Une belle semaine pour découvrir cette si belle île, ses ports, Le Palais et Sauzon, son magnifique mais ardu sentier côtier avec ses à pics friables et vertigineux, ses plages et sa verte campagne, ses odeurs de goémon et… ses bonnes assiettes.
La mer,
le vent,
les rochers,
les plages,
la nature,
les sentiers,
et les ports.
Mais allez y donc ! vous ne le regretterez pas.
Les derniers jours agréables de cet automne et du début de ce mois d’octobre, nous les avons passés dans le sud du Jura, dans la vallée de l’Ain à Coisia exactement (oui, c’est ça: là où des empreintes de dinosaures ont récemment découvertes – on peut d’ailleurs les voir sur une parois verticale en bordure de route).
Vue sur l’Ain à Thoirette
Et nous avons profité de ces belles journées pour faire quelques randonnées dans les alentours. Et c’est ainsi que nous avons découvert la vallée de la Velouze, agréable rivière entre Orgelet près de sa source, vers Thoirette où elle se jette dans l’Ain, et en passant par Saint Hymetière entr’autre où nous avons pu voir une chapelle romane très réputées,n
Après des passages lumineux et verdoyants….
et d’autres, dominés par des falaises, boisés et sombres,
nous sommes passés par le bois de Fâ (le bois des fées) où nous avons cheminé dans un décor incroyable de troncs d’arbres complètements recouverts de mousses,
sans oublier la Caborne du Boeuf.
Je connaissais un peu l’Espagne et le Portugal, la Grèce, l’Autriche, la Pologne, la Belgique et les Pays Bas, la Finlande, l’Allemagne, la Russie, l’Angleterre, mais pas l’Italie. Et quand nous avons réfléchi à une destination pour nos vacances, naturellement j’ai très vite pensé à l’Italie. Et à la Toscane dont les paysages magnifiques bien connus des photographes me faisaient rêver. Et puis Florence, Sienne et Pise sont des noms synonymes de beautés, de richesses (d’esprit), de culture et de civilisation.
vue sur Florence depuis le Campanile de Giotto
la tour de Pise
Dans les voyages il y a des rencontres comme des saisissements et on en reste abasourdi (ou baba comme vous voulez). Le Dôme de Florence avec son omniprésence la richesse des décorations extérieures en sont un.
le Dôme de Florence vu du Campanile de Giotto
La ville de Sienne dont on embrasse le panorama en est un autre. Les immenses champs de blé, les allées de cyprès et les hameaux perchés de la campagne toscane aux couleurs ocres, façonnée par l’homme de façon si harmonieuse et respectueuse du paysage et de la nature en sont aussi un autre.
promenade très matinale autour de l’agritourisme
Et puis la Place des Miracles de Pise, et le Val d’Orcia et … Tiens, je ne serais pas en train de vous raconter tout mon voyage ?
la tour de Pise
Et puis il y a les Italiens, comme ces deux artisans qui spontanément nous ont invités à visiter leur atelier et nous ont montré leur travaux.
au hasard des rues – visite de l’atelier d’un artisan artiste particulièrement aimable.
Et là, la qualité de l’accueil et la gentillesse des hôtes dans l’agritourisme de Casanova. Et ce dîner servi généreusement et chaleureusement dans une petite rue du village de Chiusure. Ah, La cuisine italienne, ses pastas, ses pizzas (avec ou sans tomates), son expresso bien épais, et ses glaces monstrueuses ! La Toscane, c’est cette partie de l’italie où l’histoire est omniprésente jusque dans le moindre des villages, c’est l’immense prestige de Florence dont les noms de Michel Ange, de Léonard de Vinci, de Dante, des Médicis et de bien d’autres encore sont autant d’astres éteints dont la lumière nous parvient encore intacte et vers lesquels les touristes du monde entier se hâtent. C’est l’incroyable richesse passée, c’est l’opulence des décors, c’est le raffinement d’une culture, c’est le berceau de l’humanisme. Bonne visite.
L’Anerguie est la haute vallée de l’Assif Meloul dans le Haut Atlas marocain. Environ 3000 personnes habitent l’Anerguie et vivent essentiellement de l’élevage et de l’agriculture. La ville la plus proche est à 70 km de l’autre côté du col qui s’élève à 2600 m. En hiver cette vallée peut se retrouver isolée pendant plusieurs semaines.
Le niveau de développement de cette région reste faible si on le compare aux villes du Maroc. La route qui remplace depuis peu s’arrête au début de la vallée. L’ancienne piste l’électrification n’y est terminée que depuis une année, l’eau courante est aussi très récente et encore très fragile. Concernant la santé, la vallée dispose d’un seul dispensaire Les écoles sont très présentes (chaque village en a au moins une), mais nous avons rencontré une jeune institutrice qui devait gérer une école avec 70 enfants. Il n’y a pas de poste et donc pas de courrier régulier, pas de journaux.
Paradoxe de notre temps, la vallée est bien desservie en GSM et nous avons rencontré au col de Tizen Dari, trois jeunes berbères, chacune avec leur portable (elles n’ont pas accepté que je les prennent en photos).
Une association a été constituée pour favoriser le développement de cette vallée; l’agence de voyage avec laquelle nous sommes allés là-bas travaille avec cette association et lui reverse une partie de ses bénéfices. Il s’agit de Terres Nomades ( http://www.terresnomades.com ).
Un dernier mot pour parler de l’hospitalité et de la gentillesse des gens de là-bas que nous avons rencontrés: Ikhlef, Ahmed, Hassaïn, Fatou et Saïd, etc…
C’est en Bretagne du sud, au Pouldu, tout près du sentier des Peintres et de la maison de Marie-Henry, sur les traces de Gauguin et du synthétisme, que nos vacances se sont déroulées.
La Bretagne, c’est l’immense océan, gris, bleu, vert, écumant, calme, déchaîné, les petites plages sous le soleil, les falaises de roches noires, les couchés de soleil, l’eau tellement tentante même glacée, le vent, la pluie, le bon air marin, les maisons de pierres grises aux volets bleus, Concarneau et sa fête des filets bleus, Pont Aven et son musée, Brest, Quimperlé, les Roches du Diable, l’ile de Groix, la pointe Saint Mathieu, le pointe de Pen Hir, la pointe de Trevignon, les sentiers côtiers, le port de pèche de Dolean, l’abbaye de Saint Maurice et ses chauves souris, les crêpes (celles de chez Yannick au Pouldu sont les meilleures !), le cidre, les poissons frais, les moules, les palourdes, le crabe (vivant !) achetés au port, le beurre salé….
C’est une gageure de vouloir résumer tout cela en quelques photos…
l’océan, l’écume, les rochers découpés, le sable…
les pointes de St Mathieu et de Pen Hir