"France is back !"

Alors la France serait de retour, et ça semble sonner plutôt comme une bonne nouvelle. Comme la brebis égarée qui rejoint enfin le troupeau ou  comme le fils prodigue qui revient enfin dans le giron familial.
Où était elle bien passée la France toutes ces dernières années ? Il semblerait qu’elle soit tombée assez bas et ce retour  serait comme  redressement, une fierté retrouvée.
Yes, but « France is  back » has not the same signification that « La France est de retour ».
L’anglais, ce n’est pas le français. L’anglais est une belle, riche et subtile langue, comme le français, l’espagnol, le suédois,  le portugais ou l’arabe ou le chinois, etc…
Mais l’anglais, c’est la langue dominante. Donc « France is back », c’est le retour en force de la France du buisness, des puissants, des  dominants et des nantis.
Ce n’est pas vraiment la France de Victor Hugo ou de la Résistance.
C’est vrais qu’il est brillant et alerte notre président, autant que notre premier ministre sait être à la fois modeste, compétent et efficace. Ils font plutôt bonne figure; et puis si ce n’était pas ceux là , on aurait eu à coup sûr  droit au couple Fillon, Vauquiez ou au couple Marine et je ne sais plus qui.
Mais voilà, un an a passé et les erreurs de communication ou de langage ne sont plus permises. Une politique se mesure aux résultats et ils sont manifestement plus en faveur des puissants et des nantis que des faibles et des démunis et ces derniers commencent à fortement s’impatienter.

Une trempe pour Trump ! enfin !

Un an après l’élection de Trump à la Maison Blanche, les électeurs américains se réveilleraient-ils enfin ? Le récent échec électoral subi par le candidat de Trump  en Alabama, et qu’il a activement soutenu, en est peut être le premier signe.
Ce serait souhaitable pour ramener un peu de modération et un peu de clairvoyance qui font plus que cruellement défaut chez un homme qui incroyablement tient entre ses mains et pour encore quatre longues années une bonne part de la destinée humaine.
Et ce, avant de le voir au plus vite disparaître dans les poubelles de l’histoire, au point de se demander comment cela a bien pu arriver au vingt-et-unième siècle sur cette terre.

Les apprentis sorciers déboutés ?







 
Les Européens n’ont finalement pas (encore ?) validé la proposition de renouveler l’autorisation d’utilisation du glyphosate (pesticide bien connu sous le nom de roundup) pour 5 ans. Le roundup est énormément utilisé comme herbicide dans l’agriculture industrielle et intensive, généralement associé à des cultures transgéniques rendues résistantes au roundup.
Mais au fait, le roundup est il oui ou non cancérigène ?
Experts et scientifiques ont présenté des études  qui tendent à le démontrer et l’OMS a classé le roundup comme cancérigène.
Mais aussitôt contre études et contre arguments ont été agités par d’autres experts et d’autres scientifiques tendant à dévaloriser les études défavorables à ce produit. Bizarrement quand même, ces derniers sont plus que d’autres liés aux laboratoires.
Et pourtant la lecture de l’article reproduit ci dessous publié dans les colonnes du Figaro début 2015 (il y a eu également  un reportage télévisé  qui a été diffusé)  ne laisse pas le moindre doute.

En Argentine des associations se mobilisent pour convaincre le gouvernement d’interdire l’utilisation d’un désherbant de Monsanto.

Au centre de l’Argentine, en pleine pampa humeda, Monte Maiz est l’une de ces bourgades qui ont délaissé l’élevage pour faire place au soja roi, première source de devises de l’Etat. Et comme sur 80 % des terres cultivées du pays, les exploitants ont cédé aux sirènes des OGM conçus pour tolérer le fameux Roundup de Monsanto, désherbant qui peut donc être déversé généreusement sur les plantes.
Seulement, avec le temps, les mauvaises herbes ont appris elles aussi à résister à son principe actif, le glyphosate, dont l’usage a été exponentiel ces quinze dernières années. Selon les sources, entre 150 et 300 millions de litres par an seraient épandus, directement sur les terres ou par avion. Autant dire que la classification du glyphosate comme «probable cancérogène » par l’OMS fait des vagues en Argentine. Un groupe d’associations écologistes vient d’écrire à la présidente pour demander son immédiate interdiction.

