Enzo Enzo

Enzo Enzo, vous connaissez sûrement ? Si ce n’est pas le cas, ne ratez pas son prochain spectacle ! (et si vous la connaissiez, vous pouvez vous en mordre les doigts d’avoir rater son passage…).

Elle a présenté son tour de chants la semaine derrière (vendredi 3 décembre) dans la salle de spectacle du Point d’Eau à Ostwald tout près de Strasbourg.

Enzo Enzo, je la connaissais comme une très bonne chanteuse à travers ses succès d’il y a une dizaine d’années (« Quelqu’un de bien »), avec une belle voix, des textes élaborés et un style authentique et sans effet commercial. De bonnes raisons qui m’ont incité à aller voir son spectacle vendredi dernier.

Ce que j’ai découvert , c’est une artiste avec une présence sur scène, un humour, une originalité, un bel optimisme et une chaleur tout à fait incroyable et qui danse (avec beaucoup de grâce) ses chansons tout autant qu’elle les chante. Elle a transformé son spectacle en une vrais rencontre avec le public qu’elle a complètement transcendé et étourdi.

Donc une très très belle soirée que je vous invite à partager dès que l’occasion se présentera !

A toute fin utile voici un lien indiquant ses prochains spectacles: http://www.myspace.com/enzoandko/shows

Théatre au Cube Noir

Le Cube Noir est une petite salle de théâtre de Strasbourg installé dans le domaine du CREPS et qui programme avec bonheur d’excellente pièces divertissantes ou graves, classiques ou plus modernes.
En ce moment c’est la compagnie de Théâtre « La Mesnie » conduite par le talentueux Jacques Bachelier qui propose des soirées avec deux pièces de théâtre: « Le médecin malgré lui » de Molière et « Hortense a dit: je m’en fous » de Feydeau.


Hier soir, c’était à guichets fermés; plus une seule place sur les gradins, et du monde dans les escaliers (les coussins sont fournis aux derniers arrivés…) !
Et c’est vrais que l’on ne s’ennuie pas un seul instant. De l’excellent théâtre avec une grande originalité et une interprétation sans faille et bien sûr le plaisir de côtoyer les acteurs.n

Une excellente soirée à recommander, avant le 5 décembre bien sûr !

Marc Jolivet au Point d'Eau à Ostwald (tout près de Strasbourg) le 23 octobre 2010.

Toujours fringuant et plein malice, Marc Jolivet qui en est à 40 années de bons et loyaux services, ne fait pas encore valoir ses droits à la retraite. Mais il annonce la couleur d’emblée, si vous êtes là c’est que vous l’avez voulu, c’est votre choix, me s’il a grossi un peu, s’il a perdu des cheveux d’ailleurs grisonnants. Il vient de passer un cap, celui de la soixantaine (un autre). Mais il l’avoue, il a bien calculé et prévu son coup puisqu’il échappe de justesse à le trop fameuse loi sur les retraites. Bref pour lui, maintenant c’est quand il veut. Alors bien sûr s’offrir un one man show, dans son cas, c’est juste pour le plaisir !

Et il en prend largement, du plaisir, entre sketchs bien peaufinés et improvisations très ludiques il occupe la scène à lui tout seul quasiment tout le temps. Il nous montre la terre qui se dégonfle et écorche au passage ses amis écolos. Il vomit plus qu’il ne prononce le nom d’un certain ministre du travail très au fait des affaires.


Et pour finir après un rappel justement mérité il termine par le slam du papi, bien trop d’actualité; de ‘slame papi, slame’ à ‘clamse papi clamse’. Rideau.

A ne pas manquer !

Au théatre, hier soir…

C’était samedi soir, au Cube Noir, une salle de théâtre assez méconnue située dans l’enceinte du CREPS de Strasbourg, la troupe Jacques Bachelier y jouait le Misanthrope de Molière.
Nous nous sommes laissés tenter et bien nous en a pris. Nous avons passés une très bonne soirée dans une ambiance détendue devant des acteurs talentueux que la taille réduite de la salle et la proximité de la scène nous a permis de côtoyer et d’apprécier pleinement.
Une scène sobrement mais joliment décorée, des costumes magnifiques prêtés par la Comédie française ont apporté un air de grande soirée.

