qu’ultra libéral !

Après s’en être pris aux retraités, ces improductifs quoi se la coulaient beaucoup trop douce, dans la veine et somme toute logiquement, MACRON and Cie se tournent avec le même cynisme vers une autre catégorie d’ « improductifs », les CHÔMEURS bien sûr!  Tous les poncifs sur les chômeurs sont sous entendus dans cette politique: tire au flanc, profiteur, faignant, fourbe, et très souvent immigré bien sûr, etc… etc…    « Suffit de traverser la rue », pas vrais !

Prochainement, ça ne fait aucun doute, ce sera le tour des artistes et du régime des intermittents. Un artiste ça n’est pas très productif c’est bien connu !

Et puis  les salariés aussi ! qui ne travaillent pas finalement tant que ça.  Une heures ou deux par jour en plus avec, si ce n’est pas déjà fait, un bon flicage (c’est pas toujours beau le progrès), ça leur fera pas de mal ! Et tant pis pour les faiblards, les sujets au stress et au  burn-out. S’ils ne sont comptants , qu’ils sachent bien qu’il y en a plein qui attendent dehors ! 

Le visage de  la société macroniste se dessine semaine après semaine, toujours plus inégalitaire toujours plus antisociale et toujours plus inhumaine.

Brexit or not ?

Triste spectacle que celui de la situation politique de l’Angleterre voisine, et de celle de l’Europe entière, de fait éclaboussée par ce qui s’apparente de plus en plus à un vrais scandale politique !

Mais si les projecteurs sont actuellement dirigés sur Londres, ce n’est que du fait de l’échéance du 31 octobre, de plus en plus proche. Demain ils pourraient bien se tourner ailleurs, vers Rome, Paris ou Berlin ?

Imaginez un instant les effets du FN RN au gouvernement à Paris…

Ce qui est en cause ici et ailleurs, c’est la régression populiste avec en arrière plan la peur et le rejet confus et partiel du capitalisme libéral, la défiance généralisée vis à vis des élites intellectuelles et des politiques globalement jugées disqualifiés et de façon récente la préoccupation réelle et grandissante avec un sentiment d’impuissance vis à vis de l’évolution climatique.

Parce qu’il ne faut pas oublier que la décision du BREXIT a été remportée sur l’exploitation démagogique du thème de l’immigration des réfugiés économiques, climatiques et politiques. Ce même thème de l’immigration largement et bassement exploité gangrène le débat politique en Europe (Italie, France, Allemagne, etc…) et au delà de l’Europe.

Pauvres réfugiés. Pourquoi dans leur grande masse ne peuvent-ils plus vivre chez eux ? Et que cherchent-ils donc ici ou ailleurs ? Chez eux, en Syrie, en Afghanistan, en Afrique, c’est la guerre, la misère, l’arbitraire, la peur permanente.

Il faut rejeter les chiffres comptables, les statistiques froides pour regarder la vrais réalité humaine et pour proposer de vrais réponses. Ce qui n’empêche pas une fermeté vis à vis de la délinquance toujours présente chez des individus déstabilisés et moralement et affectivement affaiblis.

Pékin Hong-Kong

Cette année il y a eu 30 ans que le mouvement de contestation pour plus de démocratie a vécu sur la place Tien An Men, puis a été abattu sous le feu des armes automatiques et des chars.

Mais les aspirations à la démocratie et à la justice renaissent toujours dans le cœur des hommes et de la jeunesse, ici et ailleurs. Et en Chine aussi, à Pékin, à Lhassa et à Hong Kong.

Le mouvement de Hong-Kong est né il y a plusieurs mois parce que le gouvernement de Hong Kong veut amender une loi sur l’extradition qui permettrait ainsi le transfert vers la Chine de n’importe quelle personne considérée par Pékin comme « fugitive ».

Ce mouvement s’est amplifié et radicalisé devant les refus, les atermoiements et les ambiguïtés des réponses apportées par le gouvernement Hong-Kongais.

Aujourd’hui la rupture parait totale entre les manifestants et le gouvernement et fait craindre une issue dramatique, comme à Tien An Men il y a 30 ans. Alors, en 30 ans, la Chine a-t-elle suffisamment évoluée pour être capable de trouver la bonne mesure sans perdre la face et sans avoir recours à l’affrontement direct et au bain de sang contre les manifestants ?

La démission de Carrie Lam et l’abandon clair des mandements contestés depuis les premières manifestations peuvent peut-être encore permettre d’éviter le pire.

Mr Trump qui interpelle les dirigeants chinois et leur demande de faire preuve d’humanité serait nettement plus crédible s’il en faisait lui-même preuve avec les familles et les enfants de migrants sud américains.