Des taux de cancer cinq fois supérieur à la norme nationale

«Que la plus haute autorité de santé appuie ce que l’on soutient depuis des années est une avancée considérable », se réjouit Sergio Linares, du Réseau de prévention sanitaire de Monte Maiz. Dès 2006, comme ses voisins, il s’étonne d’un nombre croissant de problèmes de santé chez les habitants de Monte Maiz. Le maire lui-même finit par s’inquiéter et, en dépit de pressions, soutient la réalisation d’une étude menée par l’université de Cordoba. Les résultats, publiés le 28 mars, font état d’un taux de cancer cinq fois supérieur à la norme nationale, idem pour le nombre de fausses couches. S’ajoutent des taux inquiétants de lupus, malformations, problèmes respiratoires, diabètes…
Monte Maiz n’est pas une exception. De nombreuses zones rurales du pays converties aux OGM sont frappées des mêmes maux. Aujourd’hui célèbres, les mères du quartier d’Ituzaingo, à Cordoba, furent parmi les premières à élever la voix et à traîner en justice les responsables d’épandages sauvages sur leur maison.

Toutefois, jusqu’ici, les études qui ont tenté de démontrer le lien direct entre glyphosate et maladies humaines ont toujours été controversées. Après le rapport de l’OMS, Monsanto crie encore à la «science poubelle ». Le gouvernement argentin évite tout commentaire. La plupart des agriculteurs défendent aussi le glyphosate : «C’est l’un des meilleurs herbicides, les problèmes de santé peuvent être liés à d’autres facteurs, la pollution de l’eau ou les antennes téléphoniques », martèle un membre de la coopérative agricole de Monte Maiz.
Une chose est sûre, l’utilisation des produits chimiques supposés inoffensifs reste très mal encadrée en Argentine. Seules une centaine de localités – à qui revient la charge de légiférer sur le sujet – ont imposé une limite, de 500 à 1 500 mètres, pour les épandages aériens qui survolent encore parfois des zones habitées. À Monte Maiz, le séchage des grains se fait en pleine ville, où sont aussi entreposés, souvent dans les garages des maisons, les machines et les bidons. «Avec le verdict de l’OMS, on aura plus de poids pour mener des procès et réguler l’usage des herbicides », espère Medardo Avila Vasquez, du Réseau des médecins des villages victimes de fumigations. Qui résume : «C’est toute une culture qu’il faut changer.»

 

Harvey, Jose, Irma, Maria et ainsi de suite…

Dans la région là-bas, c’est la saison. En quelques jours deux cyclones de catégories 5 (vents supérieurs à 270 km/heure) ravagent les îles des Antilles.  Il y a quelques semaines, la ville de Houston n’était plus qu’un immense lac.
L’ampleur des ces quelques catastrophes (mais il y en a eu bien d’autres) résonne comme une claque magistrale et hélas violente de la Nature à la décision stupide du président des Etats-Unis Trump de quitter l’accord de Paris sur le climat.

Mr Trump va bien sûr s’en laver les mains en regardant ailleurs et sûrement parler de péripéties passagères, les milliers de victimes présentes et futures de ces calamités dont l’ampleur et la fréquence ne peut hélas que s’accroître, finiront bien par faire entendre raison.
Parce que au delà des aspects spectaculaires et sensationnels du spectacles brefs des destructions en train de se produire, largement étalés dans les média,  ceux sont la peur, la souffrance, la douleur et l’anéantissement des victimes qui doivent nous émouvoir, nous interpeller et guider notre raison.
Et le plus tôt sera le mieux, pour le bien des générations qui nous suivent.

Déjà 6 mois.


De 2017, six mois déjà sont passés.
Nous avons eu des élections et ici le pire a été évité. Ailleurs ce n’est pas sûr.
Bon, pour le meilleur, il va falloir encore attendre.  Et en attendant, ça va être ceinture à tous les étages. Quoique là, je m’avance peut être un peu et on verra comment seront taxés les dividendes non réinvestis, les stock options, les « salaires » et les primes mirifiques de nos géniaux pdg.
Enfin, il y a l’urgence absolue d’enlever la confusion morale qui a été installée de longue date dans l’univers politique (je te tiens, tu me tiens…), et qui s’est répandue comme une lèpre sur tous les élus, dont certains (beaucoup ?) ont largement confondu leur intérêt personnel et leur fonction d’élu.
La loi doit être votée dans les prochains jours, il n’y a plus qu’à souhaiter sa mise en œuvre rapide.
Pour le bien de tous et de la démocratie ici et ailleurs.

Bientôt les législatives.

Et c’est le moment de se souvenir de CHARLIE (« Nous sommes tous CHARLIE ») et des promesses que nous avons faites de ne pas céder. Ne pas céder à la peur des autres. Ne pas céder au désir de vengeance, à la fureur, à la haine. Ne pas désigner comme les immigrés les bouc-émissaires de nos malheurs.
Restons ouverts au partage, à l’Europe, aux autres cultures, à la différence.
De Bernard Maris que j’aimais écouter sur France Inter à Tignou, Wolinsky, Charb et tous les autres,  tous, tous exécraient le front national. Ne les trahissons pas.
C’est plus que jamais le moment de refuser au FN une légitimité qu’il ne méritera jamais, n’accordons pas un seul suffrage au FN.

