Être ou ne pas être ? lui, il l’est, pro business. La solution aux maux de la société, pour lui, c’est le business !
Et donc c’est tapis rouge pour le business, toujours moins de contraintes, toujours moins de taxes et toujours moins d’impôts. Bon là il faut bien compenser et trouver ailleurs des recettes, taxer les retraités, réduire les services publics, etc…
Mais vous verrez ce sera tout bénéfice à la fin, les chômeurs retrouveront du travail, et les « investisseurs » des profits, beaucoup de profits; et tout sera à nouveau florissant, n’en doutons pas !
La recette n’est pas si nouvelle et ce qui serait nouveau, c’est que cette fois elle marche !
Alors la France serait de retour, et ça semble sonner plutôt comme une bonne nouvelle. Comme la brebis égarée qui rejoint enfin le troupeau ou comme le fils prodigue qui revient enfin dans le giron familial.
Où était elle bien passée la France toutes ces dernières années ? Il semblerait qu’elle soit tombée assez bas et ce retour serait comme redressement, une fierté retrouvée.
Yes, but « France is back » has not the same signification that « La France est de retour ».
L’anglais, ce n’est pas le français. L’anglais est une belle, riche et subtile langue, comme le français, l’espagnol, le suédois, le portugais ou l’arabe ou le chinois, etc…
Mais l’anglais, c’est la langue dominante. Donc « France is back », c’est le retour en force de la France du buisness, des puissants, des dominants et des nantis.
Ce n’est pas vraiment la France de Victor Hugo ou de la Résistance.
C’est vrais qu’il est brillant et alerte notre président, autant que notre premier ministre sait être à la fois modeste, compétent et efficace. Ils font plutôt bonne figure; et puis si ce n’était pas ceux là , on aurait eu à coup sûr droit au couple Fillon, Vauquiez ou au couple Marine et je ne sais plus qui.
Mais voilà, un an a passé et les erreurs de communication ou de langage ne sont plus permises. Une politique se mesure aux résultats et ils sont manifestement plus en faveur des puissants et des nantis que des faibles et des démunis et ces derniers commencent à fortement s’impatienter.
Un an après l’élection de Trump à la Maison Blanche, les électeurs américains se réveilleraient-ils enfin ? Le récent échec électoral subi par le candidat de Trump en Alabama, et qu’il a activement soutenu, en est peut être le premier signe.
Ce serait souhaitable pour ramener un peu de modération et un peu de clairvoyance qui font plus que cruellement défaut chez un homme qui incroyablement tient entre ses mains et pour encore quatre longues années une bonne part de la destinée humaine.
Et ce, avant de le voir au plus vite disparaître dans les poubelles de l’histoire, au point de se demander comment cela a bien pu arriver au vingt-et-unième siècle sur cette terre.
Les Européens n’ont finalement pas (encore ?) validé la proposition de renouveler l’autorisation d’utilisation du glyphosate (pesticide bien connu sous le nom de roundup) pour 5 ans. Le roundup est énormément utilisé comme herbicide dans l’agriculture industrielle et intensive, généralement associé à des cultures transgéniques rendues résistantes au roundup.
Mais au fait, le roundup est il oui ou non cancérigène ?
Experts et scientifiques ont présenté des études qui tendent à le démontrer et l’OMS a classé le roundup comme cancérigène.
Mais aussitôt contre études et contre arguments ont été agités par d’autres experts et d’autres scientifiques tendant à dévaloriser les études défavorables à ce produit. Bizarrement quand même, ces derniers sont plus que d’autres liés aux laboratoires.
Et pourtant la lecture de l’article reproduit ci dessous publié dans les colonnes du Figaro début 2015 (il y a eu également un reportage télévisé qui a été diffusé) ne laisse pas le moindre doute.
En Argentine des associations se mobilisent pour convaincre le gouvernement d’interdire l’utilisation d’un désherbant de Monsanto.
Au centre de l’Argentine, en pleine pampa humeda, Monte Maiz est l’une de ces bourgades qui ont délaissé l’élevage pour faire place au soja roi, première source de devises de l’Etat. Et comme sur 80 % des terres cultivées du pays, les exploitants ont cédé aux sirènes des OGM conçus pour tolérer le fameux Roundup de Monsanto, désherbant qui peut donc être déversé généreusement sur les plantes.
Seulement, avec le temps, les mauvaises herbes ont appris elles aussi à résister à son principe actif, le glyphosate, dont l’usage a été exponentiel ces quinze dernières années. Selon les sources, entre 150 et 300 millions de litres par an seraient épandus, directement sur les terres ou par avion. Autant dire que la classification du glyphosate comme «probable cancérogène » par l’OMS fait des vagues en Argentine. Un groupe d’associations écologistes vient d’écrire à la présidente pour demander son immédiate interdiction.
