Pour que plus jamais l’extrême droite ne revienne au pouvoir …

Avec les remerciement de « Là-Bas Si J’Y Suis » et Gérard Mordillad pour cet article paru sur leur site internet, article dont le titre est

Non, le RN n’est vraiment pas le parti des travailleurs

L’imposture sociale du Rassemblement national

Cet article nous parle d’une interview de TF1 faite à l’occasion d’un meeting du RN du côté de Perpignan, interview manifestement faite au hasard et avec une forte authenticité d’une personne présente à ce meeting.

Il s’agit d’une personne cultivée, digne, forte, active, généreuse, mais à bout et en désespérance. Elle est à l’antithèse du macronisme et elle a surement plus de mérites sans rien avoir à envier aux premiers de cordée chers à Macron, Le Maire et consort.

Elle est légitimement en colère et à bout de la situation que lui réserve à elle et à des millions de personnes dans la même situation le système actuel défendu par Macron et son équipe , de la pauvreté et de la précarité qui rythme sa vie quotidienne.

Et le RN n’a rien trouvé de mieux que de surfer sur ces sentiments de colère et de désespérance en faisant croire qu’il est porteur de solutions pour elle et pour une majorité de ses électeurs issus des populations aujourd’hui engluées dans la pauvreté et la précarité.

A écouter et à méditer tant qu’il est encore temps.

Ce que démontre parfaitement cet article, c’est la tromperie, les mensonges et le double langage du RN en particulier vis à vis de ces personnes. En particulier le RN

Saint Gilles Croix de Vie

Cette charmante station balnéaire est située en Vendée à 1 heure de train de Nantes. C’est manifestement un spot de surf vu le nombre de planches qui circulaient sur la plage !

La plage ! c’est vraiment le point de convergence de tous les vacanciers et aussi des autochtones tellement elle est belle !

On peut s’y promener et profiter de l’air et du soleil et s’y baigner en choisissant ses heures et en étant prudent toutefois. Et puis le soir, il y a les couchers de soleil toujours magnifiques !

Et en dehors de la plage ? Oh il n’y a pas grand chose, le port de plaisance et les quais avec les restaurants, la place de l’église et son marché, le parc le long de la Vie (c’est le nom de la rivière…).

Ah ! mon dieu !

Ah mon dieu ! j’oubliais !

J’oubliais demain. Demain ? ah oui, demain, ben… c’est les élections …

Ah bon, c’est les élections , juste ca. Bon, c’est pas tous les jours. Dommage, sûrement dommage… Parce qu’un miracle serait toujours possible, comme un gentil pantin ou un bon diable surgis des urnes, comme l’élu (l’élue ?) de mon coeur ?

Ou alors des araignées cabalistiques, des milles pattes et des cafards fanatiques par milliers en surgiraient comme de crânes vides, choyés de regards perdus, fiévreux, hagards des affamés gavés, des agresseurs du néant ?

Bon demain je vote, oui je vote ! pour le miracle impossible, impossible, impossible !

La culture à poils, ça choque les riches !

Bon c’est pas leur faute s’ils n’ont pas bien compris que cette nudité de l’actrice Corinne Masiero en pleine cérémonie des césars 2021 était une métaphore pour dire qu’après trop de mois sans spectacle vivant, c’est la Culture qui était à poil !

Oui c’est pas leur faute s’ils sont trop c… pour ne pas l’avoir compris ou pire pour avoir fait semblant !

Lundi méchant …

Comme un lundi, ça va ça vient. Comme dit Gaël Faye.

Comme nous le précise Wikipedia, Gaël Faye est un auteur-compositeur-interprète, rappeur franco-rwandais, né le 6 août 1982 à Bujumbura au Burundi, et également un écrivain.
Ah tiens, voilà qui est moins courant, un rappeur écrivain, de quoi suscité ma curiosité ! Et quand j’ai trouvé ce livre (le titre est « Petit Pays ») sur les rayonnages de la médiathèque, je me suis empressé de l’emprunter et de le lire.


Bujumbura est une ville africaine, capitale du Burundi, pays situé sur les berges du lac Tanganyka et voisin du Rwanda. Cette proximité explique les violences inter ethniques et les troubles politiques qui ont fortement perturbé ce pays en 1996, peu de temps après le génocide rwandais en 1994.

Sa mère est origine du Rwanda et son père est français; et c’est ce qui a très probablement sauvé la vie de Gaël Faye lorsqu’il a pu être rapatrié avec sa soeur en France en 1996. Son père qui était resté au Burundi a été assassiné peu de temps après.

Le livre de Gaël Faye raconte sa vie là-bas, l’enfance dans un pays presque de rêve puis la plongée dans l’enfer total à l’adolescence.

Une phrase le résume: « On vivait dans une atmosphère étrange, ni paix ni guerre. Les valeurs auxquelles nous étions habituées n’avaient plus cours. L’insécurité était devenue une sensation aussi banale que la faim, la soif ou la chaleur. La fureur et le sang côtoyaient nos gestes quotidiens. »

Des jours et des nuits où le sang a neigé dans l’âme de ce pays.

Donc c’est l’heure des voeux !

Puisque c’est l’heure, autant prendre quelques instants pour y réfléchir un peu. Et ce ne sont pas les sujets qui manquent !

Bien sûr et avant tout que chacun soit enfin débarrassé de cette maladie qui pèse maintenant autant sur notre moral que sur notre santé physique, pour pouvoir retrouver toute sa vie affective, culturelle et sociale.

Mais aussi que notre planète retrouve un équilibre entre autres climatique qui arrête son réchauffement et assure à nos enfants une vivabilité dans les années à venir, et pour cela que l’on renonce sans attendre au toujours plus, aux excès de la vie d’avant, le consumérisme, la productivité à outrance, les pesticides, le tourisme de masse, etc…

Et puis que nos sociétés retrouvent un équilibre social et humain, et se forgent d’autres ressorts de développement que l’enrichissement personnel outrancier de quelques uns, forcément au détriment de tous les autres.

Dostoïevsky.

Voici un court extrait de la magnifique et longue série (presque huit heures) retraçant la vie tourmentée et aventureuse de l’écrivain russe Dostoïevski qui après avoir échappé de justesse au peloton d’exécution tsariste a été déporté au bagne en Sibérie pendant cinq ans. Il est revenu de cet univers impitoyable et écrasant avec un amour du peuple russe et des convictions très fortes. En proie au démon du jeu, il reste très longtemps couvert de dettes et ne doit son salut qu’à son talent d’écrivain.

« … et je compris l’architecture des Cieux et le vol des anges au dessus des monts, et la voie des essaims d’animaux marins sous les ondes, et le travail souterrain de la plante qui germe. Et l’ange, se penchant vers ma bouche, m’arracha ma langue pécheresse, la diseuse de frivolités et de mensonges… »

Méprisé par l’aristocratie russe (bagnard un jour, bagnard toujours), et décrié par les avant gardes intellectuelles russes (il est devenu paradoxalement tsariste), il est un personnage attachant et profondément humain. Et un des grands écrivains russes.