Un série de passes en profondeur toutes en précision, suivie d’un beau dribble et parachevée d’un tir bien ajusté dans la lucarne, et c’est le but ! Voilà, ça a duré une minute, c’est du beau jeu et ça fait vibrer. Oui, c’est sûr, le foot et le sport en général, ça peut être une belle chose.
Ça peut être, parce qu’il existe beaucoup trop un revers à la médaille du sport et du foot en particulier. Le fric et la triche, omniprésents en toile de fond, corrompent l’esprit du sport et donnent un arrière goût très amer à la fête.
Et c’est toujours le cas dès qu’une manifestation sportive devient l’otage d’enjeux autres que sportifs, qu’ils soient financiers ou politiques. Et quand le gouvernement actuel, de gauche qui plus est, est tenté d’interdire les manifestations syndicales pour cause de déroulement de l’Euro de foot ne fait que ternir un peu plus l’image du sport.
Étiquette : société
MAUS
Art Spiegelman est un auteur de BD américain. Il est juif, comme son père et sa mère. Sa famille est d’origine polonaise. Sa mère et son père ont subi la barbarie, les persécutions et la déportation par les nazis pendant la seconde guerre mondiale, comme d’autres millions de juifs. Ils ont connu le camp d’extermination d’ Auschwitz et en ont réchappé par miracle.nComme de nombreux autres rescapés des camps, sa mère s’est suicidée en 1968.
A la fin des années 80, Art Spiegelman a recueilli les souvenirs de son père comme témoignage des souffrances inimaginables endurées par les juifs et les a publiés dans une oeuvre originale en bande dessinée: MAUS.
Dans cette bande dessinée Art Spiegelman nous amène avec lui à la rencontre de son père et de ses souvenirs et nous fait partager ses sentiments et ceux de son père où se mêlent les souvenirs du passé et leur résurgence douloureuse et continuelle dans le présent.
Cette oeuvre a été rééditée en 2015 pour le vingt cinquième anniversaire de sa parution.
Alors que les valeurs européennes et démocratiques s’affaissent, cette réédition vient nous rappeler aujourd’hui , le potentiel de la cruauté humaine et les risques présentés par les nationalismes, la nécessité de protéger et de développer l’esprit de tolérance et de démocratie, et par dessus tout l’importance de la justice sociale et de la lutte contre les pauvretés, bien à l’opposé de l’indifférence et cynisme couramment affichés.
Plus jamais ça !
De l'exemplarité.
Mrs Carlos Tavarès PDG de Peugeot et Alexandre de Juniac PDG d’Air France sont sans nul doute des hommes compétents et travailleurs. Ceux sont des dirigeants d’entreprises avec de lourdes et importantes responsabilités, c’est incontestable. Et que leurs salaires soient à la mesure de leurs responsabilités n’a rien d’inconcevable, dans la limite d’un écart salarial acceptable avec les employés les moins payés de leur entreprise.
Mr Tavarès a reçu 2,7 millions d’euros en 2014 pendant que le smicard lui gagnait 17000 €uros et sa rémunération est passé 5,24 millions d’euros en 2015 alors que le SMIC était revalorisé de 0,8 % ! De même la rémunération Mr Juniac a augmenté de 65% entre 2014 et 2015.
Outre les écarts salariaux qui ne cessent de se creuser accentuant toujours plus le sentiment d’injustice sociale, ce qui est choquant dans ces augmentations, c’est le renoncement à l’exemplarité de la part de ces dirigeants d’entreprise. Les efforts qu’ils demandent à tous les salariés de leur entreprise, leur premier devoir, c’est de les appliquer à eux-même avant tout autre personne ! Il en va de leur crédibilité !
Imaginez une seconde les résultats d’une armée dont capitaine qui crierait « à l’assaut ! » à ses troupes et qui se mettrait en même temps à courir dans le sens opposé ! Voilà pourtant l’image qui est donnée par ces « responsables ».
Meilleurs Voeux
Il est encore temps, allez voter !
