EUTOPIA, un roman de Camille Leboulanger

Imaginez ! Imaginez notre monde, notre humanité devenue au cours des siècles à venir différents.

Imaginez le et imaginez la, ayant su échapper à la vénalité, au lucre, à la rapacité, en résumé ayant réussi à s’abstraire de toute recherche d’appropriation et de propriété et ayant su avec modestie et retenue reprendre sa juste place au cœur du vivant.

Le pivot Historique, c’est la Déclaration d’Antonia élaborée à la fin de « l’ère de camps » pour mettre fin à cette sombre période où des hommes enferment d’autres hommes dans des camps pour les détruire ou au moins pour les empêcher d’aller où ils veulent, ailleurs sur la Terre.

Cette Déclaration vaut le détour et en voici le préambule qui la résume bien:

Le livre de Camille Boulanger se situe dans le monde d’après, bien après son avènement avec la Déclaration d’Antonia. Le fil du récit c’est Umo une personne d’alors que nous accompagnons tout au cours de sa vie, depuis son enfance à Pélagoya jusqu’à sa vieillesse à Opéra.

Nous le suivons dans ce monde où le propriété, la famille, le salariat sont abolis et dans ses rencontres, dans ses amitiés et dans ses amours, dans les métiers et les activités qu’il est amené à pratiquer et dans les lieux successifs où il habite.

Aster, Héléna , Merlin, Ulf, Livia, Budur, Gob bien sûr, Silje, Pontus, Ingrid et d’autres encore accompagnent Umo sa vie durant et lui accordent attention bienveillance et amour.

L’altruisme est devenu le maître mot de ce monde, le travail est vécu comme un amour, un partage avec les autres, jamais comme une nécessité, comme un moyen de s’enrichir ou comme une compétition.

Le vie d’alors est aussi faite de bons et de mauvais moments, de conflits et de crises, de bonheurs et de malheurs, d’efforts également et de réconforts toujours.

Camille LEBOULANGER est un jeune auteur qui apporte son imagination, son optimisme et sa confiance à un moment où notre monde en a plus que besoin.

Son roman EUTOPIA a été publié fin 2022.

N’hésitez pas à vous plonger dans ce roman fleuve, vous ne vous y ennuierez pas et vous regretterez toutes ces personnes qui vous y croiserez quand vous aurez fini de le lire. A mettre entre toutes les mains !

Alors que le temps s’accélère …

Oui, en quelques 20 millénaires ou 20000 ans la température à la surface de notre terre s’est lentement et naturellement élevée de plusieurs degrés; elle était stabilisée depuis plusieurs millénaires et jusqu’à la fin du 19ième siècle.

Et voici le 20ième, le capital s’est imposé et alors on exploite tout, les ressources, les hommes et la nature et on accélère, on veut de la croissance toujours plus de croissance, pour plus de profits toujours plus de profits.

Depuis des décennies de nombreux scientifiques ont bien essayé d’alerter, en vain semble-t-il, sur les évolutions probables du climat.

Aujourd’hui les climato-sceptiques se sont définitivement tu, mais mais ils ont été remplacés par d’autres sceptiques qui nient l’urgence de mesures radicales pour limiter cette évolution du climat.

Comme Macron qui demande une pause dans la réglementation pour la protection de l’environnement. C’est le même qui affirmait que ce quinquennat serait écologique ou ne serait pas et qui là n’est pas gêné de ne pas respecter ses promesses électorales.

Tout en finesse !

La macronie cultive depuis longtemps l’art des formules simplistes et populistes; tout le monde se souvient des « sorties » restées célèbres de Monsieur Macron lui-même du style « Il n’y a qu’à traverser la rue… ».
Aujourd’hui Monsieur Macron se fait plus discret et prudent et, comme il faut bien occuper la place médiatique, c’est le très droitier Monsieur Darmanin qui prononce des formules chocs avec ses « gentils » et ses « méchants migrants », ou encore ses éco-terroristes, formules qui alimentent les courants de pensées régressives et simplistes et qui font finalement le jeu de l’extrémisme.
Les migrants fuient non ni leur pays ni leurs racines, mais la guerre, la misère et la famine. Cette fuite se fait toujours dans des conditions très dures matériellement et culturellement et très souvent dramatiques humainement. Ensuite les migrants sont des êtres humains comme nous donc, comme nous, imparfaits avec toute la palette des sentiments humains et non simplement gentils ou méchants. Tous méritent que nous leur donnions leur chance de reconstruire leur vie ici dans le respect réciproque.

D’ailleurs les notions de frontières, de blocs, de nations perdent chaque jour un peu plus de leurs pertinences sous l’effet du réchauffement climatique mais aussi de la globalisation largement promus économiquement depuis longtemps. Le réchauffement climatique est à l’échelle de la planète donc global et impacte tous les pays. Il n’y a pas de solutions nationales pour le limiter et s’il y a une solution, elle sera commune à l’humanité ou elle ne sera pas pas. Et il n’y aura probablement pas de demi-solution. La remise en cause du modèle de développement consumériste ultra libéral anarchique et capitalistique est , hors tout point moral, de mon point de vue matériellement inéluctable et inévitable et il va falloir faire très rapidement le deuil du culte de la croissance. La seule question est de savoir si nous allons seulement la subir sous les coups des dérèglements et de l’insécurité climatique et de leurs effets ou si nous allons avoir la capacité et l’intelligence de l’organiser, avec forcément la limitation de la consommation et la répartition équitable de l’accès au ressources au niveau planétaire.

