Avec un week end d’automne radieux comme on n’en fait plus, il était impossible ce week end de rester en ville, d’aller s’enfermer dans une piscine ou, pire, de rester devant la télé (beurk!).
C’était un temps idéal pour aller traîner dans les Vosges qui commencent à prendre leurs belles couleurs ocres jaunes orangers roux. N’y tenant plus nous avons pris nos chaussures, nos sac à dos, nos bâtons et quelques sandwichs et direction les Vosges et plus particulièrement le village de Belmont près du Champs du Feu qui propose une très jolie randonnée avec de beaux passages en sous bois et en balcon au dessus de la vallée de la Bruche. Le circuit est sans grande difficultés ce qui ne gâche rien (on n’a pas tous les jours vingt ans…).
Voici le circuit que nous avons fait:
et voici quelques photos pour l’ambiance:
Quand je vous disais que c’était beau !
Étiquette : photos
Les 50 années du photographe Albert Huber.
Jusqu’au 15 octobre, le photographe Albert Huber expose ses photos dans les rues de Bishheim sous le titre » Qu’est-ce que l’homme pour que tu te soucies de lui ? » dans une rétrospective de son oeuvre photographique débutée il y a 50 années.
50 ans, 50 photos réparties sur 5 lieux d’exposition dans la ville de Bishheim, et sur chaque lieu 10 photos grand format réunies par thématique :
1 Hôtel de ville : Lieux à vivre 2 Parc Wodli : Vie libre 3 Église protestante (rue Nationale) : Naître, vivre et mourir 4 Pont du Canal : Eau & vie 5 École des Prunelliers : Enfances d’une vie
Mais sur une carte, c’est mieux pour vous y retrouver surtout si, comme moi, vous ne connaissez pas encore Bishheim:
Allez y et vous ne serez pas déçus; les tirages sur aluminium comme les photos sont magnifiques ! Vous y retrouverez toute l’humanité, la noblesse, l’exigence, la bienveillance, la justesse et l’acuité du regard d’Albert Huber.
Sur les pentes du Mont Lozère.
Emboîtant les pas de Stevenson et de sa célèbre mule, nous avons repris le périple entamé il y a déjà cinq ans et qui nous a conduit cette fois du village de Chasseradès à Saint Jean du Gard près d’Alès.
La marche avec son inévitable immersion, sa lente progression nous amène sur des lieux aussi inattendus que les rencontres que nous y avons faites et nous offre des instants de sensations inégalables.
En ce mois de juin bien ensoleillé, le passage aux sources du Lot avant d’arriver au Bleymard et l’ascension du mont Lozère et la descente vers Finiels puis le Pont-de-Montvert nous ont enivrés d’espaces, de couleurs et de paysages impressionnants.
"Aux les sources du Lot."
"En descendant du Mont Lozère avant Finiels."
"Vue sur les Cévennes"
Modèles nature
Antoine est né…
Auprès de mon arbre….
Concert de l'Orchestre Universitaire de Strasbourg
A l’occasion des fêtes de fin d’année, l’église protestante Saint Pierre le Jeune à Strasbourg a servi de cadre somptueux à ce concert le 17 décembre dernier. Au programme, des musiques de Gustave Mahler et d’Antonin Dvorak.
Les couleurs musicales de l’orchestre s’unissant aux couleurs ambrées du chœur de l’église ont offert aux spectateurs et aux artistes un moment bénit.
Et, bien sûr, si on allie le son et l’image, c’est encore mieux:
D’autres photos sont visibles ici et une troisième vidéo là.
L’été indien dans les Vosges !
Une douceur exceptionnelle accompagnée d’un soleil estival nous a incité à faire une balade d’abord dans un parc boisé à Obernai,
puis dans les collines couvertes de vignes aux couleurs dorées en cette saison, entre Boersch, Bishoffsheim et Rosheim.
Les couleurs et la lumière étaient vraiment exceptionnelles et magnifiques !
Et quand vient le soir…
Elsau.
C’est un quartier de Strasbourg, loin du centre, enclavé entre l’autoroute et l’Ill, célèbre pour sa cité et surtout pour la prison. Chaque ville un peu importante a sa prison, celle de Strasbourg se trouve dans le quartier de l’Elsau et dresse ses murs d’enceinte, ses filets et ses miradors au bord de l’autoroute.
Les rives de l’Ill dans le quartier de l’Elsau sont un lieu de promenade, à pied ou en vélo, peu fréquenté et pourtant très agréable. Au retour de mes balades dans ce quartier, souvent je fais le détour par la prison (ça me fait penser à la Chance au monopoly: « Vous allez directement en prison, vous ne passez pas par la case Départ… »).
La case prison, c’est une cellule obscure saturée d’attentes, de promiscuité, de maux non expiés et de châtiments à endurer, murée de silences et de cris inquiétants, de désirs de vengeance ou de désir de rien.
Regarder la prison c’est regarder le vide, c’est vertigineux comme un enfer sans fard.n