Des taux de cancer cinq fois supérieur à la norme nationale
«Que la plus haute autorité de santé appuie ce que l’on soutient depuis des années est une avancée considérable », se réjouit Sergio Linares, du Réseau de prévention sanitaire de Monte Maiz. Dès 2006, comme ses voisins, il s’étonne d’un nombre croissant de problèmes de santé chez les habitants de Monte Maiz. Le maire lui-même finit par s’inquiéter et, en dépit de pressions, soutient la réalisation d’une étude menée par l’université de Cordoba. Les résultats, publiés le 28 mars, font état d’un taux de cancer cinq fois supérieur à la norme nationale, idem pour le nombre de fausses couches. S’ajoutent des taux inquiétants de lupus, malformations, problèmes respiratoires, diabètes…
Monte Maiz n’est pas une exception. De nombreuses zones rurales du pays converties aux OGM sont frappées des mêmes maux. Aujourd’hui célèbres, les mères du quartier d’Ituzaingo, à Cordoba, furent parmi les premières à élever la voix et à traîner en justice les responsables d’épandages sauvages sur leur maison.
Toutefois, jusqu’ici, les études qui ont tenté de démontrer le lien direct entre glyphosate et maladies humaines ont toujours été controversées. Après le rapport de l’OMS, Monsanto crie encore à la «science poubelle ». Le gouvernement argentin évite tout commentaire. La plupart des agriculteurs défendent aussi le glyphosate : «C’est l’un des meilleurs herbicides, les problèmes de santé peuvent être liés à d’autres facteurs, la pollution de l’eau ou les antennes téléphoniques », martèle un membre de la coopérative agricole de Monte Maiz.
Une chose est sûre, l’utilisation des produits chimiques supposés inoffensifs reste très mal encadrée en Argentine. Seules une centaine de localités – à qui revient la charge de légiférer sur le sujet – ont imposé une limite, de 500 à 1 500 mètres, pour les épandages aériens qui survolent encore parfois des zones habitées. À Monte Maiz, le séchage des grains se fait en pleine ville, où sont aussi entreposés, souvent dans les garages des maisons, les machines et les bidons. «Avec le verdict de l’OMS, on aura plus de poids pour mener des procès et réguler l’usage des herbicides », espère Medardo Avila Vasquez, du Réseau des médecins des villages victimes de fumigations. Qui résume : «C’est toute une culture qu’il faut changer.»
Dans la région là-bas, c’est la saison. En quelques jours deux cyclones de catégories 5 (vents supérieurs à 270 km/heure) ravagent les îles des Antilles. Il y a quelques semaines, la ville de Houston n’était plus qu’un immense lac.
L’ampleur des ces quelques catastrophes (mais il y en a eu bien d’autres) résonne comme une claque magistrale et hélas violente de la Nature à la décision stupide du président des Etats-Unis Trump de quitter l’accord de Paris sur le climat.
Mr Trump va bien sûr s’en laver les mains en regardant ailleurs et sûrement parler de péripéties passagères, les milliers de victimes présentes et futures de ces calamités dont l’ampleur et la fréquence ne peut hélas que s’accroître, finiront bien par faire entendre raison.
Parce que au delà des aspects spectaculaires et sensationnels du spectacles brefs des destructions en train de se produire, largement étalés dans les média, ceux sont la peur, la souffrance, la douleur et l’anéantissement des victimes qui doivent nous émouvoir, nous interpeller et guider notre raison.
Et le plus tôt sera le mieux, pour le bien des générations qui nous suivent.
De 2017, six mois déjà sont passés.
Nous avons eu des élections et ici le pire a été évité. Ailleurs ce n’est pas sûr.
Bon, pour le meilleur, il va falloir encore attendre. Et en attendant, ça va être ceinture à tous les étages. Quoique là, je m’avance peut être un peu et on verra comment seront taxés les dividendes non réinvestis, les stock options, les « salaires » et les primes mirifiques de nos géniaux pdg.
Enfin, il y a l’urgence absolue d’enlever la confusion morale qui a été installée de longue date dans l’univers politique (je te tiens, tu me tiens…), et qui s’est répandue comme une lèpre sur tous les élus, dont certains (beaucoup ?) ont largement confondu leur intérêt personnel et leur fonction d’élu.
La loi doit être votée dans les prochains jours, il n’y a plus qu’à souhaiter sa mise en œuvre rapide.
Pour le bien de tous et de la démocratie ici et ailleurs.
Macron c’est un mot et c’est un nom.
C’est un mot, en effet wikipédia le confirme.
Le macron c’est d’abord un diacritique (signe qui est associé à une lettre) tel que les accents, le tréma ou la cédille.
En astronomie, le macron a été proposé comme désignant une unité de longueur, aujourd’hui appelée le parsec.
En biologie, c’est aussi une espèce d’escargot de mer.
Enfin en physique, ce même mot désigne une particule microscopique.
Et puis, évidemment, et surtout aujourd’hui, Macron est un nom propre. C’est celui de notre nouveau président. Mais pas seulement. D’autres personnages plus ou moins illustres (un peintre de vase grec, un haut fonctionnaire romain) ont aussi porté ce nom, dans une époque lointaine c’est vrais.
