Il parait que les photos nature, on en voit partout. C’est devenu d’un commun ! vraiment quelconque je vous dis, à moins de présenter LA photo très exotique, celle du tigre de Sibérie, du condor royal, et pourquoi pas du loup blanc, du mouton à cinq pattes ou du non moins célèbre dahut. Ou bien alors il faut être très technique, appâts, guets, barrières de cellules, flashs et boîtiers synchronisés sont devenus de règle. Et encore une simple photo ne suffit pas, il faut de l’action ! il faut du sang, du sexe ou du sentiment, du moins il parait c’est ce que réclame le public, donc le marché, donc les juges…
Ceux qui tiennent ce genre de propos oublient que l’important dans la photo, c’est d’abord le plaisir du photographe, plaisir d’être, de voir, de saisir le moment, la lumière, le lieu, d’être un témoin de la beauté ou de la vérité, que ce soit dans la nature, dans une ruelle, dans une foule ou dans une salle obscure. L’important c’est que sa photo lui plaise. Et si d’autres ont le bon goût de partager avec lui sa satisfaction, ce n’est que cerise sur le gâteau.
Donc, loin de la grandiloquente course à l’échalote, respectons la nature, notre nature (donc nos goûts) et celle des autres, en photographie comme dans bien d »autres domaines.
Étiquette : photos
Parking souterrain.
Ces endroits quadrillés, très souvent sinistres, étouffants et peuplés d’ombres, ponctués de crissements de pneus, baignent dans la lumière crue des néons accrochés aux plafond si bas, lumière hachée par les faisceaux des phares de rares voitures qui se hâtent vers la sortie.
Il n’en faut pas plus au commun des photographes pour y trouver une source féconde d’inspiration !
Visite photographique à Stuttgart.

A une dizaine de photographes, c’est samedi que nous sommes allés pour la journée à la découverte du centre de cette ville.
Sûrement à la faveur du week-end et d’une belle et chaude journée printanière et ensoleillée, il y régnait une ambiance libre, décontractée et souriante, loin des clichés habituels de rigueur froide et spartiate attribuée un peu trop facilement à l’âme allemande.

Stuttgart a perdu ses monuments historiques pendant la dernière guerre et présente aujourd’hui le visage d’une ville moderne, active et riche en culture.



