Pour oublier le covid, le long et dépriment confinement, les vacances annulées, etc… nous avons profité de quelques jours de beaux temps annoncés pour changer d’air et quitter la routine.
Direction le Pays d’Auge et Honfleur où nous avons loué un gîte pour quelques jours.
Quel plaisir de se balader vers le Vieux Port et dans les vieilles rues de Honfleur,
de profiter des plages à Honfleur, Trouville ou Yport où nous avons pu chaque fois nous baigner (si, si !) malgré une eau un tantinet frisquette, surtout à Hyport.
Et puis nous avons retrouvé l’Auberge de la Sirène à Hyport où nous avons dégusté la soupe de poissons et la moules à la Normande, bien installés dans une salle de restaurant avec vue panoramique sur la mer ! Un très bon moment culinaire.
De beaux paysages de la Côte d’Opale sous un soleil radieux :
C’est vrais ça, à la fin, on s’ennuie un peu ces derniers temps !
Bon, il y a bien eu les Gilets Jaunes qui ont mis un peu d’ambiance, mais là aussi après la 20ième, on se lasse. Et puis le social, les migrants, la Syrie, les droits de l’Homme, le pouvoir d’achat, la justice, les licenciements, ca fait « gauche », et c’est devenu complètement as been, complètement quiche !
Trump et ses grands potes comme Salvini, Bolsonaro, Orban, Le Pen, et j’en oublie plein, ils ont compris ça: il y a des gens s’ennuient . Alors Trump fait le spectacle, verbalement pour le moment, à coup de tweets bien brutaux et outranciers voire orduriers ou salaces.
Mais on sent bien que ça le démange et que ça lui plairait bien de passer à quelque chose de plus concret. Et puis Trump il pense aux élections et, électoralement, l’outrance ça évite de faire réfléchir et ça paie !
Alors ça va être comme au cirque, avec les gladiateurs dans l’arène, le peuple devant la télé et Trump, en césar suffisant, qui baisse le pouce. Et alors, enfin, le feu jaillit et le sang gicle ! de quoi réveiller les loups.
Les loups ? ah oui, les loups …
Les hommes avaient perdu le goût De vivre, et se foutaient de tout Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas Pour eux c´était qu´du cinéma Le ciel redevenait sauvage, Le béton bouffait l´paysage… d’alors
….
Attirés par l´odeur du sang Il en vint des mille et des cents Faire carouss´, liesse et bombance Dans ce foutu pays de France Jusqu´à c´que les hommes aient retrouvé L´amour et la fraternité….
C’était hier à une heure et demi de Strasbourg avec une ambiance zen et décontractée à laquelle une météo éténale n’est pas tout à fait étrangère.
2a visite de l’exposition « Mikene » au Musée Badischen de Karlsruhe a été une pure merveille pour tous celles et ceux que les civilisations oubliées fascinent, le Minoens jusqu’au 14 ième siècle avant JC, puis les Mycéniens jusqu’au 12 ième siècle avant JC.
Les objets présentés tels que…
le masque d’Agammenon
une timbale en or gravée avec des dauphinsun casque mycénien fabriqué à partir de dents de sanglier.et des tablettes gravées en Linéaire B…
et bien d’autres, et la reconstitution d’un palais mycénien plus de 3000 ans après, constitue un ensemble prodigieux !
Tous les bons souhaits ne seront pas de trop pour faire de cette année à venir une année faste riche et remplie de promesses heureuses.
Que le souffle du progrès social réel, de l’altruisme et de la fraternité ouvre le coeur et les frontières de notre Europe vieillissante et ridée.
Bonne année encore…
C’est un livre de l’écrivain japonais Durian Sukegawa dans lequel on entre par une porte tout à fait insignifiante, comme une histoire banale d’un homme qui après des échecs répétés survit comme employé en tenant une boutique de dorayaki. Les dorayaki sont une patisserie japonaise faite d’une purée sucrée de haricots rouges fourrée dans une pâte style pâte à crêpe. Rien de bien spécial donc.
Et puis l’histoire de cet homme s’étoffe de rencontres avec ses clients. Et il rencontre ainsi une vieille femme un peu infirme qui finalement travaille avec lui et lui enseigne tous les secrets de la préparation des dorayaki. Avec une jeune collégienne très isolée qui se lient avec eux, ils deviennent une communauté attentive et inquiète.
L’histoire soudain bascule parce qu’une rumeur s’est répandue et fait fuir tous les clients. Cette rumeur dit que la vieille femme est porteuse d’une maladie terrifiante, la maladie de Hansen. La maladie de Hansen, c’est la lèpre. Elle a encore sévi au Japon après la guerre, à la fin des années 1940. Et le livre raconte avec beaucoup de finesse et de pudeur l’histoire dramatique de cette personne et de ces Japonais que la maladie a totalement exclus de la société japonaise.
Ce livre publié en 2013 a été traduit en français en 2016 par par Myriam Dartois-Ako. Un filme a été tourné en 2015 à partir de ce livre par la réalisatrice Naomi Kawase.
Voici une formule bien puérile et usée.
Et pourtant nous n’en avons jamais eu autant besoin ! Il suffit pour s’en convaincre de penser aux milliers de victimes de guerres et d’attentats, aux millions de personnes rejetées dans l’indifférence, l’exploitation, l’hostilité, le fanatisme et le cynisme ambiants.
La musique comme toutes les autres formes d’art peut lorsqu’elle s’offre à tous permettre d’accéder à un regard et à une écoute partagées qui en font une réponse humaine parmi les plus profondes et les plus fortes.