Oui, c’est vrais, aujourd’hui, ce sont les élections régionales. La campagne électorale endeuillée par le terrorisme est restée très discrète. Et en soit l’importance de cette élection peut paraître limitée.
Oui mais. Mais cette élection a pris un tour crucial puisque dans plusieurs régions le parti d’extrême droite xénophobe, raciste et rétrograde est en position pour arriver en tête.
Un an après Charlie, c’est tout simplement pas possible ! Voir Mme Le Pen présidente de région, c’est trahir la mémoire de ceux de Charlie qui sont tombés en janvier dernier, Cabu, Wolinsky, Benard Maris, Tignous et tous les autres. Tous, s’ils étaient là aujourd’hui, vous le diraient avec plus de force.
C’est aussi trahir Lassana Bathily, le héros de l’Hyper Cacher dont nous ne devons pas oublié les mots si simples et si forts:
«Les gens me prennent pour un héros, je ne suis pas un héros. Je suis Lassana, je resterai moi-même (…) Mon cœur a parlé et m’a fait agir. Ce n’est pas une question de communauté, de telle ou telle religion».
Alors, pensez à lui, faites comme lui, restez vous même ! et votez avec votre coeur !
Occident.
Occident, fondé en 1964, était un mouvement politique français d’extrême droite. Dissous le 31 octobre 1968. Occident se réfère alors volontiers à l’écrivain Robert Brasillach (fusillé en 1945 pour collaborationnisme), se montre ouvertement raciste, célèbre les vertus du « sang » (« Le sang obsédera toujours l’esprit humain, sang mystique du Christ, sang biologique de la fécondation, sang commun à tous les peuples d’Europe » écrit Occident université, n° 6, 5 mars 1965), exalte l’« ethnie française ».
Dans les parole que Mme Morano a tenu tout récemment se retrouve peu ou prou les mêmes thèmes : » Nous sommes un pays judéo-chrétien – le général de Gaulle le disait –, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. J’ai envie que la France reste la France. »
On lira avantageusement le réponse faite par un prof aux propos de Mme MORANO:
LETTRE OUVERTE À NADINE MORANO
Nicolas Huguenin·dimanche 27 septembre 2015
Madame,
Je n’ai pas regardé votre prestation télévisuelle hier soir. Je sortais d’un concert où de magnifiques artistes avaient interprété des œuvres de Liszt, de Brahms et de Chopin, et, après tant de beauté sonore, l’idée de vous entendre débiter vos âneries avec une voix de poissonnière lepénisée me répugnait légèrement. Non, complètement, en fait. Mais ce matin, j’ai quand même pris sur moi et j’ai regardé huit (longues) minutes de votre intervention. Et permettez-moi de vous dire, madame, que la maladie dont vous souffrez – dite « maladie de la bouillie de la tête » – vous fait dire n’importe quoi.
Vous parlez de « race blanche » et de religion, en associant l’une et l’autre. Passons sur le fait que la « race blanche » n’existe pas, et que plus personne n’en parle depuis que les derniers théoriciens nationaux-socialistes ont été pendus à Nuremberg. Mais associer une religion à une couleur de peau, là, il fallait le faire ! Les Albanais sont blancs et musulmans. Desmond Tutu est noir et chrétien. Le pays musulman le plus peuplé du monde est l’Indonésie, habitée par… des jaunes. Ah, c’est compliqué, hein ! D’ailleurs, si on ne peut pas changer de couleur de peau, à part Mickael Jackson, on peut toujours sans modifier son teint abandonner une religion ou en changer. Tenez, moi j’ai renoncé à la mienne et je ne suis pas devenu transparent pour autant – sauf quand j’essaie de draguer un grand brun aux yeux bleus dans un bar gay, mais ceci est une autre histoire. Et, au passage, en affirmant que la France est « de race blanche », vous laissez entendre que la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte, ce n’est pas la France. C’est bien les patriotes en peau de lapin d’extrême-droite, ça ! Ça nous rebat les oreilles avec la France, mais ça raye de la carte cinq départements d’un coup.
