c'est aujourd'hui la crise, demain ce sera vachement mieux !

Mais à quoi servent les entreprises ? C’est la question que je me pose depuis que cette crise a commencé et que de financière, elle a inexorablement glissé vers le terrain économique et social ? (Ah il est loin et oublié le temps où nos ministres nous assuraient que la France était solide et épargnée).
 
Mais c’est vrais ça à ! quoi ça sert qu’on se décarcasse, se disent de plus en plus en plus les futurs nouveaux chômeurs ! Et c’est vrais que le contraste est des plus saisissant dans l’actualité récente: à ma droite (sic !) parachutes dorées, dividendes, et stock options, avec, cerise sur le gâteau (re sic), un bouclier fiscal décrié et anachronique. A ma gauche, les chiffres du chômage: +170 000 en deux mois, et encore sans inclure le chômage partiel… On en oublierait la baisse du pouvoir d’achat, et les futures augmentations d’impôts, parceque bouclier fiscal ou pas, il va falloir les payer les milliards d’euros en aides aux banques et aux entreprises en difficultés, les chantiers anti crise, etc… Ah oui bien sûr on peut compter sur la reprise demain, mais ca ressemble de plus en plus à la célèbre formule, vous savez ? « demain on rase gratis ! ». Aujourd’hui, demain c’est le second semestre 2010, à conditions que… rendez vous donc en juin 2010, mais rassurez vous, on rasera encore gratis, mais ce sera alors pour 2012, et là ce sera doublement gratuit !
Il parait que quand même tout ça n’empêche pas not’e président d’avoir la pèche, enfin la banane, dit-il, effets de manches et crâneries garanties. C’est vrais que lui s’en sort plutôt bien avec ses +171% !
Mais à quoi servent nos entreprises ? ne me dites ça !, non ! ne me dites pas qu’elles sont devenues, par la magie du marketing et du management et avec la bénédiction de nos chers ultra libéraux, des pompes à frics ! non, cacher ces stocks options et ces parachutes en or que je ne saurais voir ! sans parler,en régime de croisière, des revenus obscènes (re re sic et le mot, entendu maintes fois à la radio, n’est pas de moi ) auto octroyés aux staffs des dites entreprises .


Mais parait-il tout ça va changer: on va moraliser le système capitaliste ! A mais ça! ce système serait donc devenu immoral (ou l’était-il dans l’oeuf ?). Ceux qui dénonçaient ses excès et le combattaient auraient donc un peu ou beaucoup raison, foi de not’e président ? Autant demander au loup de se faire agneau, tout juste consentira-t-il à se revêtir de la peau de l’agneau qu’il a déjà dévoré pour sauver les apparences ! Un loup, ça se muselle. (Heu ! notez bien je n’ai rien contre ces pauvres bêtes, les vrais loups je veux dire, espèce protégée je crois, si ce n’est la peur collective qu’elles inspirent, mais c’est un autre sujet !)

l'édition 2009 du Carnaval de Bâle

Malgré une météo plutôt maussade, avec quelques photographes du club photos (PCCA), nous avons fait le déplacement jusqu’à Bâle le 3 mars dernier . Pour moi c’était le 3ième édition, c’est à dire celle où les premiers émerveillements passés, l’on commence à avoir envie de s’essayer à photographier différemment les masques et déguisements par ailleurs toujours aussi magnifiques, à saisir l’ambiance et les mouvements qui rythment cette fête.

Dont voici un premier exemple de résultats (obtenus avec un filtre absorbant et un pied):


N’hésiter pas à laisser vos commentaires avisés !

exposition photographique "éGarements photographiques"

c’est à la Boite à Boîtiers et c’est à partir du 10 mars prochain.

Cette exposition regroupe cinq photographes amateurs qui ont participé en 2007-2008 au cours d’expression photographique de M. Albert Huber à l’Université Populaire de Strasbourg.Avec les autres élèves, nous avions choisi de travailler sur le thème de la gare.
Entre instants cruciaux et quotidien, entre séparations et retrouvailles, les stations de trains alsaciennes et européennes ont accepté de nous dévoiler une part de leur mystère…
Instantanés d’instants glanés au hasard des couloirs et des rails. Entre temps immobile et mouvements effrénés, l’image du voyage s’est fixé sur le papier de nos photos. Chacun de nos cliché raconte son histoire. L’attente est capturée sous ses horloges : les aiguilles se sont arrêtées au milieu de leur course. Des anonymes suspendent le temps, accrochés au fil d’un téléphone, pendant que d’autres courent contre la montre. Tout autour de la gare, le décor se dessine, inquiétant et apocalyptique dans ses couleurs ocres de fin du jour ou, à l’inverse, serein et ordonné dans la lumière rassurante du soleil. Scène d’un théâtre humain dont nous sommes les acteurs ou les spectateurs, la gare fait, dans cette exposition, son invitation au voyage…

Nous tenons particulièrement à remercier Albert Huber qui, grâce à sa culture, son intelligence et sa passion pour la photographie, nous a appris à poser un regard sensible sur le monde qui nous entoure.

