Anémone, c’est tellement d’éclats de rire dans nos cœurs et dans nos têtes. Et voilà qu’elle est morte, et tous nos éclats de rire s’éteignent d’un coup…
Merde, elle avait pas le droit !
Maigre consolation: qu’est ce qu’ils vont se marrer maintenant au paradis et aux enfers !
Notre Dame de Paris
C’est vrais que le site de Notre Dame de Paris a toujours eu quelque chose de magique, parce que c’est le vrais cœur de Paris, parce que c’est une pure manifestation de la beauté et de la ferveur humaine, si bien décrite sublimée par Victor Hugo.
Voici une photo que j’ai faite dans les années 70, alors que j’errai dans les rue de Paris avec mon Mamiya 645 alors fraîchement acquis. Un soleil perçant à travers la brume délivrait une belle et douce lumière dans ce matin de dimanche.
Je suis resté abasourdi et incrédule en entendant à la radio que Notre Dame de Paris était en feu et les images de cette catastrophe diffusées en direct sur internet et sur les chaînes de télé m’ont été insupportables.
Il est bien sûr heureux que la décision de reconstruire ce monument ait été prise sans délais et il faudra évidemment beaucoup d’argent pour mener à bien cette reconstruction.
Mais il y a eu quelque chose d’indécent dans ces centaines de millions de dons, non anonymes et largement annoncés et diffusés, de la part des grandes fortunes de France. Peut être croient-ils ainsi se racheter une bonne conscience ?
Et je comprends la réaction de représentants des Gilets Jaunes.
Je donnerai pour la reconstruction de Notre Dame pour les valeurs qu’elle représente et ce don sera authentique parce que acquis par mon travail et non par la spéculation.
Le Carnaval Vénitien de Saverne
Le Carnaval de Saverne est une belle occasion partagée avec bien d’autres photographes de faire quelques belles photos en profitant des magnifiques costumes présentés par les nombreux participants.
Malgré une météo bien défavorable, nous avons pu nous retrouver au Cloître de l’église des Récollets où les plus belles photos ont été faites.
l'exposition Mykene au Badischen Landesmuseum de Karlsruhe

C’était hier à une heure et demi de Strasbourg avec une ambiance zen et décontractée à laquelle une météo éténale n’est pas tout à fait étrangère.
2a visite de l’exposition « Mikene » au Musée Badischen de Karlsruhe a été une pure merveille pour tous celles et ceux que les civilisations oubliées fascinent, le Minoens jusqu’au 14 ième siècle avant JC, puis les Mycéniens jusqu’au 12 ième siècle avant JC.
Les objets présentés tels que…





et bien d’autres, et la reconstitution d’un palais mycénien plus de 3000 ans après, constitue un ensemble prodigieux !

Marina Tsétaïeva, mourir à Elabouga par Vénus Khoury-Ghata

C’est à une plongée dans les années 20 et 30, de l’Europe et de la Russie post révolutionnaire que nous invite ce livre, et du destin implacable de cette brillante intelligentsia russe décimée et brisée par l’exil et les purges staliniennes.
Marina Tsétaïeva, miséreuse, trahie et désespérée, provocante et scandaleuse, vouée à sa poésie et niée par ses contemporains en finira avec ses jour au bout du monde, dans la bourgade d’Elabouga sur la rivière Kama quelque part, loin en pays Tatar.
Condamnée par la Russie stalinienne, son œuvre sera réhabilitée dans les années soixantes.

MARS
Ô pleurs d’amour, fureur !
D’eux-mêmes — jaillissant !
Ô la Bohême en pleurs !
En Espagne : le sang !
Noir, ô mont qui étend
Son ombre au monde entier !
Au Créateur : grand temps
De rendre mon billet
Refus d’être. De suivre.
Asile des non-gens :
Je refuse d’y vivre
Avec les loups régents
Des rues — hurler : refuse.
Quant aux requins des plaines —
Non ! — Glisser : je refuse —
Le long des dos en chaîne.
Oreilles obstruées,
Et mes yeux voient confus.
À ton monde insensé
Je ne dis que : refus.
15 mars-11 mai 1939.
Zooming…
Le zooming est une technique de prise de vue qui consiste à faire varier la focale du zoom utilisé pendant la prise de vue. Ceci suppose d’utiliser une vitesse de prise de vue lente (1 seconde et plus) et donc de mettre l’appareil photos sur pied évidemment.

Ensuite tout est dans le doigté et coup de poignée. Et on a aussi le choix entre une variation progressive de la focale ou une variation par paliers.

