Au moins une chose qui est à peu près sûre, et encore…
Et pour fêter ça rien de de tel qu’une bonne photo justement.
Sinon, et c’est aussi confirmé, les Espagnols ont voté hier et ils ont changé de bord. C’est comme ça quand on ne sait plus à quel saint se vouer. Où c’est comme quand on est embarqué dans un drôle de barque sur une rivière en crue: une fois à gauche, une fois à droite, mais rien n’y fait, on est forcément emporté par le courant…
Tiens, il parait quand même que les Islandais en quasi faillite il y a un à deux ans ont réussi limiter les dégâts. Il faut dire qu’ils laisseraient les banques privées se dépatouiller avec leurs pertes. Eh oui quand on spécule, c’est comme au casino quand on joue, on peut certes gagner beaucoup mais pas seulement !
La dette publique expliquée pour les "nuls"…
Quelle épique époque ou les dindons de la farce.
C’est la crise. On le savait depuis 2008, mais ça s’aggrave.
Voyons, essayons de nous y retrouver !
Crise immobilière d’abord loin d’ici aux US, puis bancaire avec la faillite de Lehman Brothers (on nous a alors affirmé que nous en France on n’était pas concernés !), puis économique avec la récession (et une relance à grand coup de milliards, empruntés bien sûr), puis financière avec les actifs « pourris », puis étatique avec les dettes monstrueuses accumulées (ben voyons après les milliards engloutis pour une relance qui a fait long feu). Et puis , il y a donc eu la crise grecque, état européen le plus surendetté mais suivi de près par d’autres (l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre, la France aussi, …), devenue aujourd’hui la crise de l’Euro, et aussi de l’Europe.
Mais où se situent donc les responsabilités qui nous ont conduit dans cette dégringolade. Il y a bien sûr et avant tout la rapacité des marchés financiers et spéculatifs (un pléonasme !). On peut aussi parler du dumping social qui a accompagné la mondialisation et qui a lentement mais inexorablement transformé une partie de l’Europe en quasi désert industriel. On peut aussi parler à juste titre de certains archaïsmes coûteux de la société grecque.
Mais il commence aussi à apparaître de plus en plus clairement à travers des déclarations (le président de l’OMC hier sur France Inter) que la situation trouble des finances grecques était à l’évidence bien connue et de très longue date par les banquiers préteurs (dont les banques françaises), mais aussi par les instances européennes (Commissions et Parlement) et donc que les responsabilités sont peut-être beaucoup plus partagées qu’il n’y parait à première vue.
De ce fait, l’annonce par le premier ministre grec de l’organisation d’un référendum sur les récentes décisions européennes est complètement légitime. Si ces décisions sont à la fois empreintes de dignité, d’équité et d’humanité il ne fait aucun doute que le peuple grec ne manquera pas de les ratifier quels que soient les efforts qu’ils devront supporter. Et la panique suivie de la plongée des bourses à l’annonce de ce référendum est une honte et révèle leur vrais visage à l’opposé des valeurs de toute société démocratique.
Le chantage à la sortie de la zone euros plus ou moins explicitement évoqué depuis l’annonce du référendum ne vaut pas beaucoup mieux et ne solutionnera rien: comme si la Grèce était le seul pays de la zone Euros aujourd’hui surendetté.
D’ailleurs grosse surprise sur France Inter ce matin, puisqu’il apparaît aussi (dixit VGE qui n’est pas atteint d’anosognosie) que la tenue de ce référendum aurait été annoncé pendant le sommet de l’Euro, seule sa date serait restée imprécise. Grosse négligence de Mme Merkel et Mr Sarkozy qui aurait donc juste « oublié » (mais un tel oubli est-il possible ?) de le dire ! La conférence de presse de notre président, avec force étalage de fausse humilité en vue des prochaine élection, résonne bien creux aujourd’hui.
Respectons donc la voix et l’honneur des Grecs, qui sont aussi les nôtres.
la vallée de la Velouze.
Les derniers jours agréables de cet automne et du début de ce mois d’octobre, nous les avons passés dans le sud du Jura, dans la vallée de l’Ain à Coisia exactement (oui, c’est ça: là où des empreintes de dinosaures ont récemment découvertes – on peut d’ailleurs les voir sur une parois verticale en bordure de route).
