Gimp dans sa nouvelle version ( la 2.8), c'est pour très bientôt !

Ca fait déjà une dizaine de jours que la 1er release complète de la version 2.8 de GIMP a été officiellement diffusée. Encore quelques bugs à corriger, et la version 2.8 sera la nouvelle version stable en lieu et place de la version 2.6 qui date quand même de 2008.
Cette version apporte son lot de nouveautés dont vous trouverez tout le détail sur le site gimpfr.org. Voici un extrait des informations données sur ce site:

 - Le mode fenêtre unique
 - Les groupes de calques
 - Outil de Transformation par cage
 - Outil Texte
 - Edition du texte dans le canevas
 - Styles de texte
 - Dialogue Préréglages d'options d'outils
 - Outils de dessin
 - Nouveau moteur de dynamique de brosse
 - Support de l'inclinaison et du ratio d'aspect des brosses
 - Nouveau jeu de brosse
 - Interface et ergonomie
 - Colonnes multiples
 - Nouvelles fonctions de sauvegarde et d'export
 - Mot-clé pour les ressources Gimp
 - Expressions mathématiques dans les champs numériques
 - Visibilité augmentée des Chemins, Sélections et des Brosses
 - Nouveau styles de curseur

 
Retrouvez toutes ces information sur le site à cette adresse:

          - http://gimpfr.org/presentation_gimp28.php

Voici également une présentation fouillée des nombreuses fonctionnalités de GIMP dans cette nouvelle version que vous pouvez consulter à cette adresse:

          - http://galerie.robert-cheyrou.fr/index.php/divers/GIMP28

"Traine pas trop sous la pluie" – Richard Bohringer au Point d'Eau à Ostwald.

Superbe, crâneur, touchant, déroutant, énervant aussi, humain quoi, c’est Richard Bohringer l’Africain, l’apatride avec ses deux pays, l’acteur du vrais peuple (pas des bobos en velib au marché bio), avec ses 70 ans et 3 mois, avec ses anges gardiens là haut qui veillent sur lui, Léotard (pas François) Philippe et Bernard Giraudeau, et les femmes, ses femmes ! Sa grand mère bien sûr, et puis cette belle femme noire d’un soir de dèche en hiver à Harlem à qui il avait offert son pull over vert et qui l’a rendu HUMAIN pour la vie.

Richard Bohringer nous livre ainsi ses souvenirs réels ou imaginaires, ses coups de gueules, ses certitudes et ses doutes, et surtout ses amours, les femmes, les amis, sa vie d’acteur, le vin, l’alcool, la maladie, l’hôpital, les infirmières, écrire…


Et il nous invite à bien voter en mai prochain, parce que depuis 5 ans, il doit prendre des tranquillisants – suivez mon regard ! Parce qu’il n’aime pas du tout Sarko et sa bande, lui l’Africain, et parce qu’il doute aussi du candidat de la rue de Solférino, rue trop huppée pour lui, il veut voter pour Melanchon au premier tour.

Pour finir, l’Homme nous embrasse ou nous bénit tous généreusement puis nous salue du V de la victoire. Rideau. Il a promis de revenir l’année prochaine parce qu’il aime bien l’Alsace et le riesling…
Enfin pour le 6 mai, pas de problème Richard, pas de problème, on va voir ce qu’on peut faire !

Terraferma

C’est un filme du cinéaste italien peu connu, Emanuele Crialese.
Il raconte la rencontre difficile, mais en définitive remplie d’humanité, entre des migrants venant d’Afrique et des marins pécheurs dans le sud de l’Italie. Il nous parle de conflits entre la force morale de ces marins (la Loi de la Mer ancestrale) et l’amoralité et l’inhumanité profonde des lois sur l’immigration, et des forces de polices chargées de les faire appliquer.
Dans un contexte local de crise et de pauvreté, ce filme montre comment ces marins réussissent à surmonter leurs peurs et leurs hésitations et tentent d’atténuer l’extrême souffrance vécue par les migrants.
 
Ce filme a été tourné dans l’île de Lampedusa dans le sud de l’Italie, île tristement célèbre pour les nombreux migrants africains y transitant.
C’est un très beau filme, n’hésitez pas à aller le voir.

Mais qu'est ce donc que la politique dans cette campagne ?

La politique n’est pas une affaire d’enfant de coeur, parait-il, et son seul objectif serait le pouvoir (au fait, mais pour faire quoi ?). Et pour atteindre cet objectif, tous les moyens sont bons avec comme seule limitation une apparence de respect de la légalité sauve.
Caricature, excès, surenchères, outrances verbales, dénigrements sont les instruments privilégiés de certains candidats dits du peuple dans la volonté de dégrader l’adversaire dans une chasse aux voix cynique et brutale.
 
