Écoutez !
Cela vous reporte quelques quarante ans en arrière (pour ceux qui le peuvent, bien sûr, et alors vous le prenez en pleine figure), mais la vibration, la profondeur des sons, leur pureté sont les mêmes et le plaisir et l’engouement intacts.
Écoutez ! c’est vraiment top !
Trois mois après, ça urge !
Et oui ça fait bientôt trois mois que l’ancien président a été mis à la retraite, et que le nouveau a pris ces quartiers à l’Élysée. Au niveau com, ça fait du bien, beaucoup de bien: fini le matraquage et le harcèlement agressif et incessant gravitant facilement autour de la sécurité et de l’immigration pour mieux montrer du doigts les boucs émissaires de la crise, les mauvais citoyens (les auvergnats entr’autres, c’est définitivement bien connu !).
Pour autant les temps restent durs, très durs, et de plus en plus durs, surtout pour les salariés. La crise financière, suivant les caprices des marchés spéculateurs, s’approfondit en Europe et dans notre beau pays, au beau milieu de l’été, tous les plans de réduction d’effectifs reportés depuis presque un an pour ne pas gêner la ré élection de qui vous savez, éclatent à présent comme prévu, les élections passées.
Il va falloir dans les prochains mois beaucoup d’ingéniosité, de persévérance et d’opiniâtrement à ce gouvernement pour desserrer l’étau économique et financier et ne pas se renier socialement. Mais ça urge !n
A suivre
la révélation faite au corbeau.
Vous connaissiez le corbeau de la fable, celui avec en son bec un fromage ? Eh bien le revoici cette fois en transes et en proie à une vision de rêve pour un paradis des corbeaux. Après le loup blanc, voici qu’il croit voir le corbeau blanc !
A ce jeu de miroir aux alouettes, c’est toujours les mêmes qui se font plumer.
Parking souterrain.
Ces endroits quadrillés, très souvent sinistres, étouffants et peuplés d’ombres, ponctués de crissements de pneus, baignent dans la lumière crue des néons accrochés aux plafond si bas, lumière hachée par les faisceaux des phares de rares voitures qui se hâtent vers la sortie.
Il n’en faut pas plus au commun des photographes pour y trouver une source féconde d’inspiration !
à Bénédicte et Alexandre.
C’est pour très bientôt (J-8) ! Pour elle (Bénédicte) et lui (Alexandre), ça va être le grand jour, celui où ils vont se répéter bien fort devant nous tous, ce OUI qu’ils se sont dits un jour entre eux deux. Ce jour, maintenant si proche, sera leur jour, celui de leur rêve réalisé, puisé dans le passé et inscrit dans le présent de ce jour pour leur futur commun.
Je leur souhaite bien sûr tout le meilleur même si, selon la formule, c’est aussi pour le pire qu’ils se disent OUI, mais le pire, c’est seulement au cas où, faut pas exagérer !
En parlant du meilleur et du pire, ça me fait penser… le meilleur c’est encore un choux entier, bien pommé et bien feuillu. Parce que le choux c’est universel, c’est d’ici et d’ailleurs, c’est vert, blanc ou rouge, c’est de Bretagne, de Bruxelles, de Milan ou de Rome, mais aussi de Chine ou des Caraïbes . C’est brocolis, fleur, rave ou palmiste. C’est excellent cru, farci, en soupe, seul ou accompagné. Un choux, ça peut être le bonheur?
Bon, là je vous épargne quelques histoires ridicules à dormir debout.
Mais attention ! le pire et le meilleur se côtoient souvent et il ne faut jamais couper le choux en deux ! Parce que le pire, c’est bien le choux rompu, diminué, amputé, le demi-choux, égoïstement gardé chacun pour soit.
Mais quoi ! voilà l’homme à la tête de choux qui, en ayant fait un jour l’amère expérience, va chercher, va comprendre…
Et lui qui l’a si bien écrit, voila que sa fidèle moitié, le lui a chanté, pour le meilleur et pour le pire …
…et aussi, peut-être, pour conjurer la pluie le jour J.
Vive la retraite à 60 ans !
On me dira bien sûr que ce n’est qu’un retour très partiel à la retraite à 60 ans, mais tout de même, le décret dont la sortie est imminente devrait atténuer fortement les injustices les plus criantes de la réforme très sarkozienne de 2010, en particulier pour les femmes et pour celles et ceux qui étaient écartés du dispositif carrière longue et qui se retrouvaient en attendre jusqu’à deux ans d’avoir atteint l’age légal alors que ils avaient atteint depuis belle lurette le quota du nombre de trimestres cotisés.
Et puis ce décret ne marque que le début des (vraies) négociations pour une refonte de la réforme des retraites avec, on l’espère, une préoccupation de justice sociale et d’équité dans l’effort demandé à chacun et forcément avec une inéluctable réflexion sur les conditions de travail devenues trop souvent inhumaines dans notre pays.
Visite photographique à Stuttgart.

A une dizaine de photographes, c’est samedi que nous sommes allés pour la journée à la découverte du centre de cette ville.
Sûrement à la faveur du week-end et d’une belle et chaude journée printanière et ensoleillée, il y régnait une ambiance libre, décontractée et souriante, loin des clichés habituels de rigueur froide et spartiate attribuée un peu trop facilement à l’âme allemande.

Stuttgart a perdu ses monuments historiques pendant la dernière guerre et présente aujourd’hui le visage d’une ville moderne, active et riche en culture.



Génération Cirque
Photo nature.
Voici une nouvelle photo faite pendant une promenade récente près de la Bruche.
Les conditions de prise de vue n’étaient pas très bonnes: temps couvert et lumière un peu faible. Ceci explique une profondeur de champs un peu insuffisante pour ce type de photo rapprochée.
voici les exifs:
* Camera Model = EOS 30D * Exposure Time (1 / Shutter Speed) {0x829A} = 1/80 second ===> 0.0125 second * Exposure Program {0x8822} = manual control (1) * Aperture = ƒ/5.6 n* ISO Speed Ratings {0x8827} = 200 * Flash {0x9209} = Flash did not fire, compulsory flash mode * Lens Type = Canon EF 100mm f/2.8 Macro
Photo'art !
Que voilà un titre bien prétentieux ! Mais c’est vrais qu’avec son appareil photo, il est possible de transcender la réalité, de modifier au moins son apparence, de se jouer d’elle.
C’est par pur jeu et parce que tout et à tout moment peut présenter un intérêt pour être photographié du moment que le photographe y projette un peu de sa propre intensité, de son mouvement, de sa folie, de son plaisir, de sa malice, de son désir et soit prêt à distordre à transfigurer les apparences de cette réalité jusqu’à lui donner l’aspect de son ressenti personnel.
Cette photo a été au Jardin Botanique de Strasbourg et ne présente aucun intérêt scientifique ! Le sujet, une simple branche, ne présente en lui-même que peu d’intérêt. Mais en surexposant et saturant de lumière la photo et en diminuant suffisamment la profondeur de champs, j’ai obtenu la photo ci dessus avec cette ombre chinoise et ses taches de couleurs vertes, tellement plus proche de ce que j’ai envie de voir.