Et nous avons profité de ces belles journées pour faire quelques randonnées dans les alentours. Et c’est ainsi que nous avons découvert la vallée de la Velouze, agréable rivière entre Orgelet près de sa source, vers Thoirette où elle se jette dans l’Ain, et en passant par Saint Hymetière entr’autre où nous avons pu voir une chapelle romane très réputées,n
Après des passages lumineux et verdoyants….
et d’autres, dominés par des falaises, boisés et sombres,
nous sommes passés par le bois de Fâ (le bois des fées) où nous avons cheminé dans un décor incroyable de troncs d’arbres complètements recouverts de mousses,
sans oublier la Caborne du Boeuf.
page blanche.
C’est comme un mauvais rêve: « Page blanche pour la rentrée ».
Une page blanche, comme un paradis blanc, comme avant… avant la crise, avant la Grèce et son déficit, avant Sarkozy le sauveur masqué, avant le tsunami et sa vague haute, haute comme trois building, avant les trop lourdes valises révélées et re-révélées (on ne nous apprend décidément rien), avant les bad boys toujours frais, toujours prêts (vous savez, les traiders…), avant les fleurs épanouies du nucléaire: Fukushima et Tchernobyl.
Avant quoi ! Avant que ma (leur) jeunesse et mes illusions ne passent.
Page blanche, ça n’existe plus que dans les mauvais rêves, comme la lumière prise de vitesse et comme un sénat devenu émotif.
A mains nues conte les chars.
Selon l’ONU, 2200 personnes ont été tuées dans les manifestations depuis le début des soulèvements en Syrie.
Comme toute la jeunesse des pays arabes, les centaines de milliers de manifestants réclamant enfin la démocratie dans ce pays se sont vus opposés pour toute réponse les canons des chars d’assauts, les arrestations et la torture, et bien sûr tout cela hypocritement prétexté par la lutte contre le fanatisme islamique. Encore un dictateur qui se couvre du sang de son peuple dans le seul but de s’accrocher à son fallacieux pouvoir et de protéger les intérêts de sa caste. L’héroïque Résistance des Syriens à ce dictateur, à l’armée et à la police ne manque pas de rappeler la bravoure de la Résistance en France et ailleurs pendant la dernière guerre mondiale.
La Syrie vit des heures sombres et lumineuses et notre cœur est au côté de l’espérance des manifestants. Après la Tunisie et l’Égypte, et alors qu’en Libye le pouvoir a enfin échappé à cet autre dictateur, nos espoirs se tournent à présent vers les manifestants Syriens.
La Toscane
Je connaissais un peu l’Espagne et le Portugal, la Grèce, l’Autriche, la Pologne, la Belgique et les Pays Bas, la Finlande, l’Allemagne, la Russie, l’Angleterre, mais pas l’Italie. Et quand nous avons réfléchi à une destination pour nos vacances, naturellement j’ai très vite pensé à l’Italie. Et à la Toscane dont les paysages magnifiques bien connus des photographes me faisaient rêver. Et puis Florence, Sienne et Pise sont des noms synonymes de beautés, de richesses (d’esprit), de culture et de civilisation.


Dans les voyages il y a des rencontres comme des saisissements et on en reste abasourdi (ou baba comme vous voulez). Le Dôme de Florence avec son omniprésence la richesse des décorations extérieures en sont un.

La ville de Sienne dont on embrasse le panorama en est un autre. Les immenses champs de blé, les allées de cyprès et les hameaux perchés de la campagne toscane aux couleurs ocres, façonnée par l’homme de façon si harmonieuse et respectueuse du paysage et de la nature en sont aussi un autre.

Et puis la Place des Miracles de Pise, et le Val d’Orcia et … Tiens, je ne serais pas en train de vous raconter tout mon voyage ?

Et puis il y a les Italiens, comme ces deux artisans qui spontanément nous ont invités à visiter leur atelier et nous ont montré leur travaux.

Et là, la qualité de l’accueil et la gentillesse des hôtes dans l’agritourisme de Casanova. Et ce dîner servi généreusement et chaleureusement dans une petite rue du village de Chiusure. Ah, La cuisine italienne, ses pastas, ses pizzas (avec ou sans tomates), son expresso bien épais, et ses glaces monstrueuses !