Vous expliquez ensuite que la France a une identité judéo-chrétienne. Et là, pour une fois, vous n’êtes pas allée assez loin – sans doute parce que vous ne connaissez pas mieux l’histoire de la France que sa géographie. Non, madame, la France n’est pas judéo-chrétienne. Elle est catholique. Et elle l’est parce que, pendant mille trois cents ans, on n’a pas permis aux Français d’être autre chose. Juifs, cathares, vaudois et protestants le savent bien. Entre 496, date à laquelle Clovis a (selon la formule célèbre) embrassé le culte de son épouse, et 1790-1791, date à laquelle on s’est résolu à considérer les juifs et les protestants comme des citoyens à part entière, la religion n’a pas été une affaire de choix personnel. Ni même collectif. Les Français n’ont pas voulu être catholiques. Ils ont été contraints de l’être. Ce que les libéraux appellent « la concurrence libre et non faussée » n’est appliquée, en matière de religion, que depuis deux siècles. Le chevalier de la Barre était déjà mort. Jean Calas aussi. Et tous ceux qu’on avait massacrés au nom de Dieu, avant eux ; rançonnés par Philippe Auguste, marqués de la rouelle par Saint Louis, expulsés du royaume par Philippe le Bel, massacrés par toutes sortes de croisés, immolés par l’Inquisition, trucidés par Charles IX, pourchassés par les dragons de Louis XIV… Au passage, je trouve parfaitement dégueulasse votre tentative minable de récupérer les Juifs et les protestants pour alimenter votre petit commerce de la haine. Quand on sait ce qu’ils ont subi en France pendant des siècles… Il fallait une sacrée persévérance pour ne pas être catholique en France, alors. Heureusement, ce n’est plus le cas. Et moi, contrairement à vous, je m’en réjouis. En laissant les Français librement choisir leur religion, ou choisir de ne pas en avoir, on a des surprises. Et alors ? Cela porte un beau nom, madame Morano. Cela s’appelle la liberté de conscience.
Et c’est enfin la troisième et dernière remarque que je voulais vous faire, madame. Vous vous plaignez que, dans certains quartiers, on ne célèbre plus que 5 baptêmes, là où il s’en célébrait 250 il y a encore quelques décennies. Mais la faute à qui ? Aux musulmans, qui « envahissent » nos villes, ou aux catholiques, qui renoncent à l’être et n’obligent plus leurs enfants à fréquenter le catéchisme ? Et vous ne vous demandez pas pourquoi l’Église faisait fuir les fidèles ? Non ? Vraiment, vous n’avez pas une petite idée ? Ne serait-ce pas, je ne sais pas, moi, par exemple, parce qu’elle condamne encore les femmes qui prennent la pilule, et les hommes qui emploient un préservatif ? Ou parce qu’il est devenu insupportable d’affirmer, comme le font certains évêques, qu’une femme violée qui avorte est plus coupable que son violeur ? Ou parce que ça commence à se savoir, que certains curés tripotent les enfants de choeur dans les sacristies ? Ou parce que répéter que le mariage est un sacrement indissoluble, dans un pays où un tiers des couples divorcent, ça fait un peu “ringard” ? Ou parce que le double discours d’une Église riche à milliards en faveur des pauvres n’est plus tout à fait pris au sérieux ? Ou, tout simplement, parce que la foi, dans notre monde moderne, n’apporte plus de réponses suffisantes aux masses ? Et d’ailleurs, rassurez-vous, les catholiques ne sont pas les seuls concernés. Tenez, je vous parie que, dans deux ou trois générations, les musulmans de France ne mettront pas plus souvent les pieds dans une mosquée que moi dans une église… ou que vous dans une bibliothèque. C’est dire… Déjà, un tiers d’entre eux ne fait plus le ramadan.
