l'édition 2009 du Carnaval de Bâle

Malgré une météo plutôt maussade, avec quelques photographes du club photos (PCCA), nous avons fait le déplacement jusqu’à Bâle le 3 mars dernier . Pour moi c’était le 3ième édition, c’est à dire celle où les premiers émerveillements passés, l’on commence à avoir envie de s’essayer à photographier différemment les masques et déguisements par ailleurs toujours aussi magnifiques, à saisir l’ambiance et les mouvements qui rythment cette fête.

Dont voici un premier exemple de résultats (obtenus avec un filtre absorbant et un pied):


N’hésiter pas à laisser vos commentaires avisés !

exposition photographique "éGarements photographiques"

c’est à la Boite à Boîtiers et c’est à partir du 10 mars prochain.

Cette exposition regroupe cinq photographes amateurs qui ont participé en 2007-2008 au cours d’expression photographique de M. Albert Huber à l’Université Populaire de Strasbourg.Avec les autres élèves, nous avions choisi de travailler sur le thème de la gare.
Entre instants cruciaux et quotidien, entre séparations et retrouvailles, les stations de trains alsaciennes et européennes ont accepté de nous dévoiler une part de leur mystère…
Instantanés d’instants glanés au hasard des couloirs et des rails. Entre temps immobile et mouvements effrénés, l’image du voyage s’est fixé sur le papier de nos photos. Chacun de nos cliché raconte son histoire. L’attente est capturée sous ses horloges : les aiguilles se sont arrêtées au milieu de leur course. Des anonymes suspendent le temps, accrochés au fil d’un téléphone, pendant que d’autres courent contre la montre. Tout autour de la gare, le décor se dessine, inquiétant et apocalyptique dans ses couleurs ocres de fin du jour ou, à l’inverse, serein et ordonné dans la lumière rassurante du soleil. Scène d’un théâtre humain dont nous sommes les acteurs ou les spectateurs, la gare fait, dans cette exposition, son invitation au voyage…

Nous tenons particulièrement à remercier Albert Huber qui, grâce à sa culture, son intelligence et sa passion pour la photographie, nous a appris à poser un regard sensible sur le monde qui nous entoure.

Christelle Audibert – Magali Fisher- Maud Rauturier – Yves Metz – Robert Cheyrou

le passager des glaces

La photo présentée fait partie d’une (petite) série commencée suite au grands froids récents qui ont provoqué la prise en glace de la rivière voisine de la Bruche. En jouant sur les ombres et les reflets sur la glace, j’ai surpris traversant la rivière ce « passant » à l’air très décidé:

les autres photos de la série sont ici

l'allée des tags

C’est à Strasbourg, quelque part le long d’une voie ferrée désaffectée, dans le quartier de la plaine des bouchers (si, si des bouchers… bon, aujourd’hui on n’en voit plus beaucoup, pas plus que des vaches qui paissent). C’était un jour gris de pluie, non même pas, de crachin et de froid, dans un décor de vieux murs et de hautes cheminées inutiles, comme cette voie ferrée envahie de mauvaises herbes et désertée par toutes locomotives.
L’ensemble des photos est visible à cette adresse.
– la voie ferrée désaffectée –

– l’ouverture –

C’est dans ces endroits que comme quelques amis photographes, j’aiment aller voir et fixer à travers l’objectif, ce visage de notre réalité, à la rencontre des oeuvres graphiques véritables et éphémères, de génies talentueux, révoltés et rebelles.

 

mystère !

 
droit de vote ?

diva post-nucleaire ?

photos de concert

A l’occasion du récent concert de Raphaël au zénith à Strasbourg, j’ai discrètement amené un petit appareil photos numérique et j’ai pu saisir quelques photos d’ambiance de ce concert, malgré l’immensité de la salle du zénith que j’ai trouvé froide et inhospitalière.
Plutôt que de photographier le chanteur vedette, j’ai préféré chercher à restituer l’ambiance du concert à travers les éclairages les contre jours et les lumières insolites et violentes:

  la spectatrice

  les musiciens

les applaudissements
 
les applaudissements 2
 

Les lumières de la ville…

Un thème: « Les lumières de la ville », objet du prix des Arts du Rotary Club de Strasbourg, trois photographes récompensés, dont Madeleine Zeller, amie et membre du club photos de Strasbourg. Bravo donc aux trois lauréats.
Chacun a sa vision de la ville et de ses lumières, lumières des ombres cachées et des silhouettes fuyantes, lumières intimes des fins de jour, chaudes, attrayantes et fantasques, lumières nocturnes des nuits d’été, silencieuses ponctuées de zébrures blanches, presqu’invisibles comme les cris de la chave-souris.
La photo que je propose pour illustrer à ma manière ce thème a été prise le long d’une autoroute bordée d’un mur antibruit; la lumière crue d’un lampadaire éclairant l’autoroute vient se heurter à ce mur qui la canalise et la contient, ne laissant filtrer qu’un peu de transparence qui révèle une accumulation de signes de révoltes et de désespoirs.

 

 

– écritures transparentes –
 

 

les couleurs de l'automne

Une rare belle journée d’automne ensoleillée et chaude passée au milieu des vignes sur les coteaux du piémont des Vosges entre Rosheim et Dorlisheim pour s’enivrer de couleurs et ramener de belles vues dont quelques unes ci-dessous, et également ici.

 

 

l’orée des bois

 

 

 

 

impressions

 

 

couleurs de vins


 

 

l’empreinte des vignerons

 

 

lignes et perspectives à la Passerelle des Deux Rives

La passerelle sur le Rhin entre la France et l’Allemagne dans le jardin des Deux Rives est un lieu classique de promenade dominicale pour les Strasbourgeois. Et c’est bien sûr un lieu très photographié, avec l’immense difficulté de le photographier avec originalité. Et chaque fois que je m’y trouve, mon regard recherche une solution sans artifice facile à cette difficulté.
Et bien je crois avoir eu le déclic lors d’une récente balade à travers la photo que voici:

 

Dans cette photo, Je me suis intéressé à la composition (le cadrage) avec les lignes constituées par les haubans (qui donnent du rythme à la photo), les poutres métalliques et la main courante sur la gauche de la photo (qui lui donne une dynamique forte).
Cette photo me plaît bien ainsi. A vous aussi, j’espère.

 

photos dans une friche industrielle

Le Port du Rhin à Strasbourg, un souvenir de mes cours de géographie du lycée en terminale (ca fait quelques quarante ans…) le classait comme deuxième port de France, donc avant bien d’autres ports en eaux de mer en France. C’est toujours un site important d’activités économiques avec des projets d’envergure et qui investit toujours fortement.
Mais bien des choses ont changé et des anciens fleurons de cette zone d’activités ont péri, laissant  comme des squelettes décharnés  les anciens bâtiments vides  et abandonnés.

Ces endroits longtemps habités par une société laborieuse et intégrée, sont souvent devenus le refuge d’êtres marginaux autant que désespérés, et parfois géniaux comme en témoignent les nombreux tags qui s’étalent à présent sur leurs murs.

Et en attendant de futures résurrections (qui ont tendance à se multiplier ces derniers mois), la lente usure de ces vieilles bâtisses et les nombreux tags qui les ont peu à peu remeublés leur ont façonné un visage et une identité si différente. 

Nous avons dû nous accommoder et prendre garde à la présence de deux pelles mécaniques à l’oeuvre pour raser ce bâtiment; dans quelques jours rien de ce que nous avons pu photographier ne subsistera !