Un exemple ? dans le débat sur l’énergie nucléaire, il fallait voir ce soir Mr Coppé brandir sa carte de France des centrales avec bien en caractères bien gris et bien rouges le chiffres de 400 000 emplois qui seraient rayés de la carte si le tout nucléaire était remis en cause. Parce que bien sûr, derrière ces 400 000 emplois, il y a beaucoup d’électeurs à influencer, n’est ce pas ! Ce chiffre est bien sûr une absurdité et n’est qu’une vulgaire caricature des idées défendues par le candidat d’opposition. Réduire la part du nucléaire est d’abord une question de sécurité qui ne sera atteinte lorsque nous en serons sortis. Economiquement, ça a un coût bien sûr et c’est pour cette raison que ça va demander du temps, beaucoup de temps. Mais Mr Coppé devrait se poser ces questions:combien vont coûter les accidents de Tchernobyl et de Fukushima et combien coûterait à la France et à l’Europe un accident nucléaire équivalent à ceux de Tchernobyl ou de Fukushima et combien de ressource et d’emplois seraient alors détruits ?
 
La chasse cynique aux voix a aussi ses thèmes de prédilection tellement banalisés aujourd’hui comme l’insécurité bien sûr, mais aussi l’immigration en jetant la vindicte sur les immigrés et sur les populations de religion musulmane présentées comme barbares (la viande halal…) et désignés comme responsables et de l’insécurité et du déficit de nos comptes sociaux, sans parler du repli nationaliste exploité et proposé dans une hostilité à l’idée européenne ainsi qu’aux populations du tiers monde (mais pas seulement, pensez aux Roms) présentées comme non civilisées et responsables de notre déclin dans la mondialisation.

Quand la droite populiste (pléonasme ?) n'en finit pas d'ouvrir et de réouvrir la boite de Pandore.

« Elections pièges à c… ? », ce slogan, certes un peu ancien et suranné, aurait-il un fond de vérité ?
Pour les anciens de soixante huit et pour les autres, le tour actuel pris par la campagne électorale dégage une odeur de plus en plus nauséabonde et ne peut qu’amener chacun en son âme et conscience à se poser cette salutaire question.
En effet, des slogans des candidats se réclamant du (bas) « peuple » se dégagent une surenchère de coups de plus en plus bas et d’appels du pied à des réflexes populistes xénophobes et revanchards.
Ah ! à quand les « Gandrange » au Fouquet’s invités par leur sauveur pour fêter sa victoire le temps d’un (grand) soir, en attendant les petits matins qui déchantent ? Et à quand notre Marine nationale, citant Jaurès ou pourquoi pas Marx dans le texte (d’autres s’en sont bien réclamés) et le poing (droit tout de même) levé, osera entonner l’internationale revisitée et privée de son préfixe globalisant ?
Et Il faut prendre date: gageons que dans les prochaines semaines ces mêmes candidats du « peuple » vont tenter de sortir de leur manche l’atout maître du thème sécuritaire pour, comme en 2002, submerger cette campagne de leurs slogans débilitants.

Un référendum sur les traders !

C’était dans l’air du temps depuis le début de la crise et la campagne électorale frémissante exacerbe les passions et accélère les décisions.
Le non encore candidat, légendaire pourfendeur des paradis fiscaux et dompteur sans peur et sans reproche du capitalisme sauvage n’en peut plus de taire ses projets magnifiques.
Aujourd’hui, il vient de lever un pan du voile de ce qu’il nous prépare et le monde de la finance est sous le choc. Dans le marigot de la bourse, les crocodiles et autres caïmans en sont tout retournés : finie la lucrative spéculation, terminées les super excitantes primes. Ainsi Il va donc falloir dire adieu au luxe et aux privilèges ? Et Il va falloir trouver un job utile ?
Et en plus, il paraîtrait que tout ce fric serait redistribué aux chômeurs en fin de droit et aux émigrants en demande de carte de séjour…
Ah ! on me dit que non, cette information ne serait pas exacte et serait du à une méprise sur une radio périphérique. Ah il s’agirait d’un référendum sur l’indemnisation des chômeurs, pour l’augmenter ? Heu ! non me dit-on. Et les paradis fiscaux ? et le capitalisme sauvage ?
Ah ! Ah Ah !
Rideau.

la RATP censure les affiches de Stéphane Guillon

Ainsi la campagne d’affiches pour son prochain spectacle vient d’être purement et simplement annulée par la direction de la RATP. La direction essaye de justifier sa décision parce que cette affiche serait trop politique !nInadmissible, incompréhensible, scandaleux, révoltant, ecoeurant, il n’y a pas de mots assez forts pour crier l’indignation que suscite cette décision de la direction la RATP. Alors bientôt ce seront ses spectacles qui seront interdits ?
Regardons la bien cette affiche, elle le mérite….