Bonne année à tous !!!
Cette photo a été faite pendant le concert gratuit donné par l’Orchestre Universitaire de Strasbourg le 21 décembre 2017 à l’occasion des fêtes de fin d’année. Merci à eux.
Un an après l’élection de Trump à la Maison Blanche, les électeurs américains se réveilleraient-ils enfin ? Le récent échec électoral subi par le candidat de Trump en Alabama, et qu’il a activement soutenu, en est peut être le premier signe.
Ce serait souhaitable pour ramener un peu de modération et un peu de clairvoyance qui font plus que cruellement défaut chez un homme qui incroyablement tient entre ses mains et pour encore quatre longues années une bonne part de la destinée humaine.
Et ce, avant de le voir au plus vite disparaître dans les poubelles de l’histoire, au point de se demander comment cela a bien pu arriver au vingt-et-unième siècle sur cette terre.
Les Européens n’ont finalement pas (encore ?) validé la proposition de renouveler l’autorisation d’utilisation du glyphosate (pesticide bien connu sous le nom de roundup) pour 5 ans. Le roundup est énormément utilisé comme herbicide dans l’agriculture industrielle et intensive, généralement associé à des cultures transgéniques rendues résistantes au roundup.
Mais au fait, le roundup est il oui ou non cancérigène ?
Experts et scientifiques ont présenté des études qui tendent à le démontrer et l’OMS a classé le roundup comme cancérigène.
Mais aussitôt contre études et contre arguments ont été agités par d’autres experts et d’autres scientifiques tendant à dévaloriser les études défavorables à ce produit. Bizarrement quand même, ces derniers sont plus que d’autres liés aux laboratoires.
Et pourtant la lecture de l’article reproduit ci dessous publié dans les colonnes du Figaro début 2015 (il y a eu également un reportage télévisé qui a été diffusé) ne laisse pas le moindre doute.
En Argentine des associations se mobilisent pour convaincre le gouvernement d’interdire l’utilisation d’un désherbant de Monsanto.
Au centre de l’Argentine, en pleine pampa humeda, Monte Maiz est l’une de ces bourgades qui ont délaissé l’élevage pour faire place au soja roi, première source de devises de l’Etat. Et comme sur 80 % des terres cultivées du pays, les exploitants ont cédé aux sirènes des OGM conçus pour tolérer le fameux Roundup de Monsanto, désherbant qui peut donc être déversé généreusement sur les plantes.
Seulement, avec le temps, les mauvaises herbes ont appris elles aussi à résister à son principe actif, le glyphosate, dont l’usage a été exponentiel ces quinze dernières années. Selon les sources, entre 150 et 300 millions de litres par an seraient épandus, directement sur les terres ou par avion. Autant dire que la classification du glyphosate comme «probable cancérogène » par l’OMS fait des vagues en Argentine. Un groupe d’associations écologistes vient d’écrire à la présidente pour demander son immédiate interdiction.
Des taux de cancer cinq fois supérieur à la norme nationale
«Que la plus haute autorité de santé appuie ce que l’on soutient depuis des années est une avancée considérable », se réjouit Sergio Linares, du Réseau de prévention sanitaire de Monte Maiz. Dès 2006, comme ses voisins, il s’étonne d’un nombre croissant de problèmes de santé chez les habitants de Monte Maiz. Le maire lui-même finit par s’inquiéter et, en dépit de pressions, soutient la réalisation d’une étude menée par l’université de Cordoba. Les résultats, publiés le 28 mars, font état d’un taux de cancer cinq fois supérieur à la norme nationale, idem pour le nombre de fausses couches. S’ajoutent des taux inquiétants de lupus, malformations, problèmes respiratoires, diabètes…
Monte Maiz n’est pas une exception. De nombreuses zones rurales du pays converties aux OGM sont frappées des mêmes maux. Aujourd’hui célèbres, les mères du quartier d’Ituzaingo, à Cordoba, furent parmi les premières à élever la voix et à traîner en justice les responsables d’épandages sauvages sur leur maison.
Toutefois, jusqu’ici, les études qui ont tenté de démontrer le lien direct entre glyphosate et maladies humaines ont toujours été controversées. Après le rapport de l’OMS, Monsanto crie encore à la «science poubelle ». Le gouvernement argentin évite tout commentaire. La plupart des agriculteurs défendent aussi le glyphosate : «C’est l’un des meilleurs herbicides, les problèmes de santé peuvent être liés à d’autres facteurs, la pollution de l’eau ou les antennes téléphoniques », martèle un membre de la coopérative agricole de Monte Maiz.
Une chose est sûre, l’utilisation des produits chimiques supposés inoffensifs reste très mal encadrée en Argentine. Seules une centaine de localités – à qui revient la charge de légiférer sur le sujet – ont imposé une limite, de 500 à 1 500 mètres, pour les épandages aériens qui survolent encore parfois des zones habitées. À Monte Maiz, le séchage des grains se fait en pleine ville, où sont aussi entreposés, souvent dans les garages des maisons, les machines et les bidons. «Avec le verdict de l’OMS, on aura plus de poids pour mener des procès et réguler l’usage des herbicides », espère Medardo Avila Vasquez, du Réseau des médecins des villages victimes de fumigations. Qui résume : «C’est toute une culture qu’il faut changer.»
Imaginer que vous êtes dans quelques millénaires à l’ère de Globalia. Voici peut être les rares vestiges de notre époque que retrouveront nos lointains descendants…
Cette image a été composées à partir de 4 photos développées avec Darktable puis assemblées et post traitées avec Gimp.