Et c’est pas gagné ! Les actions fortes des activistes écologistes caricaturées et décriées entr’autres par la macronie sont des rappels de l’urgence à agir véritablement et dès aujourd’hui face à l’insécurité climatique croissante et les créations de « bassines » ne sont que des solutions palliatives provisoires pour une agriculture intensive de toute façon sans avenir. Comparer les opposants à ces bassines à des terroristes est indigne.

Climat et écologie: une vision.

J’ai écouté avec intérêt les propos tenus par Aurélien Barrau « Pour une révolution politique, poétique et philosophique » sur France Inter dans l’émission de Mathieu Vidard « La Terre au carré ».

Au delà de propos volontairement provocateurs polémiques ou utopiques, je trouve dans les idées qu’il expose une justesse et une pertinence omniprésente, comme lorsqu’il affirme que face à l’évolution climatique actuelle, il n’y a pas de solutions technologiques (comme les LED chères à Roux de Bézieux), il n’y a plus de places depuis longtemps pour le « en même temps » cher à Macron et que les seules issues sont dans une remise en cause du modèle occidental de production et de consommation capitaliste ultra libéral et profondément inégalitaire.

Je vous propose de les retrouver ci-dessous.

A l’heure où la planète brûlera…

56 milliards pour une douzaine de sous marins (à l’esthétique très discutable !), c’était le contrat dit « du siècle » que l’Australie avait passé avec la France et qui vient d’être annulé. Les 56 milliards vont filer vers d’autres poches, d’accord c’est moche…

Et puis maintenant, qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire de ces « beaux » sous marins ? Tiens, mais on pourrait peut-être essayer de les vendre à la Chine ? Non ! Je plaisante…

Encore que, il ne semble pas qu’en matière de vente d’armes on soit si regardant sur la nature autoritaire des régimes politiques et sur les droits de l’homme des pays acheteurs tels que l’Égypte ou l’Arabie Saoudite pour ne citer que ceux là, mais la liste est très très longue.

Et puis à quoi vont servir tous ces jouets malfaisants d’ici quelques décennies, voire avant ? Que ce soit en Chine, en Australie, aux USA, en France ou en Angleterre (tout ce petit monde – la Terre n’est pas si grande – va d’ailleurs se retrouver bientôt à la COP26), les catastrophes climatiques récentes et présagées devraient suffisamment alerter les dirigeants politiques de tous bords qui, au lieu d’engloutir tous ces milliards dans une course aux armements et à la domination puérile et d’un autre âge, seraient bien mieux inspirés de les affecter à la réduction du réchauffement climatique et de ses effets qui ne feront de quartiers ni aux uns ni aux autres.

La France a perdu un contrat de drôle de façon (c’est pas des manières entre alliés, c’est vrais !), mais d’ici quelques années, ça n’apparaîtra que comme un incident minime, pas bien grave au regard du sort qui sera alors le nôtre.

"joker !", vous avez dit "joker!" …

Le Convention Citoyenne pour le Climat composée de 150 membres d’horizons et d’âges très divers a travaillé de longs mois (d’octobre 2019 à juin 2020) sur une simple question:

Comment réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, dans un esprit de justice sociale?

A cette question, leurs travaux a permis de donner une réponse en 150 propositions dont on peut trouver le résumer ici :

Comme ils l’ont eux-mêmes souligné, c’est ensemble de propositions a voulu constituer un ensemble cohérent:

« Nous ne proposons pas un menu à la carte, mais un ensemble de mesures interdépendantes pour garder une planète vivable pour l’humanité »

Parmi ces 150 propositions, Mr Macron – président, s’est prévalu (tiens, mais de quel droit ?) de 3 jokers, non pas pour compléter ces propositions, mais pour en enlever.

Et, devinez, le premier refus (de droit divin ?) a concerné la proposition de taxer de 4 % les dividendes dans les entreprises qui en distribuent plus de 10 millions annuels pour financer la transition écologique.

Le motif, éternel, c’est l’attractabilité de la France pour les zinvestisseurs, et tant pis pour la planète, comme pour les salaires, comme pour la protection sociale, la santé, la culture, les service public, etc…

Il ne le fait pas vraiment exprès, mais clairement pour Mr Macro, l’écologie, la planète, ça passe bien après le business et le fric. Aussi intelligent soit-il, il reste le partisan des dominants et ne comprendra jamais les enjeux de notre époque. Et ne doutons pas que M. Arnaud (et consort) avec ses 100 milliards d’€uros au compteur ne le contredira pas.

Et puis il y a le nucléaire et ses risques immenses. On aurait aimer un mot de cette convention sur ce sujet même si le nucléaire ne produit pas directement d’effet de serre.