Ni injures, ni grossièretés, juste de l’humour très class, de la satire et de l’esprit. Bien sûr dans le titre « Stéphane Guillon s’en va aussi en mai 2012 », le « aussi » est plein de signification et de perfidie, mais justement, ça fait partie du métier des humoristes, de tous les humoristes dignes de ce nom, dont Stéphane Guillon.
Quand dans d’autres temps, un autre humoriste (vous savez, Thierry Le Luron) chantait  » L’emmerdant, c’est la rose « , il y avait la même satire et la même perfidie, et un peu plus de vulgarité. Mais personne n’a jamais tenté de faire obstacle au spectacle de cet humoriste. Ceux qui aimaient sont allés le voir, les autres non, tous simplement.
Autre temps autre moeurs, notre pouvoir politique actuel est-il à ce point nerveux et aux abois pour qu’il ne supporte plus un tant soit peu de causticité ?

Ecouter chanter les tounesols.

« Le chant du tournesol » était à entendre samedi soir au Théâtre du Cube Noir dans la pièce de Irina Dalle interprétée par la compagnie Haliotides.
Trois personnages en quête de sens à la poursuite de leurs chimères, se croisent, se questionnent et se répondent et offrent ce moment de musique dorée de la vie.

au théâtre du « Cube Noir », une pièce de Irina Dalle par la compagnie Haliotides: Le chant du tournesol. Entre rêves, quêtes, passions, amours et folies douces, les élucubrations de trois personnages en que de sens. les acteurs: Grit Hermann, Marie-Blanche Monteleone, Hervé Ramparany

Voici donc une sortie que je vous conseille : théâtre & humour « le chant du tournesol » au Théâtre du Cube Noir au CREPS de Strasbourg – du 21-01-2012 au 29-01-2012.
Pour plus d’information http://strasbourgcurieux.free.fr/agenda?row=14287

la taxe Tobin (James Tobin)

Imaginée en 1972 pour lutter contre la spéculation (déjà !) et depuis restée lettre morte et fortement décriée par… Mr Sarkozy entr’autres, voici que 40 ans plus tard (ça ne rajeunit personne) et très difficile échéance électorale approchant, l’éventualité de cette taxe resurgit en catastrophe de la bouche même de son ancien illustre et roublard pourfendeur comme cadeau (électoral ?) pour cette nouvelle année 2012.
Pour simple rappel, l’idée du très orthodoxe James Tobin était de taxer les transactions financières à un taux très faible de façon à ne pas pénaliser les transactions considérées « normales » ou « honnêtes », et à lutter contre la spéculation basée elle bien sûr sur d’incessantes et énormes transactions en anticipant les fluctuations des marchés.
Mais comme on dit il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, alors moi je dis bravo.. avec quand même une réserve sérieuse sur la profonde sincérité de ce changement d’opinion. Et puis attendons de mesurer la marge qui pourrait bien devenir un gouffre entre déclarations d’intentions affichées et autres effets d’annonces déjà vécus en 2008, et les actes qui restent à venir. D’ailleurs il n’y a qu’à entendre déjà les nombreuses réactions franchement hostiles du monde très influent des affaires et de la finance.
Et il est à parier qu’il n’en restera bientôt plus que l’effet d’annonce et une coquille quasiment vide. Et des promesses bien sûr, mais pour plus tard.

En décembre, va au spectacle !

J’ai pris à la lettre ce proverbe bien connu et j’ai fréquenté plus que de coutume ma salle de spectacle favorite à quelques minutes de mon domicile (en voiture quand même). Et bien m’en a pris parce que c’est à deux spectacles de qualité vraiment exceptionnelle qu’il m’a été donné d’assister.

Et j’ai eu la chance de rencontrer la voix si limpide et si magnifique de la chanteuse berbère Souad Massi dans une musique métissée d’influences de la culture de son pays d’origine mais aussi de la musique et des rythmes bien occidentaux, avec sa personnalité chaleureuse, pleine d’humilité et de respect, et éprise de liberté.
Le mieux est de vous proposer de l’écouter un peu avec une de ses chansons que j’ai pu acquérir sur internet (légalement bien sûr):

Magnifique ! non ? Personnellement je ne m’arrête plus de l’écouter.n
Et puis vendredi je suis retourné dans ma salle favorite pour cette fois rencontrer Jacques Weber (dont je suis sûr qu’il sait apprécier infiniment Souad Massi) pour son dernier spectacle « Eclats de vie » qui pourrait aussi bien s’appeler « Eclats de rire » .
Et c’est vrais que je n’avais pas ri depuis longtemps autant et de si bon coeur, parce que dans ce spectacle Jacques Weber est plein de finesse de tact et de tendresse pour ses semblables et pour lui même (l’un ne va pas sans l’autre). Ah quelle bonne soirée : si vous avez la possibilité de le voir, courrez y, vous ne le regretterez pas !

Encore un mot de ma salle favorite, c’est le Point d’Eau à Ostwald et la programmation artistique de cette salle de spectacles assurée par son directeur Eric Wolff est tout à fait passionnante. Cela mérite d’être souligné.