La Toscane, c’est cette partie de l’italie où l’histoire est omniprésente jusque dans le moindre des villages, c’est l’immense prestige de Florence dont les noms de Michel Ange, de Léonard de Vinci, de Dante, des Médicis et de bien d’autres encore sont autant d’astres éteints dont la lumière nous parvient encore intacte et vers lesquels les touristes du monde entier se hâtent. C’est l’incroyable richesse passée, c’est l’opulence des décors, c’est le raffinement d’une culture, c’est le berceau de l’humanisme.
Bonne visite.
La France et le nucléaire. Et la démocratie ?
Entendu à la radio (France Inter) ce matin et vérifier sur internet (nouvel observateur).
Mr Besson, actuel ministre de l’industrie, a quitté précipitamment le plateau télé de M6 mercredi soir dernier (le 15 juin donc) au moment où était diffusé le témoignage d’un sous-traitant chargé de la sécurité dans les centrales nucléaires. « Le ministre s’est levé. Il a retiré son micro et l’a jeté sur la table et il a dit: Allez, je vous laisse. Je me casse. Fait chier », a témoigné une personne qui a assisté à la scène. Ce témoin ajoutant : « Quand le journaliste lui a demandé ce qu’il faisait, le ministre a répondu: Je me barre ». (Source : Le Dauphiné Libéré).
Au delà de la péripétie journalistique et du manque d’élégance de ce ministre, c’est bien toute la question de la quasi omerta et de réel débat démocratique autour du nucléaire français qui revient inlassablement. Tout le monde a en tête les premières déclarations très « langue de bois » du même ministre à propos de la catastrophe de Fukushima:
extrait édifiant du site du Parisien : Eric Besson: «Ça n’a rien à voir avec Tchernobyl». Évoquant l’explosion survenue dans la centrale japonaise de Fukushima, le ministre français chargé de de l’Industrie et de l’Énergie, Eric Besson estime que «c’est un accident grave mais ce n’est pas une catastrophe nucléaire». Nathalie Kosciusko-Morizet précise que l’outre-mer français n’est pas menacé. Les rejets de la centrale japonaise sont «faiblement radioactifs», selon la ministre de l’environnement. 17h56. Le niveau 4, retenu pour qualifier l’accident nucléaire survenu à Fukushima samedi, qualifie les accidents n’entraînant pas de risque important hors du site, selon les documents de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le terme anomalie est utilisé pour le niveau 1 et le terme incident n’est employé que pour les niveaux 2 et 3. Le niveau 4 est le pire connu jusqu’à présent au Japon, a précisé un responsable de l’agence.
Aujourd’hui nous savons ce qu’il est advenu et la pertinence de l’analyse rassurante de nos ministres éminents. Ce qui est par contre assuré, c’est que ni moi, ni Mr Besson, ni vous cher lecteur, ne seront encore de ce monde pour connaître le fin de l’histoire… Ainsi apparaît de plus en plus la réalité du nucléaire, une technologie qui ne donne pas le droit à l’erreur ou bien, si vous préférez, pour laquelle l’erreur est fatale. Et comme l’erreur est humaine, il n’y a qu’un pas pour penser que le nucléaire est une technologie inhumaine.
Alors la sortie de Mr Besson du plateau de M6 refusant de fait toute confrontation, toute contradiction, et tout débat sur le nucléaire parait proprement scandaleuse et indigne.
Une belle et longue balade.
Voilà on m’en avait parlé après une précédente balade du côté d’Oberhaslach et Wagenbourg: « tu sais il y a aussi une belle boucle à faire vers Saverne… ». Et depuis ça ma trottait dans la tête et je me disais de temps en temps » il faudra que je la fasse une fois. »
Et bien ce mardi là, il faisait un vrais beau temps printanier, un peu frais peut-être à cause du vent de nord-est. Mais bon l’envie m’a vite démangé d’aller faire un tour de vélo et comme il n’était pas trop tard au moment d’enfourcher ma bécane, je me suis dit: « tiens pourquoi ne pas tenter la fameuse boucle ? »; et j’ai donc pris la direction de Strasbourg, puis du nord de l’Alsace vers Vendenheim le long du canal de la Marne au Rhin. Après une demi-heure, quand j’ai vu une pancarte Saverne – 40 km j’ai mieux pris la mesure de la distance qui me restait à parcourir, surtout que vent n’était pas vraiment dans mon dos. Mais bon, au pire je fais demi tour, me suis-je dit.