Et nous nous sommes laissés prendre au jeu des affres d’Alceste, des mots d’esprit railleurs de la belle et jeune Célimène entourée de prétendants et du dénouement demi tragique, qui voit Célimène abandonnée de tous et Alceste renoncer à composer avec le genre humain et fuir dans une solitaire et idéale probité.

Le Misanthrope de Molière
Le Cube Noir – Strasbourg

Seuls Eliante et Philinte trouvent leur voie dans leur quête humaine du bonheur.

Carmen Maria Vega

Elle était samedi au Point d’Eau à Ostwald (près de Strasbourg). Et elle passe un peu partout dans toute la France.
Comme son nom le laisse deviner, c’est une lyonnaise (c’est ce qu’elle dit) qui aime bien les ardéchois et qui embauche les parisiens seulement parce qu’ils sont pas chers… mais c’est pas vrais !
Elle a le tempérament de feu (et le langage qui va avec) qui ne laisse aucun doute sur ses origines, elle a la râlerie dans l’âme contre l’ordre borné, la hiérarchie stupide, le pouvoir prétentieux, mais aussi une attention, une sensibilité et une tendresse à fleur de cœur et de mots.
Vous mélangez tous ça, vous épicez de rythmes qui vont de la complainte aux cris, de sons de guitares, de contrebasse, de cymbales et de batterie, vous ajoutez une voix chaude, ample et chaleureuse, et pour le décor une personne plutôt avenante (mais on ne la lui fait pas), des lèvres carmins, des yeux noirs veloutés (si, si !!) et par dessus vous saupoudrez de mille expressions qui vont de l’arrogance à l’ironie, de la souffrance à l’amour.n
Et si elle écume depuis longtemps sur Myspace et DailyMotion , etc.., courrez donc la voir et l’entendre, vous ne le regretterez pas. Et attention d’être bien éveillé pour ne pas perdre le fil des ses chansons pleines de sens !n
Et allez voir son programme dans les prochaines semaines, c’est sur Myspace !

l'édition 2009 du Carnaval de Bâle

Malgré une météo plutôt maussade, avec quelques photographes du club photos (PCCA), nous avons fait le déplacement jusqu’à Bâle le 3 mars dernier . Pour moi c’était le 3ième édition, c’est à dire celle où les premiers émerveillements passés, l’on commence à avoir envie de s’essayer à photographier différemment les masques et déguisements par ailleurs toujours aussi magnifiques, à saisir l’ambiance et les mouvements qui rythment cette fête.

Dont voici un premier exemple de résultats (obtenus avec un filtre absorbant et un pied):


N’hésiter pas à laisser vos commentaires avisés !

exposition photographique "éGarements photographiques"

c’est à la Boite à Boîtiers et c’est à partir du 10 mars prochain.

Cette exposition regroupe cinq photographes amateurs qui ont participé en 2007-2008 au cours d’expression photographique de M. Albert Huber à l’Université Populaire de Strasbourg.Avec les autres élèves, nous avions choisi de travailler sur le thème de la gare.
Entre instants cruciaux et quotidien, entre séparations et retrouvailles, les stations de trains alsaciennes et européennes ont accepté de nous dévoiler une part de leur mystère…
Instantanés d’instants glanés au hasard des couloirs et des rails. Entre temps immobile et mouvements effrénés, l’image du voyage s’est fixé sur le papier de nos photos. Chacun de nos cliché raconte son histoire. L’attente est capturée sous ses horloges : les aiguilles se sont arrêtées au milieu de leur course. Des anonymes suspendent le temps, accrochés au fil d’un téléphone, pendant que d’autres courent contre la montre. Tout autour de la gare, le décor se dessine, inquiétant et apocalyptique dans ses couleurs ocres de fin du jour ou, à l’inverse, serein et ordonné dans la lumière rassurante du soleil. Scène d’un théâtre humain dont nous sommes les acteurs ou les spectateurs, la gare fait, dans cette exposition, son invitation au voyage…

Nous tenons particulièrement à remercier Albert Huber qui, grâce à sa culture, son intelligence et sa passion pour la photographie, nous a appris à poser un regard sensible sur le monde qui nous entoure.