Et puis il est aussi possible d’associer au zooming une rotation de l’appareil

L'acte 14 des Gilets Jaunes
Qui aurait pu le dire ce 17 novembre 2018 après les premières manifestations des Gilets Jaunes, que ce 15 février 2019 serait la veille d’un nouveau samedi de manifestations des Gilets Jaunes ?
De façon irréfutable, la permanence et la durée de ce mouvement traduisent la profondeur et la gravité de la crise que traverse notre société et l’urgence de réponses structurelles permettant seules d’y apporter des solutions durables.
Et puis il y a la violence qui a accompagné ce mouvement, parfois spontanée et incontrôlée, parfois très contrôlée, et toujours manipulée et exploitée. Il est forcément difficile d’obtenir de personnes mécontentes et acculées financièrement de garder le sourire et de manifester en toute gentillesse et il y a forcément à un moment ou à un autre le risque qu’il y ait des manifestations d’agressivité. Mais la violence finit toujours par desservir les mouvements sociaux qui y recourent.
Aujourd’hui, ce mouvement doit abandonner toute forme de violence directe s’il veut encore durer, et il se doit d’afficher et d’affirmer avec la plus grande netteté son attachement à la démocratie et son hostilité à l’antisémitisme et au racisme qui sont la négation de toute justice sociale et humaine.
Ensuite l’apaisement ne peut venir que du pouvoir actuel avec l’arrêt de de l’utilisation des armes dîtes non létales mais qui ont produit ces dernières semaines d’effrayantes mutilations parmi les manifestants mais aussi d’anonymes qui ont eu la malchance de se trouver au mauvais moment à proximité de manifestations.
C’est vrais que les mesures financières prises en pleine crise en faveur des personnes à bas revenus leur ont apporté une réelle bouffée d’air et desserré un tant soit peu l’étau financier dans lequel elles se trouvaient. Mais pourquoi donc avoir attendu la crise des Gilets Jaunes pour le faire et pourquoi ne pas avoir adopté des mesures plus claires et lisibles comme l’augmentation du salaire minimum, avec comme conséquence la crise de confiance qui perdure toujours ?
Il faut espérer pour tous que le grand débat en cours n’aboutira pas qu’à des mesurettes de façade et qu’il permettra de pérenniser des mesures permettant de réduire réellement les inégalités décriées jusque par la présidente du FMI (si, si !).
Il est impératif aujourd’hui de limiter les écarts de revenus entre les plus bas revenus et les très hauts revenus. Il faut réaffirmer haut et fort que tout travail a fondamentalement la même valeur sociale.
Bonne année 2019 !
Tous les bons souhaits ne seront pas de trop pour faire de cette année à venir une année faste riche et remplie de promesses heureuses.
Que le souffle du progrès social réel, de l’altruisme et de la fraternité ouvre le coeur et les frontières de notre Europe vieillissante et ridée.
Bonne année encore…
Les Gilets Jaunes ou les dix jours qui ébranlent la macronie.
Nous avions eu les éloges des premiers de cordée, montrés largement en exemple.
Et puis voilà, voilà que les « rameurs » invisibles et laborieux, au mieux rémunérés au smic, largement oubliés des hautes sphères et des médias viennent de leur rappeler leur existence étriquée et souvent solitaire.
Il a suffit d’une étincelle pour que l’explosion sociale se produise. Et c’est la France de Zola et du 19ième siècle repeinte aux couleurs technologiques des GAFAM qui se dessine en jaune sur les multiples écrans de notre quotidienneté.
Les lumpenprolétaires du 21 siècles peuvent inquiéter à juste titre. Légitimement révoltés par leur condition mais très inorganisés et dépolitisés, ils sont ici et maintenant comme avant et ailleurs le terreau antidémocratique d’un extrémisme de droite antisémite, raciste et xénophobe.
Avec la lutte contre le réchauffement climatique, c’est un double défi majeur qui est posé à nos démocraties. Seules les solutions basées sur une répartition équitable des efforts et des richesses sont aujourd’hui aptes à relever ce défi.
Que chacun sache en tirer les leçons qui s’imposent !
Les Migrants.
Il ne faut pas avoir peur, tout le reste est illusion.
Nous pouvons bien vouloir nous agripper, nous raccrocher à la moindre aspérité, au moindre moment, il faut partir toujours et tout le temps.
Les migrants le savent bien, eux qui partent deux fois; mieux vaut partir que rester, pour échapper à l’éternité et à la folie.
« Nous sommes tous des migrants du temps »