Et puis après avoir quitté l’agglomération strasbourgeoise et rencontrant des coins de plus en plus sympathiques avec en fond les Vosges du Nord qui se rapprochent, l’envie de continuer ne s’est pas démentie, surtout que la fatigue restait encore discrète.
Et j’ai passé la bifurcation vers Brumath, Mommenheim, Hochfelden et bientôt Dettwiller; Saverne n’est plus très loin !
Je m’arrête quand même le temps d avaler un sandwich et de me désaltérer et me voila à Saverne où je me balade un peu, puis où je vais rendre une visite dans la famille – ce n’est pas tous jours que je viens à Saverne en vélo !.
Le temps de discuter et de prendre un café et il est temps de penser au retour: Saverne, Marmoutiers où je perds la piste cyclable, Singrist, Romanswiller, Cosswiller (où je la retrouve), Wasselonne, Marlenheim, et je bifurque dans la direction de Molsheim que je quitte à Avolsheim (où je fais une nouvelle halte) pour prendre la piste du canal de la Bruche. Et je retrouve le vent d’est toujours bien présent… Chaque coup de pédale demande à présent un gros effort, mais bon si je veux rentrer assez tôt, je n’ai pas trop le choix ! Erghersheim, Ernolsheim, Kolbsheim, Hangenbieten ! je prend vers Holtzheim et me revoilà enfin à Lingolsheim. J’ai les jambes complètement tétanisées et j’aurai plusieurs crampes dans la soirée. Mais je ne suis quand même pas mécontent de ma balade !
Je pensais que chemin du retour était plus court, mais non en définitive l’aller et le retour sont assez semblables (53 km à l’aller et 50 km au retour) avec quand même quelques côtes à grimper au retour.
"Les lendemains qui chantent" selon Fred Varga
« Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité, tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.nOn a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s’est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes. Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature , épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi ou crevez avec moi. Évidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux. D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).
S’efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.nColossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d’échappatoire, allons-y. Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution. A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore. »
Difficile d’être plus clair. Il y a juste le « nous » qui mériterait d’être précisé: qui sont-ils ces « nous » ? Eléments de réponses selon l’ONU:n »Les richesses mondiales sont mal réparties entre les individus, c’est le moins que l’on puisse dire. Une étude des Nations unies publiée mardi révèle que 2 % de l’humanité détient la moitié du patrimoine des ménages, tandis que la moitié de la population mondiale en détient 1 %. Un patrimoine personnel de 2200 $ ou plus permet de faire partie des 50 % des personnes les plus riches au monde, 61 000 $ suffisent pour compter parmi les 10 % des personnes les mieux dotées et 500 000 $, pour accéder au club très fermé du 1 % des personnes les plus fortunées. En 2000, année de référence de l’étude, 499 personnes dans le monde étaient milliardaires en dollars et 13 millions étaient millionnaires. Pour avoir ces chiffres étonnants, les chercheurs ont fait la somme des actifs de chaque individu adulte et ont soustrait ses dettes.nLes puissances riches écrasent les pays pauvres L’étude confirme également la concentration de la richesse dans les pays les plus développés: le quart des 10 % des personnes les plus riches vit aux États-Unis, 20 % au Japon, 8 % en Allemagne, 7 % en Italie, 6 % en Grande-Bretagne, 4 % en France et en Espagne. Mais dans un même pays, la concentration de l’argent et des biens est aussi très forte, puisque la part de richesse détenue par les 10 % les plus riches s’échelonne de 40 % en Chine à 70 % aux États-Unis, ou même plus ailleurs. »
Et en France me demanderez vous ? Les 10 % les moins bien lotis ne perçoivent que 3,7 % de la masse totale des revenus, et les 10 % les mieux lotis en reçoivent un quart…Une répartition particulièrement inégalitaire et qui s’aggrave de plus en plus. Une répartition équitable et planétaire des richesses est la condition absolue de la paix et de la non-barbarie.