Des photos du carnaval de Bâle 2015.

Nous avons eu la possibilité de nous retrouver un petit groupe de photographes du club pour nous rendre en train ce mardi au carnaval de Bâle…

…pour un bain de grande affluence, de bonne humeur, de couleurs, de bruits et de confettis.


C’était le jour du carnaval des enfants et ceux ci étaient bien représentés:

"Que rentisse encore le glas gras des tueries !"


Des cris, des hurlements, le sang qui gicle, des regards hébétés, des corps qui tombent partout. Le rafales des mitrailleuses, les explosions. La mort partout. L’effroi. L’enfer prémédité, exécuté froidement. Pour qui, pour quoi, pour quel idéal ou quel dieu ? L’irrémédiable, l’amertume, la tristesse, le deuil.
Wolinski, Cabu, Bernard Maris et tous les autres de Charli
Hebdo assassinés, pour rien.
Ceux qui ont fait ça sont des abominables salauds. Je suis en deuil.

"With God On Our Side."

Les Talibans ou les militants de DAECH, conquérants l’index pointé vers le Ciel, jubilent, foncent, fondent et, au nom de Dieu tout puissant, massacrent les mécréants impies, eux et tous les leurs, leurs parents, leurs femmes et leurs enfants.

Cent cinquante enfants ici, cent cinquante femmes là, Dieu est tout puissant en s’écriant comme Arnaud Amaury au temps des croisades, Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens.

Puisqu’il suffit de croire comme ceux là, que Dieu est nos côtés.

extrait de "With God On Our Side
- Bob Dylan 1963."
...
So now as I'm leavin'
I'm weary as Hell
The confusion I'm feelin'
Ain't no tongue can tell
The words fill my head
And fall to the floor
If God's on our side
He'll stop the next war.

Darktable en version 1.6 !!

Darktable est passé en version 1.6 récemment. C’est un logiciel de développement des images brutes ou raw (équivalent à lightroom). Il fonctionne sous Linux Mac OSX et Solaris mais ne fonctionne pas sous MS Windows sans l’utilisation d’un émulateur. Darktable a été présenté au PCCA ce mois d’août.
Darktable comporte une table lumineuse et une chambre noire virtuelles. Il permet de gérer les photos numériques dans une base de données, il permet de visualiser les photos grâce à la table lumineuse zoomable et permet de développer les photos au format RAW (chambre noire). Grâce une palette d’outils très complète, il permet de retoucher les photos dans divers formats (RAW, TIFF, PNG, JPEG,…). Le développement et les retouches sont non destructrices et modifiables (conservation de l’intégrité du négatif ou de l’image originale).
Darktable est un logiciel libre : vous pouvez le redistribuer et/ou le modifier selon les termes de la Licence Publique Générale GNU telle que publiée par la Free Software Fundation, soit dans la version 3, soit (à votre choix), dans toute autre version ultérieure.
Des améliorations sont apportées par cette nouvelle version dont le support des écrans à résolution élevée, le support pour la lecture des notes audio, des améliorations de performances, etc… (voir site en anglais : http://www.darktable.org/2014/12/released-darktable-1-6/ )
Une documentation à jour, complète et en français est à présent disponible et ci jointe .

Une lumière dans les ténèbres.

Le Sud-Kivu vous connaissez ? Le nom vous dit sûrement quelque chose; oui, vous en avez entendu parler.
Le Sud Kivu est une région frontalière à l’est de la RDC (République Démocratique du Congo). Elle se situe au nord de la province du Katagan au sud et les pays voisins, à l’est, sont le Burundi, la Tanzanie et le Rwanda.