Christelle Audibert – Magali Fisher- Maud Rauturier – Yves Metz – Robert Cheyrou

le passager des glaces

La photo présentée fait partie d’une (petite) série commencée suite au grands froids récents qui ont provoqué la prise en glace de la rivière voisine de la Bruche. En jouant sur les ombres et les reflets sur la glace, j’ai surpris traversant la rivière ce « passant » à l’air très décidé:

les autres photos de la série sont ici

Antonio Gamoneda

Découvert au hasard de mes lectures. Quels qualificatifs employés ? sublime à coup sûr, tourmenté sûrement.

Poète contemporain, espagnol,né en 1931, rapidement orphelin de père, faible éducation, pauvreté, antifranquiste, autodidacte.

« l’homme dont le métier est la vie » (Yvon Le Men).

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Poèmes

traduits par Jacques Ancet

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« J’ai posé mes mains sur un visage et je les ai retirées blessées d’amour. À présent


l’oubli caresse mes mains. »

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« La lumière bout sous mes paupières


D’un rossignol enfoui dans la cendre, de ses noires entrailles musicales, surgit une tempête. Les pleurs descendent aux vieilles alvéoles, je discerne des fouets vivants


et le regard immobile des bêtes, leur aiguille froide dans mon coeur.


Tout est présage. La lumière est la moelle de l’ombre : les insectes vont mourir sur les bougies du petit jour. Ainsi


brûlent en moi les significations. »

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année 2008 – fin. Histoire à méditer

Une année 2008 qui se termine comme une fin définitive, comme un adieu.

Et d’abord un adieu à celles et ceux, proches de nous, qui sont partis trop nombreux pour toujours, emportant définitivement leur part de douleurs et de joies secrètes à jamais échappées à nos coeurs si peu attentifs.

Et puis, ce coup de tonnerre, cet effondrement, dans un paysage lourd et noir de cynismes et d’iniquités, que d’autres se sont aveuglés jusqu’au bout à voir serein et pur, avec cette déflagration destructrice qui n’en finit pas de se propager de pertes en pertes, de faillites en faillites, de plans sociaux en plans sociaux.

Fin 2008 – fin des illusions. Les chantres de l’ultra libéralisme ont fait leurs compte et ont viré de bord, et nous ressassant du rôle  – i n d i s p e n s a b l e –  à présent  de la puissance publique, …pour sauver ce qui peut l’être des privilèges de ce système, avec leur morale néo-pétainiste ou staliniste, comme on voudra.

Et les rêves de fraternités et de justice sont loins, l’heure est aux comptes, des reconduites à la frontières et des charters remplis d’immigrés de pays ruinés par la cupidité des mêmes qui les expulsent à présent.

Je vous propose donc cette petite histoire (que j’ai découverte avec intérêt sur le bureau de mon responsable il ya une dizaine d’années), pour se retrouver, se ressourcer, pour oublier cette fin d’année, comme une invitation à douter, des logiques bassement comptables et simplistes:

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LES GROS CAILLOUX (ou petite histoire àméditer)



Un jour, un vieux professeur de l’école nationaled’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner uneformation sur la planification efficace de son temps à un grouped’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée deformation.
Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pourpasser sa matière.

Debout, devant ce groupe d’élite (quiétait prêt à noter ce que l’expert allait enseigner), le vieuxprof les regarda un à un, lentement, puis leur dit:
« Nousallons réaliser une expérience ».

De dessous la tablequi les séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immensepot Mason d’un gallon qu’il posa directement en face de lui. Ensuite,il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros commedes balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans legros pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il futimpossible d’y ajouter un caillou de plus il leva lentement les yeuxvers ses élèves leur demanda:

« Est-ce que ce pot est plein? »– Tous répondirent: »Oui« 

Il attendit quelques seconde etajouta: »Vraiment? » Alors, il se pencha de nouveauet sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avecminutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassalégèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entreles cailloux jusqu’au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveauxles yeux vers son auditoire et demanda:

« Est-ce que le potest plein?’. – Cette fois, ses brillants élève commençaient àcomprendre son manège. L’un d’eux répondit: « Probablementpas!« 

Bien! répondit le vieux prof. Il se penchaet cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avecattention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir lesespaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, ildemanda:

« Est-ce le pot est plein? ».  –  Cette fois, sanshésiter et en coeur, les brillants élèvesrépondirent: »Non! ».