Tout cela pour vous dire, madame, que votre vision d’une France réduite à ses seuls habitants « de souche » est non seulement insupportable moralement, mais aussi sacrément dépassée. Et que votre peur panique de tout changement, de toute modernité, est pathétique. Et presque risible. « Nous avons éteint dans le ciel des lumières qu’on ne rallumera plus », disait le député René Viviani en 1906. Et ce n’est pas en allumant les feux d’une guerre civile que vous ferez croire aux électeurs que vous brillez, madame. Tout le monde le sait : vous n’êtes pas une lumière.
Alors ? Mme Morano en défenseur de l’Occident crétin ?
J'aime pas le porc !
Je n’irai pas à la cantine à Dijon parce que j’aime pas le porc (enfin, quoique, une belle tranche de sauciflar ou de jambon avec des corniches, mmh.. mais stop, faut pas rêver de ça à la cantine à Dijon ou ailleurs), et puis c’est pas bon pour la santé d’en manger souvent et, à la cantine à Dijon, à la rentrée, quand ce sera porc, ce sera porc ou porc, et rien d’autres.
lol alors, comme dirait l’autre.
Moi j’aime bien choisir, porc ou poisson, porc ou poulet ou merguez ou choux fleur, ou veau ou… tiens, des brocolis ! à oui, ça c’est drôlement bon, les brocolis !
C’est vrais ça, on peut quand même être végétarien aussi, et puis musulman ou catho pratiquant le carême ou le ramadan (enfin plutôt l’inverse), et puis aussi agnostique et végétarien (je trouve que ça va bien ensemble, et puis ça a l’air profond…).
Mais voilà à Dijon, rien de tout ça, ou alors faut pas que ça se voit. C’est République et Marseillaise, point ! Et la République aime bien le porc, c’est bien connu. Bon, d’accord, la moutarde et le porc ça va bien ensemble, mais pas que. La moutarde ça va vachement bien avec le poisson ou le lapin ou l’agneau et aussi avec les écrevisses.
Enfin voilà quoi, un peu d’ouverture d’esprit, mede alors ! même à Dijon et avec de la moutarde.
Et puis, hein, le porc français, il a pas fière allure en ce moment les producteurs français s’étranglent à force de serrer les prix pendant que les industriel eux regardent ailleurs; où ? ben tiens, là où c’est moins cher ! et il y a toujours un endroit où c’est moins cher ! et ça c’est pas leur faute qu’ils disent les industriels, même qu’ils les aiment bien les producteurs français, si, si.
Enfin voilà, ce sera la crise, encore ! et bientôt, tous les producteurs de porcs du monde seront morts asphyxies (manque de fric) et puis les industriels avec (indigestion de fric) et, à part pour ceux qui pratiquent la chasse à courre, y aura peut être plus de porcs à béqueter, et alors à Dijon ils vont manger quoi hein ?
"L'Horizon de la Catastrophe…"
Voici un extrait de l’émission « Droit de Justice » sur France culture pou un éclairage simple lucide et d’une belle efficacité par Alain SUPIO, illustre inconnu pour moi mais tout de même professeur au Collège de France, de la crise de nos sociétés occidentales minées par un ultra libéralisme de plus en plus complètement débridé.
A écouter et réécouter et à méditer.
Merci Charlie !
"With God On Our Side."
Les Talibans ou les militants de DAECH, conquérants l’index pointé vers le Ciel, jubilent, foncent, fondent et, au nom de Dieu tout puissant, massacrent les mécréants impies, eux et tous les leurs, leurs parents, leurs femmes et leurs enfants.
Cent cinquante enfants ici, cent cinquante femmes là, Dieu est tout puissant en s’écriant comme Arnaud Amaury au temps des croisades, Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens
.
Puisqu’il suffit de croire comme ceux là, que Dieu est nos côtés.
extrait de "With God On Our Side - Bob Dylan 1963." ... So now as I'm leavin' I'm weary as Hell The confusion I'm feelin' Ain't no tongue can tell The words fill my head And fall to the floor If God's on our side He'll stop the next war.