Katagan, Rwanda des noms qui résonnent terriblement jusqu’à nos oreilles d’Européens, synonymes de massacres de famines et d’horreurs. Le Sud Kivu n’a pas été épargné et est toujours le théâtre d’atrocités terrifiantes perpétrées majoritairement par des milices armées issues des conflits précédents (génocide du Rwanda), les mêmes fous qui ont commis ce génocide.
Les cibles les plus fréquentes de cette barbarie sont des femmes qui sont atrocement violées puis monstrueusement mutilées:

La plupart des cas de violence sexuelle au Sud Kivu, d’après nos informations, sont perpétrés par des groupes armés étrangers non-étatiques. Certains de leurs membres semblent avoir été impliqués dans le génocide rwandais et avoir fui ensuite vers la République démocratique du Congo. Opérant dans la forêt, ces groupes armés attaquent les communautés locales, pillent, violent, emmènent les femmes et les filles comme esclaves sexuelles et les soumettent au travail forcé.nLes atrocités perpétrées par ces groupes armés sont d’une brutalité inimaginable, qui va bien au-delà du viol. Le viol et l’esclavage sexuel sont au cœur de ces atrocités qui visent la destruction physique et psychologique complète des femmes, avec toutes les conséquences que cela entraîne pour l’ensemble de la société. À de nombreux égards, ces atrocités rappellent celles commises par l’Interahamwe pendant le génocide rwandais.
source: Wikipedia

Le Docteur Mukwabe est un médecin gynécologue, directeur de l’hôpital de Panzi tout près de Bukavu.

Depuis des années cet homme vient au secours de ces femmes et les soignent autant physiquement que psychologiquement. Malgré plusieurs agressions et trois tentatives de meurtre dont il a été victime, il est resté au Sud Kivu .
En 15 ans le Docteur Mukwage a soigné plus de 40 000 femmes. Il est devenu pour le monde entier l’homme qui répare les femmes et tente de leur redonner santé et dignité; malgré cela la plupart d’entre elles restent infirmes à vie.
Le Docteur Mukwage reçoit depuis plusieurs années une reconnaissance mondiale et de nombreux prix qui viennent soutenir son action exemplaire pour nous tous dans cette région du monde.

How the Earth's radius and circonference were found in the ancien Egypt ?

Erastostème was the first man who calculated the Earth ‘s circonférence and radius. He lived in Egypt between 273 and 192 before J C.
He observed that there were differences about drop shadows seen in the town of Alexandry in the north of Egypt and another town called Syène in the South of Egypt (near Assouan) : at the summer solstice (21 of june) at midday, in Syène there was no shadow (sun strictly at the vertical) while at the same hour in Alexandry there were shadows. The angle was mesured with a special sphere between the shadow and the vertical and was a whole angle divided by 50 (7,2°).
The Egyptians had yet evaluated the distance between Alexandry and Syène couting the number of steps done by a camel to go from Alexandry to Syène ; the distance was 5000 stadium (1 stadium’s value is 157,5 meters) or 787,5 km.
After that, Eratostème had two possibilities :
– if the earth was flat, the difference of the shadows should be explain by the difference of direction of the sun rays in Alexandry and in Syène; but it also meant that the sun should be very near from the earth.

– in the other explication, the sun should be very far from eath and the sun rays should have the same direction in the two towns (parallel). So the difference of shadows should be explained by the curve of the earth.

By many others observations (moon eclipses), he thank that the second possibility was right. So he deduced the circonférence of earth 50 x 787,5 = 39760 km. Today the Earth circonference value is 40075 km.
To know the Earth Radius value, Erastostème mesured the shadows done by a stick called « gnomon » and he calculated the radius value : 6550 km. Today the Earth Radius is known to be 6378 km.
Not so far and so elegant, only with a camel, a sphere and a stick !
ps: mais pourquoi un billet en anglais ? parce que ! (j’ai repris une préparation que j’ai faite pour mon cours d’anglais çà l’UPE Strasbourg).

Et cette fois, ce fut le Lac Vert…

Plus l’hiver s’approche de la ville avec ses brouillards tenaces et étouffants, plus le besoin de grand air, de soleil et de grands espaces se fait impératif.
Après une semaine de travaux intenses à être plongé dans les vapeurs de peinture et solidement motivé par des prévisions de notre météo nationale assurément azuréennes, j’ai rempli mon sac à dos, enfourché mes chaussures de marche, enfilé une bonne veste et, après une bonne heure d’autoroute et quelques routes départementales, j’ai rallié à nouveau le col du Wettstein pour une nouvelle et bonne balade.