« Bien! » répondit levieux prof. Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves,il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le potjusqu’à bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe etdemanda:

« Quelle grande vérité nousdémontre cette expérience? » – Pas fou, le plus audacieux desélèves, songea au sujet de ce cours, répondit: « Celadémontre que même lorsqu’on croit que notre agenda est complètementrempli, si on le veut vraiment, on peut ajouter plus de rendez-vous,plus de choses à faire ».

« Non répondit leprof, ce n’est pas cela! » La grande vérité que nous démontrecette expérience est la suivante: « Si on ne met pas les groscailloux en premier dans le pot, on pourra jamais les faire entrertous, ensuite ». Il y eut un profond silence, chacun prenantconscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leurdit alors: « Quels sont les gros cailloux dans votre vie? -Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? »

Ce qu’il faut retenir,c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie,sinon on risque de ne pas réussir sa vie. Si on donne priorité auxpeccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilleset on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer auxéléments importants de sa vie ».

Alors n’oubliez pas devous poser à vous-même la question: « Quels sontles GROS CAILLOUX DANS MA VIE ? » – Ensuite, mettez-les enpremier

D’un geste amical de la main, le vieuxprofesseur salua son auditoire et lentement quitta la salle…« 

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l'allée des tags

C’est à Strasbourg, quelque part le long d’une voie ferrée désaffectée, dans le quartier de la plaine des bouchers (si, si des bouchers… bon, aujourd’hui on n’en voit plus beaucoup, pas plus que des vaches qui paissent). C’était un jour gris de pluie, non même pas, de crachin et de froid, dans un décor de vieux murs et de hautes cheminées inutiles, comme cette voie ferrée envahie de mauvaises herbes et désertée par toutes locomotives.
L’ensemble des photos est visible à cette adresse.
– la voie ferrée désaffectée –

– l’ouverture –

C’est dans ces endroits que comme quelques amis photographes, j’aiment aller voir et fixer à travers l’objectif, ce visage de notre réalité, à la rencontre des oeuvres graphiques véritables et éphémères, de génies talentueux, révoltés et rebelles.

 

mystère !

 
droit de vote ?

diva post-nucleaire ?

photos de concert

A l’occasion du récent concert de Raphaël au zénith à Strasbourg, j’ai discrètement amené un petit appareil photos numérique et j’ai pu saisir quelques photos d’ambiance de ce concert, malgré l’immensité de la salle du zénith que j’ai trouvé froide et inhospitalière.
Plutôt que de photographier le chanteur vedette, j’ai préféré chercher à restituer l’ambiance du concert à travers les éclairages les contre jours et les lumières insolites et violentes:

  la spectatrice

  les musiciens

les applaudissements
 
les applaudissements 2
 

Les lumières de la ville…

Un thème: « Les lumières de la ville », objet du prix des Arts du Rotary Club de Strasbourg, trois photographes récompensés, dont Madeleine Zeller, amie et membre du club photos de Strasbourg. Bravo donc aux trois lauréats.
Chacun a sa vision de la ville et de ses lumières, lumières des ombres cachées et des silhouettes fuyantes, lumières intimes des fins de jour, chaudes, attrayantes et fantasques, lumières nocturnes des nuits d’été, silencieuses ponctuées de zébrures blanches, presqu’invisibles comme les cris de la chave-souris.
La photo que je propose pour illustrer à ma manière ce thème a été prise le long d’une autoroute bordée d’un mur antibruit; la lumière crue d’un lampadaire éclairant l’autoroute vient se heurter à ce mur qui la canalise et la contient, ne laissant filtrer qu’un peu de transparence qui révèle une accumulation de signes de révoltes et de désespoirs.

 

 

– écritures transparentes –
 

 

les couleurs de l'automne

Une rare belle journée d’automne ensoleillée et chaude passée au milieu des vignes sur les coteaux du piémont des Vosges entre Rosheim et Dorlisheim pour s’enivrer de couleurs et ramener de belles vues dont quelques unes ci-dessous, et également ici.

 

 

l’orée des bois

 

 

 

 

impressions

 

 

couleurs de vins


 

 

l’empreinte des vignerons