Ensuite si on se dit que si ça n’avait pas été lui, ç’aurait été l’autre, mais oui, vous voyez bien de qui je veux parler, de Fillon bien sûr. Et là, à coté d’un profil vieille france et résolument austère, y a pas photo. Même avec un très médiatique sourire.
Macron n’est pas de gauche. Le choix de son premier ministre et de son gouvernement ne laisse là dessus aucun doute. Fondamentalement, c’est un libéral et un européen convaincu, peut-être mâtiné d’un peu de social. On verra. Mais ça vaut bien mieux quand même que la droite extrême ou que l’extrême droite qui nous étaient promises.
Ceci dit, plus le temps passe, plus les urgences s’imposent et redessinent les lignes de fractures de notre société. Comme l’a dit un des ses ministres les plus emblématiques, il n’y a pas de véritable solution sans une profonde remise en cause de notre modèle économique avec en particulier une redistribution équitable des richesses.
Probablement par sa relative jeunesse et son arrivée tardive dans le monde politique, il reste un personnage politique dont la probité est encore intacte et on ne peut que lui souhaiter bonne chance.
Un série de passes en profondeur toutes en précision, suivie d’un beau dribble et parachevée d’un tir bien ajusté dans la lucarne, et c’est le but ! Voilà, ça a duré une minute, c’est du beau jeu et ça fait vibrer. Oui, c’est sûr, le foot et le sport en général, ça peut être une belle chose.
Ça peut être, parce qu’il existe beaucoup trop un revers à la médaille du sport et du foot en particulier. Le fric et la triche, omniprésents en toile de fond, corrompent l’esprit du sport et donnent un arrière goût très amer à la fête.
Et c’est toujours le cas dès qu’une manifestation sportive devient l’otage d’enjeux autres que sportifs, qu’ils soient financiers ou politiques. Et quand le gouvernement actuel, de gauche qui plus est, est tenté d’interdire les manifestations syndicales pour cause de déroulement de l’Euro de foot ne fait que ternir un peu plus l’image du sport.
Art Spiegelman est un auteur de BD américain. Il est juif, comme son père et sa mère. Sa famille est d’origine polonaise. Sa mère et son père ont subi la barbarie, les persécutions et la déportation par les nazis pendant la seconde guerre mondiale, comme d’autres millions de juifs. Ils ont connu le camp d’extermination d’ Auschwitz et en ont réchappé par miracle.nComme de nombreux autres rescapés des camps, sa mère s’est suicidée en 1968.
A la fin des années 80, Art Spiegelman a recueilli les souvenirs de son père comme témoignage des souffrances inimaginables endurées par les juifs et les a publiés dans une oeuvre originale en bande dessinée: MAUS.
Dans cette bande dessinée Art Spiegelman nous amène avec lui à la rencontre de son père et de ses souvenirs et nous fait partager ses sentiments et ceux de son père où se mêlent les souvenirs du passé et leur résurgence douloureuse et continuelle dans le présent.
Cette oeuvre a été rééditée en 2015 pour le vingt cinquième anniversaire de sa parution.
Alors que les valeurs européennes et démocratiques s’affaissent, cette réédition vient nous rappeler aujourd’hui , le potentiel de la cruauté humaine et les risques présentés par les nationalismes, la nécessité de protéger et de développer l’esprit de tolérance et de démocratie, et par dessus tout l’importance de la justice sociale et de la lutte contre les pauvretés, bien à l’opposé de l’indifférence et cynisme couramment affichés.
Plus jamais ça !
Mrs Carlos Tavarès PDG de Peugeot et Alexandre de Juniac PDG d’Air France sont sans nul doute des hommes compétents et travailleurs. Ceux sont des dirigeants d’entreprises avec de lourdes et importantes responsabilités, c’est incontestable. Et que leurs salaires soient à la mesure de leurs responsabilités n’a rien d’inconcevable, dans la limite d’un écart salarial acceptable avec les employés les moins payés de leur entreprise.
Mr Tavarès a reçu 2,7 millions d’euros en 2014 pendant que le smicard lui gagnait 17000 €uros et sa rémunération est passé 5,24 millions d’euros en 2015 alors que le SMIC était revalorisé de 0,8 % ! De même la rémunération Mr Juniac a augmenté de 65% entre 2014 et 2015.
Outre les écarts salariaux qui ne cessent de se creuser accentuant toujours plus le sentiment d’injustice sociale, ce qui est choquant dans ces augmentations, c’est le renoncement à l’exemplarité de la part de ces dirigeants d’entreprise. Les efforts qu’ils demandent à tous les salariés de leur entreprise, leur premier devoir, c’est de les appliquer à eux-même avant tout autre personne ! Il en va de leur crédibilité !
Imaginez une seconde les résultats d’une armée dont capitaine qui crierait « à l’assaut ! » à ses troupes et qui se mettrait en même temps à courir dans le sens opposé ! Voilà pourtant l’image qui est donnée par ces « responsables ».