Génération Cirque
Photo nature.
Voici une nouvelle photo faite pendant une promenade récente près de la Bruche.
Les conditions de prise de vue n’étaient pas très bonnes: temps couvert et lumière un peu faible. Ceci explique une profondeur de champs un peu insuffisante pour ce type de photo rapprochée.
voici les exifs:
* Camera Model = EOS 30D * Exposure Time (1 / Shutter Speed) {0x829A} = 1/80 second ===> 0.0125 second * Exposure Program {0x8822} = manual control (1) * Aperture = ƒ/5.6 n* ISO Speed Ratings {0x8827} = 200 * Flash {0x9209} = Flash did not fire, compulsory flash mode * Lens Type = Canon EF 100mm f/2.8 Macro
Photo'art !
Que voilà un titre bien prétentieux ! Mais c’est vrais qu’avec son appareil photo, il est possible de transcender la réalité, de modifier au moins son apparence, de se jouer d’elle.
C’est par pur jeu et parce que tout et à tout moment peut présenter un intérêt pour être photographié du moment que le photographe y projette un peu de sa propre intensité, de son mouvement, de sa folie, de son plaisir, de sa malice, de son désir et soit prêt à distordre à transfigurer les apparences de cette réalité jusqu’à lui donner l’aspect de son ressenti personnel.
Cette photo a été au Jardin Botanique de Strasbourg et ne présente aucun intérêt scientifique ! Le sujet, une simple branche, ne présente en lui-même que peu d’intérêt. Mais en surexposant et saturant de lumière la photo et en diminuant suffisamment la profondeur de champs, j’ai obtenu la photo ci dessus avec cette ombre chinoise et ses taches de couleurs vertes, tellement plus proche de ce que j’ai envie de voir.
une photo de Biot (petit village de l'arrière pays niçois).
c'est confirmé, c'est l'automne.
Au moins une chose qui est à peu près sûre, et encore…
Et pour fêter ça rien de de tel qu’une bonne photo justement.
Sinon, et c’est aussi confirmé, les Espagnols ont voté hier et ils ont changé de bord. C’est comme ça quand on ne sait plus à quel saint se vouer. Où c’est comme quand on est embarqué dans un drôle de barque sur une rivière en crue: une fois à gauche, une fois à droite, mais rien n’y fait, on est forcément emporté par le courant…
Tiens, il parait quand même que les Islandais en quasi faillite il y a un à deux ans ont réussi limiter les dégâts. Il faut dire qu’ils laisseraient les banques privées se dépatouiller avec leurs pertes. Eh oui quand on spécule, c’est comme au casino quand on joue, on peut certes gagner beaucoup mais pas seulement !
la vallée de la Velouze.
Les derniers jours agréables de cet automne et du début de ce mois d’octobre, nous les avons passés dans le sud du Jura, dans la vallée de l’Ain à Coisia exactement (oui, c’est ça: là où des empreintes de dinosaures ont récemment découvertes – on peut d’ailleurs les voir sur une parois verticale en bordure de route).
Et nous avons profité de ces belles journées pour faire quelques randonnées dans les alentours. Et c’est ainsi que nous avons découvert la vallée de la Velouze, agréable rivière entre Orgelet près de sa source, vers Thoirette où elle se jette dans l’Ain, et en passant par Saint Hymetière entr’autre où nous avons pu voir une chapelle romane très réputées,n
Après des passages lumineux et verdoyants….
et d’autres, dominés par des falaises, boisés et sombres,
nous sommes passés par le bois de Fâ (le bois des fées) où nous avons cheminé dans un décor incroyable de troncs d’arbres complètements recouverts de mousses,
sans oublier la Caborne du Boeuf.
La Toscane
Je connaissais un peu l’Espagne et le Portugal, la Grèce, l’Autriche, la Pologne, la Belgique et les Pays Bas, la Finlande, l’Allemagne, la Russie, l’Angleterre, mais pas l’Italie. Et quand nous avons réfléchi à une destination pour nos vacances, naturellement j’ai très vite pensé à l’Italie. Et à la Toscane dont les paysages magnifiques bien connus des photographes me faisaient rêver. Et puis Florence, Sienne et Pise sont des noms synonymes de beautés, de richesses (d’esprit), de culture et de civilisation.


Dans les voyages il y a des rencontres comme des saisissements et on en reste abasourdi (ou baba comme vous voulez). Le Dôme de Florence avec son omniprésence la richesse des décorations extérieures en sont un.

La ville de Sienne dont on embrasse le panorama en est un autre. Les immenses champs de blé, les allées de cyprès et les hameaux perchés de la campagne toscane aux couleurs ocres, façonnée par l’homme de façon si harmonieuse et respectueuse du paysage et de la nature en sont aussi un autre.

Et puis la Place des Miracles de Pise, et le Val d’Orcia et … Tiens, je ne serais pas en train de vous raconter tout mon voyage ?

Et puis il y a les Italiens, comme ces deux artisans qui spontanément nous ont invités à visiter leur atelier et nous ont montré leur travaux.

Et là, la qualité de l’accueil et la gentillesse des hôtes dans l’agritourisme de Casanova. Et ce dîner servi généreusement et chaleureusement dans une petite rue du village de Chiusure. Ah, La cuisine italienne, ses pastas, ses pizzas (avec ou sans tomates), son expresso bien épais, et ses glaces monstrueuses !
La Toscane, c’est cette partie de l’italie où l’histoire est omniprésente jusque dans le moindre des villages, c’est l’immense prestige de Florence dont les noms de Michel Ange, de Léonard de Vinci, de Dante, des Médicis et de bien d’autres encore sont autant d’astres éteints dont la lumière nous parvient encore intacte et vers lesquels les touristes du monde entier se hâtent. C’est l’incroyable richesse passée, c’est l’opulence des décors, c’est le raffinement d’une culture, c’est le berceau de l’humanisme.
Bonne visite.