Macron

Macron c’est un mot et c’est un nom.
C’est un mot, en effet wikipédia le confirme.

  • Le macron c’est d’abord un diacritique (signe qui est associé à une lettre) tel que les accents, le tréma ou la cédille.
  • En astronomie, le macron a été proposé comme désignant une unité de longueur, aujourd’hui appelée le parsec.
  • En biologie, c’est aussi une espèce d’escargot de mer.
  • Enfin en physique, ce même mot désigne une particule microscopique.

Et puis, évidemment, et surtout aujourd’hui, Macron est un nom propre. C’est celui de notre nouveau président. Mais pas seulement. D’autres personnages plus ou moins illustres (un peintre de vase grec, un haut fonctionnaire romain) ont aussi porté ce nom, dans une époque lointaine c’est vrais.
Ensuite si on se dit que si ça n’avait pas été lui, ç’aurait été l’autre, mais oui, vous voyez bien de qui je veux parler, de Fillon bien sûr. Et là, à coté  d’un profil vieille france et résolument austère,  y a pas photo. Même avec un très médiatique sourire.
Macron n’est pas de gauche. Le choix de son premier ministre et de son gouvernement ne laisse là dessus aucun doute. Fondamentalement, c’est un libéral et un européen convaincu, peut-être mâtiné d’un peu de social. On verra. Mais ça vaut bien mieux quand même que la droite extrême ou que l’extrême droite qui nous étaient promises.
Ceci dit, plus le temps passe, plus les urgences s’imposent et redessinent les lignes de fractures de notre société. Comme l’a dit un des ses ministres les plus emblématiques, il n’y a pas de véritable solution sans une profonde remise en cause de notre modèle économique avec en particulier une redistribution équitable des richesses.
Probablement par sa relative jeunesse et son arrivée tardive dans le monde politique, il reste un personnage politique dont la probité est encore intacte et on ne peut que lui souhaiter bonne chance.

ENCORE COMBIEN ?

COMMENT ?
Comment ne pas penser à cette nouvelle horreur  et comment ne pas sombrer dans cette nouvelle normalité de l’horreur ? Manchester.
MANCHESTER!
C’était hier.
Aujourd’hui c’est ailleurs, à Istanbul encore.
ISTANBUL !
Et demain ?
Encore. Encore combien de fois ? encore combien de temps  ? Encore combien de fous ? Encore combien de blessés, de morts, de vies perdues, anéanties, brisées, meurtries  ?
Encore.
ENCORE COMBIEN !

Entre deux…

Nous sommes encore dans l’entre deux tours pour quelques semaines.
Ouf ! la Marine a plus que ramé puisqu’elle a franchement coulé ! C’est le Macron qu’est élu ! Bravo. Il nous reste maintenant à rire et à pleurer.
On peut bien se marrer un peu en se repassant le film du Fillongate ! Quel numéro de guignol ! Mais comment ont ils pu dégoter un tel candidat ? C’est vraiment des champions … Ceux là ont aussi bien coulé !
Oui mais voilà, snif, à gauche, c’est pas terrible non plus. Mélanchon peut bien bomber le torse, il a perdu tout seul. Alors qu’avec d’autres c’aurait pu être différent. Benoît Hamont a bien été laminé et écrasé mais c’est toute la gauche qui va se retrouver au tapis !
Au moins, est il resté intègre jusqu’au bout et lui peut il se dire:  » tout est perdu sauf l’honneur !  » ! Je persiste à penser qu’il est le plus porteur d’idées nouvelles riches d’avenir.
 
 

Fin du premier épisode.

Si j’avais pu voter, ça n’aurait rien changé ou si peu… Je n’aurai voté ni pour le premier, ni pour la seconde, ni pour le troisième, ni pour le quatrième. En fait j’ai bien l’impression de porter la poisse rien que par mon intention de vote à celui pour qui j’aurai voté.
Maintenant il faut penser au second tour, et au second selon une formule bien connue, on élimine ! Donc éliminons, electoralement bien sûr, la représentante de l’extrême droite, de la xénophobie, etc… Il n’y a pas à réfléchir une seconde. D’autant plus que cette représentante à un rendez vous qui elle aussi l’attend et auquel elle espère peut être se soustraire.
Pour que le second épisode se termine de façon plus heureuse que le premier, n’oubliez pas de voter et de voter pour le seul candidat digne de représenter la République et la Démocratie.
Ensuite il y aura d’autres épisodes…