Christelle Audibert – Magali Fisher- Maud Rauturier – Yves Metz – Robert Cheyrou

Antonio Gamoneda

Découvert au hasard de mes lectures. Quels qualificatifs employés ? sublime à coup sûr, tourmenté sûrement.

Poète contemporain, espagnol,né en 1931, rapidement orphelin de père, faible éducation, pauvreté, antifranquiste, autodidacte.

« l’homme dont le métier est la vie » (Yvon Le Men).

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Poèmes

traduits par Jacques Ancet

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« J’ai posé mes mains sur un visage et je les ai retirées blessées d’amour. À présent


l’oubli caresse mes mains. »

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« La lumière bout sous mes paupières


D’un rossignol enfoui dans la cendre, de ses noires entrailles musicales, surgit une tempête. Les pleurs descendent aux vieilles alvéoles, je discerne des fouets vivants


et le regard immobile des bêtes, leur aiguille froide dans mon coeur.


Tout est présage. La lumière est la moelle de l’ombre : les insectes vont mourir sur les bougies du petit jour. Ainsi


brûlent en moi les significations. »

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photos de concert

A l’occasion du récent concert de Raphaël au zénith à Strasbourg, j’ai discrètement amené un petit appareil photos numérique et j’ai pu saisir quelques photos d’ambiance de ce concert, malgré l’immensité de la salle du zénith que j’ai trouvé froide et inhospitalière.
Plutôt que de photographier le chanteur vedette, j’ai préféré chercher à restituer l’ambiance du concert à travers les éclairages les contre jours et les lumières insolites et violentes:

  la spectatrice

  les musiciens

les applaudissements
 
les applaudissements 2
 

une sacrée balade en vélo vers Oberhaslach et Wangenbourg…

C’était hier et j’avais passé une journée plutôt sédentaire à ne rien faire, à perdre mon temps, à bricoler inutilement. Bon, c’est pas mal de temps en temps, mais vraiment de temps en temps, et pas plus.
C’était ce matin, et après la journée d’hier, et en plus comme il y avait longtemps que je n’avais plus fait une vraie virée en vélo, ça me démangeais un peu, beaucoup même. Et donc vers 9h30, affublé d’un sac à dos et de mon appareil à photos, j’ai enfourché mon vélo et je suis partie direction la piste du canal de la Bruche, sans trop avoir de destination en tête. La météo n’était pas vraiment idéale, ce matin, avec un brouillard bien épais qui se dépose sur vos lunettes et les rendent complètement impropres à la vue. Tiens voilà, me suis-je dis je vais aller chercher le soleil qui va bien finir par chasser ce brouillard.
Bon, je suis arrivé au bout de la piste cyclable à Soultz-les-bains, et le brouillard était toujours là; j’ai donc pris la direction de Dangolsheim en me disant en montant un peu, j’ai une chance de sortir de ce brouillard.
Et puis chemin faisant, comme je me sentais bien, une idée a commencé à germer: « si j’allais à Oberhaslach », l’an passé j’avais déjà failli y aller et puis, je ne sais plus pourquoi, j’avais pris une autre direction. Et voila, c’est parti pour Oberhaslach où j’arrive avec le brouillard pratiquement dissipé. J’aurais du être satisfait, mais non, parceque, après un petit casse croute, une autre idée  m’était venue: et si je faisait un parcours en boucle en continuant vers le Nideck, Wangenbourg, et en redescendant vers Romanswiller et Wasselonne ?
Aussitôt dis, aussitôt heu, non pas fait, entamé seulement…. Parce que pour être bref, ça a été long et dur de monter jusqu’au col des PANDOURS, puis de poursuivre jusqu’à Wangenbourg. Ensuite, avec la descente, c’était évidemment plus simple, sauf que, vers Romanswiller, il a commencé à pleuvoir. Donc j’ai dû encore ramer pas mal par crainte du déluge.
Et voilà le périple complet:

Pas mal, non ? pour un quinquagénaire finissant…