Cette fois, direction le Lac Vert au nom non usurpé par la magie des reflets et des algues, puis les hautes chaumes et retour par le Lac des Truites pour une randonnée de tout de même plus de 17 km et d’environ 900 m de dénivelés cumulés.

de quoi souffrir un peu des jambes à l’arrivée avec quelques débuts de crampes en prime.
Malgré un ciel nettement moins bleu que prévu (la météo testera encore longtemps une science molle, bâtie de probabilités), le bon air et l’espace étaient au rendez vous avec, au loin et au delà de la Forêt Noire, une vue panoramique sur les Alpes Bernoises.

Au premier plan, l’Alsace et la vallée de Munster sont restées immergées toute la journée dans une abominable purée de pois et, au moment de redescendre et de plonger dedans, je n’ai pas pu m’empêcher de me mettre en apnée. Mais bon n’ayant pas amené de bouteilles d’oxygène, je me suis rapidement repris…

Le Quatrième Mur.

 « Le Quatrième Mur » c’est le roman d’un théâtre rêvé, impossible, un livre de Sorj Chalandon, journaliste (actuellement au canard Enchaîné) et écrivain de renom. nLe quatrième mur, en langage théâtral, c’est le devant de la scène, entre spectateurs et acteurs, entre histoires réelle et fictive. Mur qu’aucun acteur ne peut impunément franchir.
Le théâtre du livre, c’est le Liban explosé, brisé, des années 80, celui où, au milieu des ruines communes, toutes les communautés s’affrontent s’assassinent, en carnages et mutilations, et subissent, impuissants, l’ironie, la violence et la loi de leurs voisins plus armés et plus forts , de leurs chasseurs bombardiers et de leurs chars d’assaut.
Le rêve, c’est celui de Sam, un enfant presque grec, juif, fils de la Shoa, dont la famille a été exterminée à Birkenau sous la pensée méthodique d’un criminel nazi, Alois Brunner.nMême adulte, même proche de la mort (il va mourir d’un cancer), il rêve encore. Il rêve de paix, pour lui, pour sa famille défunte, pour le monde, pour le Liban.
Son rêve, c’est de faire lâcher leurs armes à toutes les communautés libanaises qui s’affrontent, pour les réunir sur une scène dans un théâtre de ruines, pour les faire jouer une autre histoire désespérée, une autre vie.
Lorsque le rêve semble à portée de mains, depuis la scène du Théâtre, une main humaine est tendue vers les lambeaux du Liban déchiré, à travers le quatrième mur. Cette main est brutalement happée dans un paroxysme de violences de l’Histoire qui brise net et le Théâtre et les rêves de paix.
Et il ne reste plus qu’un air de musique lancinante et les cris de douleur et de souvenir, et peut être d’espoir,

ce sale espoir qui gâchait tout.

Winter’s Child – Camille

Oh what a funny feeling for a child Born in the middle of the funny feeling for a child
This is the middle of the night
This is the middle hold on
This is the middle of the night
This is the middle hold onHold on until the moon has gone
Until the mice no longer bite
Until the stars are on the run
Until your heart can breath the light
Until you’re Until you’re Until you’re bornOh what a funny feeling for a child
Born in the middle of the warThis is the middle of the night
This is the middle hold on
This is the middle of the night
This is the middle hold on
La nuit descend
Et tu es né
L’enfant de suie
Au sang mêlé
La guerre a fui
Voici la paix
Gonflé de vie
Le jour t ‘attend
Oh mon Liban
Oh what a funny feeling for a child
Born in the middle of the winter

Vues panoramiques de Grendelbuch.

Il faut prononcer « grendelbrur ». C’est, pour nous, un village particulier des Vosges alsaciennes, un peu mythique et fondateur.
Les deux photos sont des panoramiques assemblés à partir de quinze photos faites avec un 100mm et sans trépied dimanche dernier (ou hier, soit le 2 novembre 2014) après une petite randonnée autour du Hohbhuel que nous aimons bien.
Sur cette première photo, on peut apercevoir tout à droite la tour des ruines du château du Guirbaden.

Et surtout, il faut admirer les coloris magnifiques de la nature en cette saison.

Et voici le parcours de notre randonnée: